alexametrics
vendredi 26 avril 2024
Heure de Tunis : 01:26
Dernières news
Prochaine réunion à Carthage concernant le gouvernement d'unité nationale vendredi 1 juillet 2016
29/06/2016 | 16:19
2 min
Prochaine réunion à Carthage concernant le gouvernement d'unité nationale vendredi 1 juillet 2016

Le 3ème round des pourparlers autour de l’initiative présidentielle s’est tenu ce mercredi 29 juin 2016 au palais de Carthage en présence des 9 partis prenant part au dialogue : la coalition quadripartite au pouvoir  Ennahdha, Nidaa Tounes, Afek et l’UPL , les organisations nationales UGTT, UTICA et l’UTAP ainsi que les partis Al Moubadara, Al Massar, Al Jomhouri, le MPT et le mouvement Echaâb.

 

Houcine Abassi, secrétaire général de la centrale syndicale a indiqué, en marge des concertations de Carthage, avoir remis au chef de l’Etat la feuille de route codifiant les propositions de l’UGTT pour la formation prochaine d’un gouvernement d’unité nationale. Il a déclaré que la prochaine réunion de pourparlers aura lieu vendredi 1 juillet 2016 pour que « l’équipe d’experts en charge de la synchronisation des propositions de toutes les parties prenantes au débat national lise les copies et détermine la prochaine étape à suivre ». Il a ajouté que s’il y a accord sur le contenu des copies de chaque parti prenant part à l’initiative présidentielle alors le travail de formation du nouveau gouvernement pourra être amorcé.

 

Sur la cessation des grèves pour une période de 2 ans, Houcine Abassi indique qu’il n’est pas contre  cette trêve mais que le travail gouvernemental ne se limite pas à cette cessation et d’ajouter : « Où est ce que vous voyez des grèves en ce moment ? Et que dire à quelqu’un qui ne percevra pas son salaire à la fin de ce mois ? La trêve est un engagement de tous qui sera réalisable en fonction des travaux gouvernementaux à venir et de la stabilité sociale à atteindre »

Il a ajouté que c’est à l’ARP d’élaborer  ce projet et que la priorité du moment est la consolidation du dialogue national.

 

Rached Ghannouchi, leader du mouvement Ennahdha s’est également exprimé en marge des pourparlers à la présidence. Il a indiqué que quelque soit le changement du gouvernement ou des personnes travaillant au sein du gouvernement, si le dialogue ne mène à rien il n’y aura pas de vide à la tête du gouvernement. Il  a ajouté que Ennahdha est une partie du gouvernement actuel avec lequel elle collabore étroitement, selon ses dires « s’ il y a changement au sein du gouvernement alors Ennhadha changera , le dialogue doit permettre d’atteindre un retour de la confiance et à établir un nouveau pacte social entre les politiques et les organisations nationales, c’est ici que réside la nouveauté ».

 

Ridha Chalghoum, premier conseiller auprès du président de la République a annoncé que les 9 partis et organisations nationales prenant par à l’initiative ont dépassé leurs clivages et qu’un rapprochement des vues sur les aspects économiques et sociaux de l’initiative présidentielle est notable.

 

K.H

29/06/2016 | 16:19
2 min
Suivez-nous

Commentaires (6)

Commenter

DHEJ
| 29-06-2016 22:51
C'est lui qui va fixer le jour de l'aid !

dadilesage
| 29-06-2016 22:05
Enfin de compte,Ennahdha aura le beurre et l'argent du beurre.Le gourou finira vainqueur comme toujours et gardera son home Habib Essid et comme toujours le Bajbou dira qu'il n'avait pas d'autres choix.Tant que ce cancer des islamistes reste au gouvernement,la Tunisie ne pourra ni avancer ni réussir. Le Capital est lache.Les investisseurs ont raison de ne pas faire confiance aux islamistes qui sont,en plus,des incompetents...On continue à danser sur place.

alouane
| 29-06-2016 19:41
Seule l'union naationale est en mesure d'amorcer le redressement. Tous doivent faire des concessions aussi douleureuses soient-elles. L'exemple doit commencer par la recherche d'une solition media&ne aux problèmes qui se posent et qui sont à l'origine des tensions entre les syndicats et le gouvernementqui doit faire respecter ses attributions et combattre les tendances qui veulent l'en défaire. Les nominations de gouverneurs, délégués, directeurs généraux et fonctionnaires ne doivent pas faire l'objet de concessions, l'application de la loi, non plus car, un pays sans loi ne peut prétendre à la démocratie. Les problèmes des caisses sociale qui intérêssent tous les citoyens doivent petre résolus par des concessions réciproques et non au dépens des seuls travailleurs: augmentations de l'âge de la retraite oui, mais aussi faut-il trouver d'autres sources de revenus comme le reclame l'UGTT à juste titre. La reforme des lois sur la fiscalité est une obligation pour pouvoir prétendre à la paix sociale. Avocats, médecins,professions libérales et commerçants doivent contribuer à l'effort national et pays honnêtement leurs impots au de réchigner et de tout faire pour s'y dérober. L'unité nationale commence par là. Les reesponsables poliques et cadres administratifs doivent tous se soumettre aux lois du pays et faire la déclaration sur leurs biens imposée par la constitution. C'est celà la bonne gouvernance et la probité politique.

Alouane
| 29-06-2016 19:27
Seule l'union na

The Mirror
| 29-06-2016 17:03
Pendant que le pays continue sa chute dans tous les domaines, les macaques se réunissent tranquillement autour d'une table, pour se départager à couteaux tirés, les portefeuilles ministériels du prochain gouvernement, comme si changer un minable par un minable va redresser le pays.
Pourtant, au point où nous sommes, aucun changement ministériel, à quelque niveau que se soit, ne peut sortir le pays de l'enfer actuel. La solution radicale, constitutionnelle et efficace est pourtant claire, nette et précise : dissoudre le parlement et procéder à ds législatives anticipées. Le parti gagnant, prendra à lui seul le Gouvernement et le destin du pays, et assumera à lui seul, son succès ou son échec.

Le Demystificateur Universel
| 29-06-2016 16:42
Henri Queuille,avait dit un jour,que faire de la politique,ce n'est pas resoudre les problèmes,mais faire taire ceux qui les pose.Donc partager le gateau,se mettre ensemble pour traire la vache a lait,semble etre la trouvaille des politicards tunisiens.Or le probleme de la Tunisie est ailleurs:il est dans le fait que ce n'est pas une societé meritocratique,puisque ceux qui gagnent ne travaillent pas,et ceux qui travaillent ne gagnent pas.Trois institutions coutent au pays la peau des fesses,sans resultat notable:la presidence,le gouvernement,l'assemblée.Diviser le buget qui leur est consacré par 3 ou 4,serait une premiere etape.Si l'on s'obstine a poser de faux problèmes ,on ne trouvera que de fausses solutions;Mao tse tung,a dit que la bouse de vache est plus importante que les dogmes,puisqu'elle constitue un engrais.On n'est pas loin de dire que la bouse de vache est mieux......que ce a quoi vous pensez,chers lecteurs!