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Près de 2 millions de Tunisiens sont illettrés, selon Mohamed Trabelsi
08/09/2017 | 13:16
1 min
Près de 2 millions de Tunisiens sont illettrés, selon Mohamed Trabelsi

 

Le ministre des Affaires sociales, Mohamed Trabelsi, a affirmé que 18,8% des Tunisiens sont des illettrés, soit un peu moins de 2 millions de personnes qui ne savent ni lire et ni écrire convenablement.

 

Ces chiffres sont honteux, estime le ministre dans une déclaration à Jawhara Fm ce vendredi 8 septembre 2017, en soulignant l’importance de mettre une stratégie de lutte contre ce phénomène. Pour ceci, il faudrait mettre à jour les lois et les structures d'alphabétisation et d'apprentissage des adultes. Il faut une analyse de ce phénomène : raisons, régions, âges, sexes, etc., pour savoir comment intervenir et où.

 

M. Trabelsi indique, dans ce cadre que, ses services travaillent depuis quelques mois sur cette problématique et ont mis en place une nouvelle stratégie pour l'alphabétisation et l'apprentissage des adultes. Ce projet a été présenté aujourd’hui, dans sa version finale avant les dernières retouches, pour qu’il puisse être soumis prochainement à un conseil ministériel pour adoption.

 

I.N

08/09/2017 | 13:16
1 min
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Commentaires (36)

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Le Fouineur
| 09-09-2017 22:00
Ça se voit que vous n'avez pas lu attentivement mon texte. Je n'ai pas parlé des manuels de l'éducation nationale tunisienne dont j'ignorais le contenu. Et dans les établissements qui relèvent des ambassades de la France c'est le programme l'éducation nationale française. A mon époque les lycées français en Tunisie faisaient partie de l'académie de Paris et aujourd'hui en 2017 ils dépendent de l'académie de Marseille. Donc les manuels sont faits par des français pour les français. Et les gaulois sont les ancêtres des français. Et dans les écoles primaires on enseignait exclusivement l'histoire de France. Certes ils y avaient des mensonges qui ont été rectifiés dans les années 80 (Roland, Charles Martel etc). Tandis qu'au secondaire on enseignait toute l'histoire : Rome, Carthage, les guerres puniques, l'histoire de la Grèce, de l'Egypte, de la Mésopotamie, de l'Empire Ottoman etc. Quant à la seconde guerre mondiale, on l'étudiait en même temps que la première guerre mondiale, la révolution bolchévique et la crise de 1929 à mon époque en terminale et l'épreuve du bac était orale et aujourd'hui en première comme épreuve anticipée avec le français. Ça se voit que vous êtes trop impulsif. Lisez bien le contenu d'un texte, décelez une éventuelle lecture au second degré puis réagissez. Je ne réagis jamais aux insultes je laisse les autre juger.

HatemC
| 09-09-2017 20:23
Tu crois qu'un pays au lendemain de l'indépendance avait les moyen de changer ses manuels d'éducation en claquant des doigts ??? Révises ton argumentaires ... au lieu d'induire les Tunisiens en erreur ... ***... HC

HatemC
| 09-09-2017 20:13
Dans les Lycées Français on enseignait l'histoire de la France mais jamais nos ancêtres les gaulois ... c'est de la propagande ...
Je m'adresse à ceux qui n'ont pas connu cette période ... ce FOUINEUR est une pourriture .... il a le groin développé ... le plus gros de l'enseignement était la seconde Guerre Mondiale ... et cela en attendant que les manuels s'adaptent ... tu apportes une fausse information qui fait le lit des islamistes ... tu n'es qu'un propagandiste ... au lendemain de l'indépendance ... les Tunisiens ont été scolarisé en masse grâce à Bourguiba ... en attendant que les manuels s'adaptent ... tu crois p'tite chose que la Tunisie des années 60 avait les moyens d'adapter ses manuels scolaire ????? Illettré .... ton raccourci prouve ton ignorance ... HC

