Maintenant que Mr Khalbous a la charge de l'Education Nationale, en plus de l'Enseignement Supérieur, là, je dis qu'il y a le feu à la maison, il y a catastrophe.
Je n'ai pas envie de disserter sur les problèmes des enseignements primaire et secondaire puisque l'Etat s'en est lavé les mains depuis longtemps : la formation de nos gamins est devenue un véritable business, et l'Etat est, soit impliqué dans ce business, soit incapable d'agir. Aucune stratégie pour l'école publique n'est envisagée, ni pour le court, ni pour le long terme.
L'enseignement supérieur n'a plus de supérieur que le nom. Les établissements d'enseignement supérieur sont devenus depuis 7 ans, des centres de disputes idéologiques, de disputes syndicales, de disputes politiques. La science, la technique, la technologie, la pensée, la créativité sont totalement absentes dans ces bordels supérieurs.
Pour couronner le pourrissement dans l'Université tunisienne, l'UGTT a donné l'ordre au ministre Slim Khalbous, de reporter les élections des structures universitaires. Ceci est une première.
Question : jusqu'à quand Mr Slim Khalbous va-t-il sacrifier l'Université tunisienne pour garder son poste de ministre, via la bénédiction de l'UGTT ?
Réponse : Dieu seul le sait.