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Noureddine Taboubi : Lancement imminent des négociations sur les augmentations salariales
15/01/2018 | 13:31
1 min
Noureddine Taboubi : Lancement imminent des négociations sur les augmentations salariales

 

Le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi a affirmé ce lundi 15 janvier 2018, en marge des travaux du congrès régional de l’UGTT à Kairouan que la Loi de finances 2018 était une loi injuste qui nuisait à la classe démunie et moyenne.

 

Dans une déclaration accordée à Jawhara Fm, il a dans ce sens, souligné que certaines mesures devraient être prises afin de dépasser cette crise sociale, notamment l’augmentation des montants des allocations versées au profit des familles nécessiteuses, des pensions de retraite, ainsi que l’augmentation du salaire minimum interpersonnel garanti (SMIG) et du salaire minimum agricole garanti (SMAG).

« Les négociations sociales autour des augmentations salariales dans les secteurs public et privé débuteront pendant le 1er trimestre de l’année actuelle 2018. De ce fait, plusieurs dossiers prioritaires seront traités notamment le règlement de la situation des ouvriers de chantiers, ainsi que les ouvriers bénéficiaires des mécanismes 16 et 20. Il s’agit en outre, de régler la situation des individus fichés par la police, des enseignants remplaçants du secondaire et du primaire aussi bien que le dossier des martyrs et blessés de la révolution », a-t-il martelé.

 

B.L

15/01/2018 | 13:31
1 min
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Commentaires (24)

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pit
| 16-01-2018 11:57
Quand nous toucherons 5000 dinars par mois et que nous paierons notre pain 100 dinars et que nous devrons aller faire nos courses avec une brouette en guise de porte monnaie M. Taboubi sera peut-être satisfait...on fait partie du "Pacte de Carthage"(expression forte, qui en impose, qui impressionne, contrairement la mentalité mesquine des signataires de ce pacte qui n'a aucun sens et que personne ne respecte) quand cela arrange la Centrale syndicale sinon et comme tout un chacun on est prêt à cracher dans la soupe que l'on mange et à ne travailler que pour ses intérêts personnels sans se soucier de l'intérêt commun et de l'avenir de notre pays...la Tunisie! Messieurs, essayez de voir un peu plus loin que le bout de votre nez et arrêtez de tirer sur la corde...elle est cassée et vous avez votre part de responsabilité...un jour l'histoire vous jugera; vous, et vos semblables!!!

Abidou
| 16-01-2018 00:11
Attention ces syndicalistes sont des RAPACES PROFITEURS EGOISTES QUI POUSSENT A LA FAILLITE , NI PLUS NI MOINS . Ils sont ridicules car en cas de faillite dont on est pas loin les PREMIERS PERDANTS SE SONT LES OUVRIERS . .Pourquoi ils demandent ca maintenant ? Sachant si Chahed fragilise' ils poussent pour avoir des faveurs ! ILS RESSEMBLENT A DES TRAITRES donnant des coups de couteau dans le dos . Antipatriotes affames et irresponsables . Ils doivent se taire .

FOUED
| 15-01-2018 20:46
la centrale syndicale mène une politique irresponsable vis à vis l économie nationale , elle a choisi une ligne populiste pour soit disant être à l écoute des travailleurs , mais le constat de l 'échec de sa surenchère salariale est flagrante , les salaires depuis l indépendance n ont jamais été aussi élevés ,et le pouvoir d achat n a jamais été aussi bas , la centrale et les patrons dont le gouvernement jouent au chat et au souris , chaque augmentation de salaire est rattrapée par une augmentation des prix qui anéantie l'effet des augmentations salariales ,notre pays a besoin de reformes ^profondes si on veut éviter la faillite de notre pays, des reformes qui laisseront un certains nombre de salaries sur le carreau, il faut expliquer aux fonctionnaires et autres qu-ils ne peuvent pas continuer à travailler 2 ou 3 heures pour se faire payer 8,il faut une période ou le droit de gréve pour des motifs salariaux doit être suspendu, le temps que la machine économique commence a reprendre, il faut que le gouvernement ait le courage à nos sur diplômés qu'ils n auront pas tous la possibilité de travailler dans le domaine de leur études et qu'il fasse le nécessaire pour leur donner les moyens de monter leur projets ou leur offrir une autre orientation ou il y a plus de possibilité de travail, notre pays vit un moment de grand flottement qui ne peut qu être nocif pour notre pays , autant la révolution tunisienne a envoyé au monde un très bon écho de la Tunisie , autant ces gréves sans fin et ces et ces manifestations qui ne s arrêtent jamais , dégrade l image de notre pays dans le monde et fera à coup sur perdre à notre pays d éventuels investisseurs étrangers .

TeTeM
| 15-01-2018 20:18
Normalement, les prix des produits courants sont fixés par le secteur marchand! Il ne faut pas être ingrat et remercier l'état de subventionner les produits de première nécessité !

La hausse des prix? Vous croyez que le pain il se fait seul? Le prix des matières premières augmente et le boulanger, il est comme vous, lui aussi veut sa petite augmentation. Alors oui, c'est normal et logique que le prix augmente un peu. Et plus vous voudrez être augmenté et plus le boulanger voudra lui aussi avoir plus de sous !

En attendant, la différence de prix entre ce que ça coute vraiment et ce que vous payez c'est l'Etat qui le paye ! Il faudrait sans doute ne pas l'oublier !

Pour les autres biens, ils sont fixés par le secteur marchand. Alors oui, les taxes peuvent avoir un impact mais pas que... le producteur/vendeur peut lui aussi décider d'augmenter ses prix ! Et plus vous voudrez être augmenté et plus il vendra cher car à productivité égale, ben ça lui coute plus cher !

