Le troisième congrès du syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a démarré, samedi 19 avril 2014 à Tunis. Six candidats indépendants et deux listes se disputeront la présidence du SNJT.

L’actuelle présidente du SNJT, Néjiba Hamrouni, a rappelé les nombreuses tentatives de dompter le secteur journalistique durant les trois ans qui ont succédé la révolution par les responsables politiques, rapporte la TAP.
M. Hamrouni a certifié que le combat pour la liberté de la presse continue, en soulignant que le bureau sortant avait œuvré à s’acquitter de son rôle national, outre son rôle syndical. Elle a ajouté, lors de la séance d’ouverture que le SNJT, « parallèlement à la bataille de la transition démocratique, a mené le combat de la liberté d’expression, de presse et de création ».

La présidente du syndicat a également assuré que le SNJT a taché de défendre les causes des journalistes, et ce, malgré la résistance à l’application de la loi venant des gouvernements successifs ainsi que certains responsables médiatiques dont la seule préoccupation réside dans le profit.
Par ailleurs, Mme Hamrouni a mis en exergue « l’absence de culture d’autorégulation », en enregistrant plusieurs dépassements à la déontologie dans le secteur médiatique. Elle a en outre assuré que vis-à-vis de cette situation, le SNJT « s’est employé à mettre en place une stratégie de reconstruction et de restructuration qui a d’ores et déjà donné des résultats positifs ».


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