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Raoudha Karafi : La crise au sein du gouvernement a fait de l'ombre à la grève des juges
28/02/2017 | 15:12
2 min
Raoudha Karafi : La crise au sein du gouvernement a fait de l'ombre à la grève des juges

 

« La crise au sein du gouvernement et le remaniement ministériel ont relativement fait de l’ombre à la grève des juges » a indiqué, ce mardi 28 février 2017, la présidente de l’Association des Magistrats Tunisiens (AMT), Raoudha Karafi.

 

« On ne peut pas dire que la grève soit passée sous silence, cela dit nous avons été étonnés de voir que le chef du gouvernement n’y a fait aucune allusion lors de son intervention télévisée dimanche » a-t-elle ajouté.

 

Raoudha Karafi a estimé qu’un mystère plane sur la question de la mise en place du CSM et que cela fait maintenant trois mois que le dossier traine et que la signature de Youssef Chahed pour la nomination des juges est attendue. « Nous avons été surpris par l’annonce d’une initiative législative alors que la solution a été proposée par les juges au chef du gouvernement, qui voulait rester neutre sur la question et prôner un dénouement interne à la question » a expliqué la présidente de l’AMT.

 

« Le gouvernement doit expliquer pourquoi il a demandé une initiative qui émanerait du corps de la magistrature pour l’ignorer par la suite  et proposer une initiative législative» a poursuivi Raoudha Karafi, soulignant, dans un autre contexte, que la grève décrétée par les juges hier avait pour objet les revendications liées à la situation du secteur et le contexte actuel où « tout dialogue avec le gouvernement est interrompu ».

 

« Nous avons été accueillis par le ministre de la Justice une fois en septembre et depuis nos revendications sont au point mort. Le chef du gouvernement quant à lui n’a jamais reçu aucun haut responsable du secteur, la magistrature est absente et marginalisée » a affirmé la présidente de l’AMT.

 

Parmi les revendications des juges, la question de la rémunération a été évoquée par Raoudha Karafi, qui a souligné la nécessité d’octroyer aux juges un salaire qui leur permettre de vivre loin des pressions et des tentations et qui garantisse, ainsi, leur indépendance. Elle a précisé que la charge de travail des juges a exponentiellement augmenté depuis la révolution et que les moyens sont quasi-inexistants.

 

M.B.Z

 

28/02/2017 | 15:12
2 min
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Commentaires (5)

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pit
| 01-03-2017 14:12
C'est promis à la prochaine grève des juges tous les projecteurs seront braqués sur eux...même si cela déplait à ceux corrompus !!!

TOTO
| 28-02-2017 16:35
Il faut arrêter de déconner. Il faut interdire les grèves pendant 5 ans. Celui qui n'est pas content n'a qu'à laisser la place. Où on va. Il faut être vraiment débile pour penser que le pays va se remettre avec tous ces irresponsables. Déjà, les enseignants qui se mettent en grève pour un oui ou un non. Maintenant les juges, demain, El Baladia... Et que les responsables politiques arrêtent de nous bassiner avec la grève est un droit garanti par la constitution et bla bla. Si vraiment, ils veulent faire grève, qu'ils arborent un brassard rouge, et qu'ils travaillent surtout. Mais, ceux qui font grève, ce sont ceux qui ne veulent pas travailler, point à la ligne. Quelle honte

TMT
| 28-02-2017 16:30
Ce n'est pas de l'ombre ni même de la brume, c'est plutôt de la glace.
Enfin on se sent sevré de vos grèves !
Qu'il pleuve,qu'il vente, on s'en fout royalement....
On est en hibernation, ça va?!!

DHEJ
| 28-02-2017 15:51
Minin ya hassra ...


Et si l'État mettait quelques juges à la vente?

SSBSS
| 28-02-2017 15:38
Il faut arrêter ce délire, et interdire le droit de grève. Le droit de grève c'était super dans les mines, aujourd'hui tu es bon, efficace et compètent ou tu dégages'.Il est temps que le gov arrête cette politique de garantie d'emploi et l'emploi ce n'est pas un droit mais un contrat entre deux personnes (moral et physique). Dans le monde moderne, il y a plus de place aux syndicats, ni au grève'si tu n'es pas content, cherche ailleurs.
Le plus drôle en Tunisie, c'est les arguments du type, cette personnes est bonne parce qu'elle est « l'enfant de la société », la même entreprise qui ne réalise aucun bénéfice depuis sa création'.un délire Tunisien. C'est qui est aussi ridicule, c'est quand des personnalités politique qui n'arrête pas de blâmer le FMI pour toute les maux de la Tunisie, personne ne parle du tunisien qui ne travaille jamais, qui est diplôme mais pas forme, qui ne possède aucun sens d'analyse et qui n'arrête pas de faire la grève comme un enfant gâté.