Le Fouineur
| 09-09-2017 18:16
Certes, personne ne pourrait contredire l'assertion : « que Bourguiba était un dictateur et de surcroit un mégalomane », mais il y a des vérités que personne ne pourra nier. J'ai lu quelque part qu'un lecteur durant sa scolarité en Tunisie au lendemain de « l'indépendance » étudiait l'histoire et la géographie de la France et non de la Tunisie. Pour les jeunes lecteurs de BN qui n'ont pas connu cette époque voici la vérité : Après l'indépendance la France a continué à gérer par le biais de son ambassade des écoles primaires, des collèges et 3 lycées et il lui reste aujourd'hui 2 celui de Mutuelville et de la Marsa, le Lycée Carnot a été cédé à la Tunisie dans les années 80. A l'époque de Bourguiba la scolarité dans les établissements français était gratuite pour les tunisiens et les français et payante pour les autres nationalités. D'ailleurs, aujourd'hui rien n'a changé, sauf qu'un tunisien doit payer des milliers de dinars pour y étudier. J'ai poursuivi toute ma scolarité au lycée Carnot et je récitais durant le cours d'histoire « nos ancêtres les gaulois ». Donc le père de notre bonhomme, comme mon père d'ailleurs aurait préféré pour son fils l'école française à l'école tunisienne. Concernant les établissements tunisiens, à cette époque l'enseignement était exclusivement en arabe pour les 2 premières années du primaire, et bilingues pour les 4 dernières. Concernant les études secondaires les élèves avaient le choix entre la section A arabisante (c'est ce que veut faire notre bonhomme aujourd'hui pour les enfants des autres et qu'il n'a pas fait pour lui à cette époque), la section B bilingue et la section C pour permettre aux gens qui ont poursuivi leurs études primaires dans une école française d'intégrer un lycée tunisien. Bourguiba était un dictateur mais le dollar s'échangeait contre zéro dinar 380 millimes, le Gourou est démocrate mais le dollar s'échange contre 2 dinars 500 millimes. Donc le dictateur mégalomane a servi l'économie nationale. Le Gourou est au service des harkis.

le berbère
| 09-09-2017 10:46
dans le bon vieux temps ou les camarades se disputent entre eux rien que pour une bonne note accordée en mathématiques à l'un de nous ou pour le partage des joueurs afin que le match soit équilibré entre nous enfants du "HOUMA" ,le chef de la cellule destourienne a choisit quatre bons élèves pour participer à l'éradication de l'ignorance de notre chère pays .étant jeune et irresponsable ,je n'arrive jamais à croire que je peux prendre en main une classe pleine de vieux et vieilles pour les faire apprendre à lire et écrire .LE FAMEUX LIVRE "KACEM YAHREH 'kacem laboure 'ÉTAIT UNE PREMIÈRE ÉTINCELLE ,UNE PREMIÈRE LUMIÈRE ALORS QU'UN CERTAIN JUPITER PARLE DE 50 année de dictature .je prend ce monsieur soit comme irresponsable soit comme un Cyber collabo-robotique qui reprend le même refrain pour dire que BOURGUIBA EST MAUVAIS ALORS QUE SON GOUROU EST L'ATTENDU DU CIEL .
morale de l'histoire :j'étais fière de transmettre mon très modeste savoir aux tunisiens qui n'ont jamais les moyens d'aller à l'école pendant l'occupation .
@hatem ;sans toi les brebis égareés veulent attaquer les loups

mounir
| 09-09-2017 10:46
Il faut y ajouter les victimes de la politique d'arabisation qui ne connaissent que la langue arabe et qui pour moi sont aussi des illettrés

