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Slim Chaker assure que les salaires des fonctionnaires de l'Etat seront versés dans les délais
« Les salaires des fonctionnaires de l'Etat et des entreprises publiques seront versés dans les délais et les prix des produits alimentaires subventionnés ne connaîtront aucune hausse en 2015 », a affirmé, vendredi 6 mars 2015 à Sfax, Slim Chaker ministre des finances, démentant ainsi les informations récemment véhiculées.
Commentaires (7)
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Parler moins travailler plus
Pseudo
| 07-03-2015 11:45
Ce ministre est un excellent travailleur comme il l'a montré par le passé dans le domaine du commerce extérieur et de la coopération, où il devait communiquer.
Mais là, il accumule les interventions malheureuses. Aux sudistes il va leur dire "vous nous avez donné une leçon (au gouvernement)". Quelques jours plus tard, OOOOH! Il manque de l'argent ! SSSSSSI ! on pourra payer les fonctionnaires !
Je voudrais lui dire : on s'en doute que la situation est mauvaise. Pas la peine de vous protéger d'avance, vous n'aurez pas une bonne ou une mauvaise note comme un élève. Travaillez ! faites vos bilans, agissez comme vous le pensez et arrêtez de crier au loup sous tous les toîts !
Mais là, il accumule les interventions malheureuses. Aux sudistes il va leur dire "vous nous avez donné une leçon (au gouvernement)". Quelques jours plus tard, OOOOH! Il manque de l'argent ! SSSSSSI ! on pourra payer les fonctionnaires !
Je voudrais lui dire : on s'en doute que la situation est mauvaise. Pas la peine de vous protéger d'avance, vous n'aurez pas une bonne ou une mauvaise note comme un élève. Travaillez ! faites vos bilans, agissez comme vous le pensez et arrêtez de crier au loup sous tous les toîts !
Confusion outrecuidante
Abdelkader
| 07-03-2015 11:01
@ Tarek : Il ne s'agit pas d'imprimer de faux billets, mais de vrais bons billets de banque à l'étranger ou même sur la planète Vénus d'ailleurs, mais des billets qui vaudront de moins en moins à cause de l'inflation.
Les fonctionnaires seront de toutes les manières payés, même dans un pays où l'économie est chancelante, pour quelque raison que se soit.
Les fonctionnaires seront de toutes les manières payés, même dans un pays où l'économie est chancelante, pour quelque raison que se soit.
les faux-monnayeurs
Tarek(aziz)
| 07-03-2015 09:27
"Quel délice, de lire quelqu'un qui écrit convenablement le français ! quant au ministre, en effet, sa seule déclaration indique qu'il y a problème (en clair les caisses sont vides, mais lui a une solution - la planche à billet, bien sur) il ne s'est pas rendu compte que, dans un Etat qui fonctionne, on ne parle meme pas du paiement de salaire des agents de l'Etat..." professeur de droit
La masse salariale de la fonction publique en Tunisie est de l'ordre de 11 milliards 200 millions. Le budget de l'Etat est de l'ordre de 29 milliards 200 millions.
Sachant que la corruption place la Tunisie au 79 ° rang des pays corrompus, sachant que le marché parallèle c'est-à-dire le marché noir contrôle pratiquement 45 à 50 % de l'activité économique du pays, sans verser un kopeck au fisc, vous aurez compris que dans un Etat qui fonctionne ' pour reprendre votre propos- il suffit de prendre l'argent là où il se trouve pour payer les services publics et démontrer par les faits que l'Etat est au service du public et non le contraire !
Mais dans un pays où des camions par centaines provenant de Libye, franchissent la frontière sans s'arrêter, dans un pays où, le trafic du sang se fait dans les hôpitaux publics pour l'acheminer en Lybie, dans un pays où le personnel domestique d'âge mineur et se comptant par dizaines de milliers fait un travail d'esclaves pour la petite et moyenne bourgeoisie du pays, vous comprendrez aisément, sans qu'il soit nécessaire d'être professeur, que dans cette situation, l'Etat ne soit pas même en mesure d'imprimer des faux billets, à supposer qu'il soit capable d'imprimer des vrais billets de banques (lesquels sont imprimés à l'étranger je vous l'assure).
La masse salariale de la fonction publique en Tunisie est de l'ordre de 11 milliards 200 millions. Le budget de l'Etat est de l'ordre de 29 milliards 200 millions.
