Les chauffeurs et les receveurs de bus de la Société des transports de Tunis (TRANSTU), opérant sur la ligne 23, poursuivent, ce lundi 5 décembre 2011, leur grève observée pour réclamer «des gardes mobiles de sécurité» afin de les protéger contre des agressions répétées ces dernières semaines.

Dans une déclaration à l'agence TAP, Mohamed Chemli, directeur de la communication et des relations extérieures à la TRANSTU, a souligné que les chauffeurs et les receveurs ont décidé de poursuivre leur grève lundi, ajoutant que d'autres agents de la société ont également décidé de faire de même. Il s'agit des chauffeurs et receveurs opérant sur la ligne 61 et les lignes desservant les quartiers riverains de la ville de la Manouba, soit les lignes 90, 91 et 92.
Les grévistes demandent aux services de sécurité, selon M. Chemli, leur protection contre des agressions dont ils peuvent faire l'objet, sachant que la direction générale de la TRANSTU œuvre à «calmer les esprits» pour mettre fin à cette grève, «d'autant que des élèves et étudiants parmi les clients de la TRANSTU, passeront, à partir de ce lundi, les examens du premier trimestre», a commenté M. Chemli.

La société est en train de se concerter avec les représentants des agents en grève et les autorités locales et régionales pour trouver une solution et assurer des «garanties sécuritaires» aux agents opérant sur les lignes sus-indiquées.
Durant les deux dernières semaines, un groupe de citoyens a «séquestré» des bus de la ligne 23 en signe de protestation contre «le nombre insuffisant» des dessertes et les «retards» répétés.
Environ 25 bus et 50 chauffeurs et receveurs travaillent sur les lignes 23.