La ville de Thala (gouvernorat de Kasserine) est entrée, lundi 9 mars 2015, en grève générale, avec la fermeture de tous les établissements publics, à l'exception du service des urgences de l'hôpital local, des pharmacies et de quelques commerces.
Il s’agit là d’une escalade d’un mouvement de protestation entamé il ya plus de 15 jours avec un sit-in ouvert observé par des composantes de la société civile, des sans-emploi et des citoyens, au siège de la délégation, réclamant «la réalisation des projets programmés dans la délégation de Thala, dans plus d'un secteur, l'emploi des jeunes chômeurs de la zone, ainsi que la visite d'une délégation gouvernementale pour l'examen des préoccupations et des revendications des habitants de la ville», selon les déclarations de certains grévistes à la TAP. On notera, dans ce contexte, que l'Union locale du travail de Thala soutient les revendications des protestataires mais sans parrainer cette grève générale.
Les protestataires menacent d'une escalade de leur mouvement, si leurs revendications ne sont pas satisfaites, avec l'intention d'organiser un mouvement de désobéissance civile, à partir de ce mardi.
D’après TAP
Sinon, travailler pour quoi faire, je ne cesse de rapporter des produits consommable dont l'hygiène tuerai un éléphant sur le coup. Alors travailler pour quoi faire? de la qualité? ce mot comme le terme quantitatif est inconnu en Tunisie.
Car pour asseoir leur révolution, certains traîtres, avec le concours de nos médias, ont expliqué à ces régions qu'elles étaient oubliées par volonté politique; ce qui est TOTALEMENT faux.
L'état faisait ce qu'il pouvait pour elles (et énormément de choses ont été faites; ils le reconnaissent eux-mêmes) mais ne pouvait pas miser en deux temps trois mouvements sur leur épanouissement subi, sans prendre le risque de mettre en l'air l'économie du pays et de rentrer le pays dans une banqueroute.
Un ministre de Ben Ali (ce n'était pas des clowns), m'assurait que Ben Ali préférait contenir la croissance à 5% au profit de ces zones plutôt que de faire des croissances à deux chiffres qui étaient largement à sa portée. Il leur disait que la paix sociale est aussi importante et qu'il fallait couper la poire en deux si l'on ne voulait pas risquer de creuser davantage le fossé.
Actuellement la banqueroute est là avec ou sans l'aide aux régions défavorisées. TOUTES les régions sont devenues défavorisées, y compris la capitale qui n'a plus de quoi payer l'entretien de l'infrastructure laissée par Ben Ali.
Résultat: La Vitrine de la Tunisie va se dégrader, ce qui dégradera davantage les régions dites "oubliées" (à faux titre).
Je ne veux pas dire que tout était très bien dans le meilleur des mondes. Il y avait peut-être un souci de distribution. Mais celui-ci était beaucoup plus la faute du système fiscal que les tunisiens s'amusent à détourner en arrosant à droite et à gauche des gueux qui leur ressemblent.
Les régions sont ce qu'elles ont toujours été à travers les siècles. Depuis l'ère phénicienne, romaine, arabe, andalouse, ottomane et coloniale certaines régions ont toujours été présentes. Elles sont aujourd'hui jalousées (vilain sentiment!!!).
Alors, messieurs les médias, vous qui avez véhiculé ce type de promesses au lieu d'expliquer au peuple quels étaient les enjeux des choix de Ben Ali quant à l'économie du pays; vous messieurs, faites pour ces régions ce que vous leur avez promis, à savoir de faire mieux que ce que faisait Ben Ali. Allez-y on vous regarde! Et on vous applaudira si vous y parvenez.
Léon.
VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES.
Dans le social, c'est le foutoir.
Dans l'Education, c'est foutoir.
Dans le sport, c'est le foutoir.
Dans la justice, c'est le foutoir.
Dans le combat contre le terrorisme, c'est le foutoir.
What else? This is a mess!