Abel Chater
| 09-09-2017 10:11
Il y a même des Français qui ne sont pas au courant, que l'école ne trouva sa pratique populaire chez eux, qu'à partir de 1930 seulement, au moment où l'école populaire coranique existe depuis les quatorze siècles de l'Islam. Le Coran est l'unique repère linguistique, phonologique, grammatical, syntaxique, sémantique, vocabulaire, prosodique, pragmatique, etc., pour l'ensemble de la langue arabe, qu'on étudie aux Arabes aux Musulmans et au monde entier. C'est pour cela que l'analphabétisme ne fut réalité qu'en Europe. L'analphabétisme était inconnu chez les Arabes. Au contraire, l'art, la médecine et le poème faisaient partie de leurs quotidiens lorsque les Européens gîtaient dans les grottes.
Vint l'indépendance de la Tunisie en 1956, où le défunt dictateur déchu Bourguiba remit aux Français, toutes les vraies rênes de la commande derrière les coulisses de notre pays. Le rêve des colonisateurs français, de franciser la Tunisie devint réalité par le biais du défunt dictateur déchu Bourguiba. La Tunisie indépendante commença à virer vers une identité bâtarde en direction de la France. Tous les projets français qui ne purent être réalisés suite à l'opposition du peuple tunisien sous son occupation, furent réalisables sous la dictature de Bourguiba. Parmi eux le cimetière du Jallèz et l'abolition des écoles coraniques (Kottèb). La langue française devient obligatoire dans les écoles «tunisiennes» et les écoles coraniques furent interdites par Bourguiba après quatorze siècles de leur existence. Les instituteurs et éducateurs français nous poussèrent comme des champignons et se ruèrent vers la Tunisie par myriade. «Des Coopérants» nous disaient-ils, sans nous avoir expliqué où résidait leur coopération, alors que nos frères égyptiens, irakiens et syriens étaient fin prêts à nous réformer notre système d'éducation en notre langue maternelle l'arabe. Je me rappelle avoir passé des années à apprendre la géographie et l'économie de la France, sans pour autant n'avoir dépassé le nombre des oliviers et la hauteur du Mont Chaânbi, pour mon propre pays et pour ma propre patrie la Tunisie indépendante. Beaucoup de Tunisiens te parleraient de la géographie de la France, sans jamais l'avoir visitée, mais ne pourront te dire ce qui se trouve derrière la Tunisie du côté africain. Une colonisation par excellence.
Cette suite a transformé les Tunisiens en un peuple de peuplades sans le moindre repère linguistique.
«Énè emchite hier lilpizzéria métèaâ le salaud Aâloulou. Aâtani pizza kif sa figure. Mon Dieu, combien itghachicht aâlih!!!».
Un tel langage ne pourra avoir d'identité, ni même qu'il soit intégré dans n'importe quelle éducation littéraire. C'est le proxénète qui parle à ses protégées. C'est pour cela qu'il faudra d'abord donner une identité à notre pays par le biais d'une seule et unique langue comme partout dans les pays européens. Tous les pays européens possèdent leur propre langue qu'ils parlent depuis la naissance jusqu'à la fin de leurs études universitaires. Que le gouvernement tunisien choisisse une seule langue entre l'arabe et le française et qu'on n'utilise que cette langue dans notre quotidien depuis la naissance et dans nos études depuis l'école primaire, afin que nos enfants trouvent leur repère dans la vie. Sinon, de quel illettrisme et de quel analphabétisme nous parlent-ils donc?
Celui qui sait lire et écrire l'arabe, mais qui ne connait aucun mot de français, est-il illettré chez les Harkis des colonisateurs, qui se sont moqués du gouverneur de Sousse, parce qu'il ne maitrisait pas bien la langue française, alors qu'en sa propre langue arabe, il les piétine et les ridiculise tous ensemble?

Forza
| 09-09-2017 08:53
On a fait trop de propagande de la réussite de l'éducation depuis l'indépendance. La réalité est autre, depuis longtemps on savait que le taux d'analphabétisme est beaucoup plus élevé que dans d'autres pays de la région, palestiniens, la Jordanie, la Lybie, le Koweït pour ne nommer que quelques exemples. La qualité de l'éducation est aussi mauvaise, il y'a des gens qui quittent l'école après 6 ou 9 ans et qui sont pratiquement analphabètes.

Benje
| 09-09-2017 08:13
Comme le signale certains commentateurs il une différence dans les direntes définition de l'ignorance (Jahl) . Un analphabète c'est quelqu'un qui ne s'est pas lire l'alphabet arabe au moins donc il n'est pas allé à l'école du tout ou presque c'estait le cas de nos grand mère autrefois et les filles des régions rurales encore maintenant conservatrices et religieuses ! Un illettré c'est quelqu'un qui ne sait pas lire une phrase entière ou un texte et comprendre le sens c'est du niveau du collège c'est le cas de la majorité des tunisiens qui n'ont pas fréquentes les lycées et avoir ou atteint la bac , les instruits possèdene un diplôme du supérieur et sont sensés être bilingues au moins .
Il est absolument vrai que le tunisien même les instruits ne lisent pas au moins le journal C'est culturel le tunisien appartient à une société de l'orale pas de journaux pas de courrier car il n'y a pas de courrier sauf dans les grandes villes et la majorités des actes et transactions mobilières et immobilières se font oralement pas d'écrit quand à lecture des livres pour le plaisir et se cultiver c'est loin d'être une habitude chez nos compatriotes ! la solution c'est transformer ces mosquées en centre culturels Ave un espace dédiée à la prière ...
Quand à compter et au calcul mental surtout c'est un problème universel ce manque de ce savoir dans toute les sociétés du monde c'est la faute de la calculette et du portable doté de calculatrice . ma grand mère et ma mère étaient analphabètes mais savaient compter et calculer correctement !
Mais en France ce problème d'illettrisme est pris en charge par la société civile et associations je sais de quoi je parle je participe dans une association de retraites bénévoles à donner des cours d'alphabétisation deux heures par semaines. Curieusement mes élèves si j'ose dire ( quarante d'enseignements à l'université ) sont les migrants et les dames maghrébines principalement . Alors messieurs les retraites et enseignants résident aux pays et commentateurs sur ce site au lieu de s'insulter et rejeter la faute sur l'état faites quelques choses !

Fehri
| 08-09-2017 23:53
D'apres ces statistiques nous nous sommes pas avances d'un pouce, toujours 2 millions.