Sachant que la corruption place la Tunisie au 79 ° rang des pays corrompus, sachant que le marché parallèle c'est-à-dire le marché noir contrôle pratiquement 45 à 50 % de l'activité économique du pays, sans verser un kopeck au fisc, vous aurez compris que dans un Etat qui fonctionne ' pour reprendre votre propos- il suffit de prendre l'argent là où il se trouve pour payer les services publics et démontrer par les faits que l'Etat est au service du public et non le contraire !
Mais dans un pays où des camions par centaines provenant de Libye, franchissent la frontière sans s'arrêter, dans un pays où, le trafic du sang se fait dans les hôpitaux publics pour l'acheminer en Lybie, dans un pays où le personnel domestique d'âge mineur et se comptant par dizaines de milliers fait un travail d'esclaves pour la petite et moyenne bourgeoisie du pays, vous comprendrez aisément, sans qu'il soit nécessaire d'être professeur, que dans cette situation, l'Etat ne soit pas même en mesure d'imprimer des faux billets, à supposer qu'il soit capable d'imprimer des vrais billets de banques (lesquels sont imprimés à l'étranger je vous l'assure).
@ ZZZ
Professeur de droit
| 07-03-2015 04:53
Quel délice, de lire quelqu'un qui écrit convenablement le français ! quant au ministre, en effet, sa seule déclaration indique qu'il y a problème (en clair les caisses sont vides, mais lui a une solution - la planche à billet, bien sur) il ne s'est pas rendu compte que, dans un Etat qui fonctionne, on ne parle meme pas du paiement de salaire des agents de l'Etat...
travailler ou périr
zzz
| 07-03-2015 00:31
Même en faillite, l'état paiera toujours les salaires. Il suffirait si nécessaire, d'imprimer des petits coupons qui s'appellent dinars et de les distribuer.
Ce qui est grave, c'est que l'inflation oblige l'état à augmenter les salaires qui viendront à leur tour, augmenter l'inflation qui augmentera les salaires, qui......
Ainsi, il devient quasi impossible de sortir de ce cercle vicieux, qui s'appelle inflation.
Mais l'inflation, il en faut une pincée pour bien faire tourner l'économie.
L'inflation c'est comme le sel pour le corps humain, il en faut un peu pour profiter de son iode qui protège la thyroïde. Le sel incite à boire et à manger; mais son excès augmente la tension artérielle et rigidifie les vaisseaux qui deviennent fragiles.
On peut dire aujourd'hui que la Tunisie est hypertendue par son sel qui s'appelle inflation qui peut aussi se traduire par le déséquilibre entre la quantité de coupons d'achats en circulation (les dinars) et les richesses produites par le travail de ses citoyens.
La solution est soit de réduire les coupons (difficile) ou de travailler plus (préférable).
L'inflation a conduit dans l'histoire à des crises majeures et même à des guerres, car elle induit un effondrement de l'économie et l'émergence de théories populistes autodestructrices.
Notre pays est devant des choix difficiles, induisant des décisions douloureuses, impopulaires et qui requièrent le courage de ses décideurs.
Ce qui est grave, c'est que l'inflation oblige l'état à augmenter les salaires qui viendront à leur tour, augmenter l'inflation qui augmentera les salaires, qui......
Ainsi, il devient quasi impossible de sortir de ce cercle vicieux, qui s'appelle inflation.
Mais l'inflation, il en faut une pincée pour bien faire tourner l'économie.
L'inflation c'est comme le sel pour le corps humain, il en faut un peu pour profiter de son iode qui protège la thyroïde. Le sel incite à boire et à manger; mais son excès augmente la tension artérielle et rigidifie les vaisseaux qui deviennent fragiles.
On peut dire aujourd'hui que la Tunisie est hypertendue par son sel qui s'appelle inflation qui peut aussi se traduire par le déséquilibre entre la quantité de coupons d'achats en circulation (les dinars) et les richesses produites par le travail de ses citoyens.
La solution est soit de réduire les coupons (difficile) ou de travailler plus (préférable).
L'inflation a conduit dans l'histoire à des crises majeures et même à des guerres, car elle induit un effondrement de l'économie et l'émergence de théories populistes autodestructrices.
Notre pays est devant des choix difficiles, induisant des décisions douloureuses, impopulaires et qui requièrent le courage de ses décideurs.
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