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Seuls les voyageurs ont le droit d'accéder au hall de l'aéroport Tunis-Carthage
24/11/2015 | 22:03
1 min
Seuls les voyageurs ont le droit d'accéder au hall de l'aéroport Tunis-Carthage

Suite à l’attentat terroriste survenu cet après-midi du mardi 24 novembre 2015, le ministre du Transport, Mahmoud Ben Romdhane a tenu une réunion d’urgence au siège du ministère afin de prendre une série de mesures immédiates.

 

Parmi ces mesures, on notera que le degré de vigilance sécuritaire dans les ports maritimes a été élevé au niveau 2. Concernant le transport aérien, un changement a été effectué au niveau de l’accès supérieur de l’aéroport ainsi que la fermeture du pont supérieur. Seuls les voyageurs ont désormais le droit d’accéder au hall de l’aéroport, précise le ministre, appelant les accompagnateurs à être compréhensifs face à ces mesures.

Le ministère appelle aussi tous les citoyens à respecter ces mesures provisoires et compte sur leur compréhension et leur collaboration positive.

24/11/2015 | 22:03
1 min
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Commentaires (5)

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Myriam Ben Slama
| 25-11-2015 09:59
Ah ma Tunisie,
Te voilà étalée sur le sable,
Ton 'il ressort tout ensanglanté,
Ton nez saigne et ton cou est étranglé,
Je vois ton crâne explosé et la moitié de ton cerveau pleurant du sang,
Je vois tes pieds taillés, tes mains écorchées et ton dos tout égratigné.
Mais qu'est-ce-cela ?
Ton c'ur à demi découpé, sortant de ta poitrine comme pour prendre l'air,
Tes poumons tout noirs de peur et de rage reprennent leurs derniers souffles,
Tu as perdu ton si beau sourire africain,
Ton haleine sentant l'océan à disparu, remplacée par l'horrible odeur de brûlé,
Tes yeux crèvent chaque jours encore plus,
Que t'ont-ils fait ma Tunisie?
Qui a osé te traiter ainsi? Qui sont ces monstres sans c'ur qui t'ont amoché?
"Ne me laisse pas tomber ..." Tu me murmures.
"Jamais, dis-je, jamais Je ne t'abandonnerais"
'''' '''' ' ''' '''''.
'#'PrayForTunisia'

JOHN WAYNE
| 25-11-2015 06:01
Q-1 : La Turquie a abattu un Sukhoi Russe aux dessus de ses frontières avec la Syrie. S'agit-il d'un incident grave ou d'un incident aux conséquences limitées ?
JW : Il s'agit d'un des incidents les plus grave de notre époque contemporaine, encore plus grave que celui de la crise des missiles de Cuba ou de l'attaque de la Baie de Cochons car le contexte est entièrement diffèrent puisque la guerre en Syrie représente une guerre de nécessité pour la Russie qui défend son existence même. Au lendemain de la deuxième guerre mondiale, Moscou luttait pour une extension de l'influence communiste dans le Monde. Elle soutenait des états qui étaient soit communistes, soit des alliés militaires alignés ou non comme l'Egypte ou la Yougoslavie. L'Union Soviétique n'a jamais vécu de menace ou de guerre à ses frontières mêmes. Même la fin de la guerre en Afghanistan a été marquée par une entente qui permettrait un retrait des Soviétiques et un respect de ses frontières. Si les Etats Unis voyaient pendant la première guerre froide une menace du type de la théorie du domino qui ferait que des états joindraient le bloc communiste successivement de façon à encercler et à menacer l'existence même des Etats Unis, ce même théorème est celui qui anime la stratégie militaire de la Russie. La chute du régime de Bashar Al Assad signifierait la disparition d'un régime laïque tampon contre l'islamisme et l'exposition directe de la Russie à une guerre de Jihad qui s'étendrait a une grande partie de son territoire. Lors de la crise des missiles de Cuba, Washington a été confronté à une menace nucléaire dont la source était une ile située à vol d'oiseau de son territoire. La même menace existe aujourd'hui pour la Russie pour qui la Syrie est le dernier rempart avant une implosion possible des territoires Russes par un Jihad interne mais aussi externe. La Russie veut s'éviter un scenario macabre ou des milliers de Djihadistes étrangers franchiraient les frontières Russes et avanceraient vers Moscou avec l'aide de l'OTAN et des pétromonarchies du Golfe et d'Arabie.

