Sfax – Inauguration de la statue du leader Farhat Hached

Il y a 5 ans, Hached a été assassiné une deuxième fois…
Le secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Taboubi a inauguré, aujourd’hui, mardi 5 décembre 2017, une statue du leader Farhat Hached dans la ville de Sfax, à l’occasion de la commémoration du 65ème anniversaire de son assassinat.
Le secrétaire général de l’UGTT a affirmé que ce geste symbolique témoigne de la reconnaissance des syndicalistes de la région de Sfax au fondateur de la centrale syndicale.
Par ailleurs, M. Taboubi a inauguré le siège du syndicat régional de Tunisie Telecom ainsi que celui de l’hôpital Hédi Chaker.
On notera qu’une marche syndicale a également, eu lieu en présence de plusieurs personnalités, notamment, l’ancien secrétaire général de l’UGTT, Houcine Abassi et du fils de Farhat Hached, Noureddine Hached.
S.H
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Commentaires (6)
Commenter@chineur
A la fuite du dictateur Ben Ali le 14 janvier 2011, il est incroyable combien de milliers de jeunes tunisiens se sauvèrent à leur tour de la Tunisie à la même journée, tellement ils craignaient le retour de ces despotes et tellement ils n'avaient même pas un seul iota d'espoir de continuer à vivre sous leur règne familial-régionaliste, dont l'échec ne pourra être réparé avant au moins toute une autre génération. Ils nous sabotent notre deuxième République de régime parlementaire, qui leur barre le chemin à leurs anciennes méthodes criminelles de «Sayèd Lassiyèd» et de «tillilliri ya bendiri». Ils essaient par toutes leurs méthodes pourries, de restituer leur régime présidentiel déchu, afin de créer d'autres «Gourous» à la manière de leurs deux dictateurs déchus Bourguiba et Ben Ali, suivant l'adage : «mèn faraânek yè Faraon ?» (qui t'a pharaonisé ô Pharaon?). Cinquante-cinq longues années qu'ils esclavagent le peuple tunisien suivant leurs propres intérêts, maintenant, ils font tout pour se désister de leur responsabilité en prétendant que notre merveilleuse Révolution tunisienne que les universités du monde entier utilisent pour thèmes de doctorats, devrait être responsable de la faillite qu'ils nous ont laissée, comme si les clous rouillés dont souffre la Tunisie, étaient nés après le 14 janvier 2011. Ils osent même se réjouir du malentendu entre l'Union Européenne et la Tunisie, sans perdre un seul mot, qu'il s'agit-là de leur propre loi 72, créée pour esclavager les travailleurs tunisiens par Bourguiba depuis 1972. Plus bête et plus débile, tu meurs.
Des criminels sauvages qui vendent le singe et se moquent de son acheteur. Ils ne veulent même pas parler de l'hypothèse de l'assassinat de Farhat Hachèd, pour éliminer un concurrent de grand gabarit contre l'homme des colonisateurs français, Bourguiba, bien que ce même Bourguiba ait libéré tous les assassins meurtriers français de l'organisation criminelle la Main Rouge, arrêtés par les Tunisiens de l'époque, ni qu'il n'avait jamais cherché à ouvrir leur dossier. L'histoire de l'assassinat de Salah Ben Youssef, est bien connue à tout le monde.
Ya katil Errouh, wine etrouh !!!
@ le proscrit
Dieu est beau et aime la beauté.
Pour le reste, disons les chiens aboient, la caravane passe.
Pourquoi 65 ans plus tard ?
On aurait aimé la voir réaliser un peu plus tôt...
Farhat Hachèd est de loin plus beau que le défunt dictateur déchu Bourguiba.
Le défunt dictateur déchu Bourguiba avait déjà monopolisé de son vivant, l'exclusivité des noms des Avenues, des Boulevards, des villes et de tout endroit de valeur en Tunisie. Il laissa la misère des cités populaires aux Grands Martyrs de la Tunisie comme Farhat Hachèd, Mohamed-Ali El-Hammi, etc.
Bravo à ceux qui ont 'uvré pour la création de cette merveilleuse statue. Sauf que son installation à Sfax, la dénude de sa vraie valeur. Le Martyr était «Kerkhenni» de Kekennah et ne vécut qu'entre Rades et Tunis la Capitale. Même son mausolée se trouve à Tunis à Bab Bnèt. C'est quoi donc ce retour du régionalisme bidon, qui ne fera que léser aux «Sfaxiens» comme le régionalisme de Bourguiba lèse aux «Swahliyas»?
Honorons tous nos héros indépendamment des considérations politiques.
Que chaque ville fasse pareil avec ses hommes ou femmes illustres et qui ont laissé des traces dans l'histoire (les héros, martyrs, sportifs, hommes de lettres.... ne manquent pas en Tunisie).
Ça embellit la ville et ça incite les visiteurs à mieux connaître l'histoire de la région.