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Quand des citoyens s'opposent à la fermeture définitive d'une librairie
27/01/2015 | 09:42
1 min
Quand des citoyens s'opposent à la fermeture définitive d'une librairie

C’est le 21 janvier 2015 que l’espace du Libr’Ere a annoncé via Facebook son intention de fermer ses portes à cause de difficultés financières. Une semaine de liquidation totale avait même été annoncée. Toutefois, plusieurs personnes ne l’ont pas entendu de cette oreille et se sont spontanément organisées pour tenter de sauver cette librairie. Ils se sont insurgés contre la fermeture du seul espace culturel du quartier Ennasr en comparaison avec la recrudescence des fast-food et des salons de thé.

Abir Riahi, fondatrice de l’espace, a mis en ligne un message le 26 janvier pour exprimer sa reconnaissance à ceux qui se sont mobilisés en disant : « la réactivité des lecteurs et amoureux du livre a été une surprise pour nous, voire même une secousse. Et c'est bien cela qui nous pousse aujourd'hui à réagir nous aussi. Nous ne pouvons plus tolérer cette décision, celle de lâcher prise. Cet espace a bien le droit de vivre et de continuer ». Elle annonce également qu’un concert aura lieu à la villa 78 ce samedi 31 janvier pour soutenir en précisant être ouverte à toutes les propositions afin de tenter de sauver cet espace culturel.

M.A
27/01/2015 | 09:42
1 min
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Commentaires (15) Commenter
la lecture n'est-elle plus de mise ?
drmohamedsellam
| 01-02-2015 18:36
la lecture n'est-elle plus de mise ?
La lecture n'est plus à la mode;elle est dépassée par le temps,puisque si la vie évolue,la lecture,au contraire,vit une période de marasme et de stagnation,c'est le temps de l'internet et de la télévision,ce n'est plus le temps de la lecture.Autres temps,autres m'urs.
La lecture est en crise ;la lecture est en état d'agonie ; la lecture est déjà morte et inhumée dans le nécropole de l'ignorance et de la matière putride..
Oui,personne ne s'intéresse à la lecture;.même la presse en général est clouée au pilori:on n'a plus le temps pour lire les extravagances des journalistes qui n'ont plus rien à faire..qui vomissent chaque jour le fiel de leur déception et de leur angoisse.
La lecture agonise;la lecture a expiré et elle a passé de vie à trépas et notre vie avec elle aussi.
drmohamedsellam
Mohasella15@gmail.com
Concert de soutien à la librairie
AMIS de la libraire
| 29-01-2015 14:23
https://www.facebook.com/events/552174808218224/553288041440234/?ref=notif¬if_t=event_mall_reply
@Mansour Lahyani |27-01-2015 16:36
Herr
| 28-01-2015 11:22
Une petite recherche sur google et voilà :
La Passion du Libr' ere, Ennasr II, Ariana
Av.Hédi Nouira, B.04, Résidence Yasmine
Quartier Ennasr II - 2092 Ariana.
+216 70 853 013
+216 28 853 021
riahi.abir@passiondulibrere.com
contact@passiondulibrere.com