Q-2 : Quelles sont les options possibles pour Moscou ?
JW : Dans une situation ou la Russie combat des Djihadistes Russes qui menacent de regagner le territoire et d'y débuter un Jihad sanglant, Moscou ne dispose que de peu d'options. La Russie ne peut en aucun cas faire marche arrière. Le contrôle du territoire Syrien par l'armée de l'air Russe représente une étape vitale dans cette guerre de survie. Moscou pourrait décider d'étendre l'espace de contrôle vital à sa survie au territoire Turque. Ce qui signifie que la Russie pourrait décider de la création d'une zone de sécurité a l'intérieur même du territoire Turque afin de protéger ses vols limitrophes de la frontière avec la Syrie et où se trouvent les factions rebelles loyales a Al Qaeda et qui disposent de la technologie militaire Américaine comme les missiles TOW. C'est dans cette zone que l'on retrouve aussi la plus forte concentration en conseillers militaires de la CIA et du Pentagone. Moscou peut, moyennant sa technologie de surveillance satellite couplée a sa technologie de missiles balistiques dont les plateformes sont ses destroyers et ses sous-marins, créer une véritable zone d'exclusion aérienne a l'intérieur du territoire Turque. Une option militaire qui forcerait Ankara a opter pour une retraite stratégique dans l'espoir de s'éviter un conflit militaire total avec Moscou. Sans le savoir, la Turquie s'est mise dans une situation dans laquelle elle ne peut que sortir humiliée, même si son but ultime est la création d'une confrontation directe entre l'OTAN et la Russie.

JOHN WAYNE
| 25-11-2015 06:00
Q-3 : Pourquoi la Turquie désire-t-elle une confrontation directe entre l'OTAN et la Russie ?
JW : Erdogan est en train de perdre sa guerre pour un Islam sunnite qui s'étendrait de Constantinople à l'Arabie Saoudite. La Russie par ses bombardements aux frontières Turques a enrayé le flot de pétrole de contrebande qui lie les territoires Nord de l'Irak et de la Syrie aux territoires Turques ou les hydrocarbures quittent ensuite pour le port d'Eilat en Israël. Les bombardements Russes renforcent les positions des Kurdes en Syrie qui rêvent d'un état indépendant. Erdogan est un homme qui joue ses dernières cartes. La victoire de Bashar Al Assad signifierait la fin des islamistes Turques et un renversement de pouvoir en Turquie au profit de l'armée et des Kamelistes. Une ville de Damas encerclée met Erdogan dans une position de force. Damas est le Stalingrad des Arabes et comme lors de cette bataille historique qui a opposé les Nazis aux Soviétiques, la victoire des Russes et de Bashar Al Assad pourrait déborder vers la Turquie et créer ce raz de marée Nationaliste que je mentionne depuis des années. La victoire de l'armée Arabe Syrienne signifierait un mouvement inverse du printemps Arabe qui touchera même Tunis et Rabat.

Q-4 : Quelles sont les autres options militaires possibles de Moscou ?
JW : La gravité de l'incident provient des raisons déjà énumérées ci-dessus mais il y a aussi le simple fait que Moscou déplore la mort d'au moins un de ses pilotes. Il s'agit d'un incident très fort en symboles. Les pilotes de chasse représentent l'élite de l'armée Russe. L'histoire de l'Union Soviétique est riche en pilotes qui devinrent des héros par leurs exploits lors de la seconde guerre mondiale comme par exemple Alexey Petrovich Maresyev qui fut amputé de ses deux jambes en combattant les nazis de son Polikarpov I-16, mais qui retourna au combat en 1943 en pilotant son avion de chasse avec des prothèses des jambes. Moscou pourrait opter pour des représailles de type « Shock and awe » lors desquelles des symboles du régime d'Erdogan seraient détruit par missiles balistiques. Une destruction totale du Palais d'Erdogan à Ankara par des missiles balistiques Russes qui pénètreraient la couverture en missiles Patriote Turques est une possibilité réelle aujourd'hui surtout qu'une telle destruction favorisait un changement de régime en Turquie. L'option de destruction nucléaire d'une ville qui serait le fief de DAECH est également une possibilité. Les Russes même s'ils sont humbles sont un peuple puissant et même si Erdogan et ses adeptes de l'Islam politique Turque se pensent en sécurité car ils disposent d'une protection théorique de l'OTAN, celle-ci ne les protègerait pas à temps en cas de confrontation militaire avec la Russie. La Russie pourrait décider très bientôt de lancer un message très fort au reste du monde.

F.M. Alias JOHN WAYNE
Diplômé d'Histoire et de Sciences Politiques de l'Université Paris-Sorbonne.
Ancien Fonctionnaire aux Ministères des Affaires Etrangères et de l'Intérieur Tunisiens des gouvernements d'Habib Bourguiba et de Zine El Abidine Ben Ali.
Diplomate de carrière et spécialiste de la sécurité et du renseignement.

les chevaux de l'apocalypse
| 25-11-2015 00:14
et les personnels des cafes et des bars qui sont en greve vont rester a la maison pour de bon...
les voyageurs n'ont pas le temps de siroter un cafe qui est mauvais de tte façon

me berbère
| 24-11-2015 22:17
c'est bien de prendre pareille initiative ,mais je ne suis pas optimiste car les terroristes sont les voleurs de bagages et ceux qui travaillent sur le piste et qui ont des casiers judiciaires bien garnis .
méfiance .