Pour ce qui est des fonctionnaires vous avez raison. Mais tant que vous n'aurez pas compris qu'il ne faut plus graisser les pattes de ces personnes, le système continuera. Quand plus personne n'est disposé à payer alors plus personne n'osera demander!

TeteM
| 15-01-2018 19:36
Je vais choquer mais tout n'est pas à jeter dans les revendications de l'UGTT. Le Monopole de fait est à combattre car elle peut faire qu'une entreprise deviennent "pricemaker" au lieu d'être "pricetaker".

En d'autre terme, une entreprise qui est seule sur le marché, va fixer son propre prix au lieu de prendre le prix d'équilibre du marché (celui qui maximise l'offre et la demande).

Monopole = prix élévés. Le combattre me semble donc logique sauf dans certains secteurs aux couts élevés (cas de la STEG par exemple).

En ce qui concerne l'augmentation du SMIG, la revendication est aberrante surtout quand on sait que l'UGTT a nettement contribué à détruire le secteur industriel du pays. On ne peut pas combattre une hausse des prix par une hausse du SMIG. Petit cours d'économie pour les nuls !

1/ La hausse du SMIG ne va augmenter que les salaires de ceux qui sont sous le SMIG. Ce qui étaient un peu au-dessus vont devenir des SMIGard leur salaire n'augmentant pas ! La hausse du SMIG n'est qu'une hausse des salaires qui sont au niveau du SMIG actuel ou de ceux qui passent sous le nouveau SMIG ! Rappelons aussi que le SMIG n'est pas payé par l'état mais les employeurs !

2/ Le salaire est donc payé par l'employeur. Une hausse du SMIG engendre une hausse de charges supportées par l'entreprise. A productivité égale, la hausse du SMIG fera soit baisser les revenus des entreprises qui n'emploieront plus (avec comme conséquence le chômage), soit se répercuter sur le prix de vente. Or, les protestations sont centrées sur la hausse des prix. Il n'est pas cohérent de prôner la hausse du SMIG pour lutter contre la hausse des prix. Ceci est une mesure inflationniste. La hausse du SMIG n'est possible que si elle s'accompagne d'une croissance forte et surtout d'une hausse de la productivité.

3/ Pour augmenter la productivité (= plus de revenus pour l'entreprise et donc plus de salaires et plus d'emplois), il faut des salariés qui travaillent et qui travaillent vite et bien. Or le Tunisien est, bien que qualifié, fainéant ! En outre, sous l'impulsion de l'UGTT, le nombre de jour de grève et débrayage ont augmenté faisant engendrant de grave perte financière et de compétitivité pour nos entreprises. A noter qu'une perte de compétitivité induit un cout supplémentaire pour les entreprises et donc in fine une hausse de prix. Il en est de même pour toutes les grèves. Ce droit légitime doit être utilisé à bon escient.

En conclusion, je dirai que la situation actuelle et la hausse des prix est essentiellement dû à l'UGTT.

Akssil
| 15-01-2018 19:36
Ceux ou celles qui sont contre l'augmentation salariales (je parle de ceux qui mettent leurs commentaires ici), sont en effet nos concitoyens tunisiens richards, excessivement riches mais qui sont des hors la loi, ce sont justement des vagabonds à l'instar des contrebandiers mais ils sont "intellectuels", et ces deux types de tunisiens(les contrebandiers et les "intellectuels") réunis ont ruiné notre pays puisqu'ils payent aucun sous à l'impôt et pire encore ils font "fuire" devise à leurs comptes à l'étranger en plus du blanchiment d'argent, résultats directs inflation et dépréciation du dinars. Alors merci de bien vouloir éviter de donner votre avis sur ce sujet et gardez votre temps précieux dans la gestion de vos comptes et patrimoine.

TeTeM
| 15-01-2018 19:36
Une fois n'est pas coutume je vais me permettre un copier coller de ma réponse de la semaine dernière.

TeTeM
| 15-01-2018 19:31
Ce n'est pas propre à la Tunisie mais le problème des syndicats est que leur représentant n'ont pas conscience des différents mécanisme économique. Alors, oui en revendiquant plus de choses pour les travailleurs, ils sont dans leur rôle mais dans le contexte actuel c'est contre productif.

Je ne parlerai même pas d'Union Nationale mais comme je l'ai dis la semaine dernière, l'UGTT est pour moi le principal responsable de la hausse des prix car, de tels augmentations ne peuvent avoir que des effets inflationnistes.

Je ne suis pas contre une hausse des salaires mais pas dans un contexte de grêves à répétition et de baisse de la productivité des travailleurs !

lechef
| 15-01-2018 19:29
Oui , C'est une idée de niveler tous les salaires au smig quel que soit l'emploi occupé et chacun utilisera son cerveau pour en sortir et boucler le mois.
C'est une bonne idée dans la mesure où ce système est très simple et ne dépend pas ni du niveau académique , non plus de la spécialité et non de l'expérience.
Cette équité qui n'aura comme base que 'xtous pour la patrie 'x appliqué pour seulement deux années nous mènerait à la richesse de notre pays avec l'excédent du budget sera alloué à l'investissement dans l'enseignement,la santé l'industrie,.....
Mais ceci nécessité beaucoup des décisions courageuses et un excellente volonté du peuple qui ne devrait pas etre égoïste.

TeTeM
| 15-01-2018 19:26
Vous avez tout compris et j'abonde dans votre sens sauf sur un point. J'estime que la chute du dinars peut être une opportunité pour l'export ! Nos produits deviennent moins cher exprimé en monnaie étrangère ce qui nous offre une compétitivité prix !

Mais pour exporter, il faut produire et pour produire, il faut.... TRAVAILLER !