Pour la deuxième année consécutive, Tunisia Africa Business Council (TABC) a organisé, mercredi 2 août 2017 à l’hôtel Sheraton, une cérémonie en l’honneur des ambassadeurs de Tunisie en Afrique subsaharienne. Un rendez-vous que l’organisation aimerait transformer en tradition annuelle.

L’organisation, qui vise à renforcer davantage la coopération économique entre la Tunisie et le continent africain et promouvoir les relations entre les investisseurs tunisiens et africains, a voulu à travers cette action remercier ces hommes et ces femmes qui sont en première ligne et qui portent haut les couleurs de la Tunisie dans un continent où la concurrence est rude, vu les enjeux. Ce sont des alliés importants, une mine d’information ainsi que les plus à même d’aider TABC à la réussite des missions qu’elle entreprend régulièrement dans les pays africains. Ils font un travail remarquable, malgré les conditions difficiles.

A cette occasion, le ministre de l'Industrie et du Commerce, Zied Laâdhari, a soutenu que l’Afrique doit être construite pas les Africains et que les efforts doivent être conjugués pour faire de ce continent un continent de l’avenir, prospère, pacifié, stable, ouvert sur le monde et qui pèse dans les relations internationales. «Tout seul, on peut arriver plus vite. Mais ensemble, on peut aller plus loin», a-t-il noté.

Depuis sa création, TABC a œuvré à repositionner la Tunisie sur l’échiquier africain, à travers les missions et forums, en créant des opportunités d’affaires pour les entreprises tunisiennes ou en faisant la promotion du savoir-faire tunisien, pour que notre pays soit une destination privilégiée des Africains, a expliqué Bassem Loukil, président de TABC. « Des démarches qui n’auraient pas abouti sans l’appui des différents ministères sollicités, a-t-il précisé, ainsi que celui des ambassadeurs tunisiens en Afrique, qui sont la vitrine et le porte-drapeau du pays ».

Pour sa part, le président d'honneur du Conseil, Jalloul Ayed, a estimé qu’il y a des signes précurseurs que la Tunisie commence à se positionner comme il le faut vis-à-vis de l’Afrique, notamment les lignes aériennes et maritimes qui sont en train de se créer.

I.N