Ils ont une page Facebook
Li peuple, Li grrrand peuple Tinisien
fatima
| 28-01-2015 09:08
a besoin de lire et d'écrire. Comme a si bien dit sonia ben toumia. Grande intellectuelle de l'ANC et férue de lecture en langue française.
Réponse à @Hayy Ibn Yagdhan
Abel Chater
| 27-01-2015 19:17
Réponse à @Hayy Ibn Yagdhan
Ta méthode de détourner les mots en direction de la mer morte, nous est bien connue chez une seule sorte d'êtres humains.
Nous les Tunisiens, nous nous connaissons dans tout ce que nous discutons. Lorsque nous parlons de choses que tu ne comprends pas, nous savons très bien qui viser, car la Tunisie est trop petite pour pouvoir la généraliser.
Les paysans se moquent eux-mêmes des leurs, pour le simple mot du «Ka» qui est prononcé chez eux en «Guè». A celui qui leur retourne avec le «Ka», ils lui reprochent de caqueter comme une poule (Kalakala). Donc, il n'y a jamais de moquerie entre Tunisiens au sujet de leur dialecte ou de leurs us et coutumes, d'une région à l'autre. Au contraire, nous les Tunisiens, nous sommes presque tous apparentés les uns aux autres de l'extrême sud à l'extrême nord, mais aussi, que nous nous aimons sans la moindre réserve.
Toutefois, lorsque quelqu'un naît, grandit et habite dans une zone rurale et rigide, avec tout ce qui s'ensuit d'animaux domestiques, de routes boueuses, de moyen de transport à dos d'âne, d'eau potable depuis les puits, de lumière à pétrole, d'Oueds et de montagnes et j'en passe, puis nous vient jouer au Papadhópoulos d'Athènes, qui ne connaît que le coton et la soie, en rallongeant les mots comme «Papppaaaaa» et «Mammmaaaaa», «Pizzaaaa» et «Lavazzaaaaa», au lieu de «Ommi» et «Baba» ou «Couscous» et «Burnous», là alors, tous les Tunisiens se distribuent réciproquement des clins d''il moqueurs.
Donc, avec ta tendance d'attiser le feu, là où il n'y a que de l'eau, tu nous montres qu'il est impossible que tu sois Tunisien.
A la prochaine.
Complément d'info, SVP !
Mansour Lahyani
| 27-01-2015 16:36
Fantastique nouvelle : "des citoyens, amoureux du livre et de la lecture, se sont mobilisés pour redonner vie à cet espace culturel", on croit rêver ! L'article est très clair, mais il y manque quelque chose d'essentiel : les adresses ! Je suis un habitant de l'Ariana, et je suis un furieux bibliophile. Malheureusement, je ne connais ni l'adresse de Libr'ère, ni celle de la Villa 78 ! Que faire, pour me rendre utile ?
@Abel Chater ou le dégoût de soi
Hayy Ibn Yagdhan
| 27-01-2015 14:45
Votre message perd de sa valeur avec des accusations sans fondements, des généralisations et des stéréotypes, tel que "des paysans arrivistes de toutes les regions rurales...n'acquièrent le vrai sentiment de responsabilité envers leurs enfants...".

On est tous du tiers monde et on baigne encore dans le sous developpement, vous croyez que les paysans sont moins "cultives" que vous mais on ne voit aucun signe de culture chez les non-paysans. Au moins les paysans produisent pour que vous puissiez consommer. Les paysans au service des bureaucrates.

La majorité des habitant de Tunis sont des ex-paysans, c'est l'histoire du 19 et 20 eme siècle.
Pour une société de zombies
Béchir Toukabri
| 27-01-2015 14:16
Assurément il y a des commentateurs qui ne voient pas plus loin que leur, qui aiment vivre comme des zombies, et d'autres qui rêvent.Mais quand on voie la réalité, les 1er semblent l'emporter: On ne vient se multiplier que les fast food,les café et les boutiques:Bref tous les composants d'une société de consommateurs zombies qui sont plus ignorants que les sociétés primitives.
Ennasr manque d'espace culturel
Jilani
| 27-01-2015 13:27
Je rêve de voir dans le quartier ennasr un espace culturel genre el theatro ou on peut voir des pièces de théâtre, les jeunes peuvent trouver un espace bibliothèque ou étudier. Malheureusement le quartier est plein de cafés et de fast food sans qualité et sans âme.
Réponse à @voyageur
Abel Chater
| 27-01-2015 13:11
Réponse à @voyageur
Mon ami, qui parle de Hamburger, de restaurant ou de pizzeria ?
Sache s'il te plaît qu'on croque des biscuits, du chocolat et même du «Kakki», mais jamais un casse-croûte, un Hamburger ou un plat tunisien.
Tu dois voir de quoi je suis entouré en lisant ou en écrivant. Le cerveau a besoin d'énergie. L'odorat a besoin de changement. L'estomac a besoin de liquide. Les yeux ont besoin d'avidité. La langue a besoin d'arôme. Et même les lèvres cherchent qui les embrasser.
Soyons honnêtes, soyons réalistes et soyons fidèles à l'esprit humain.
Merci beaucoup pour m'avoir répondu.