Merci beaucoup cher Nestor !
Très bonne journée
Nidaa Tounes est le parti fort du pays, celui qui fait ami-ami avec Ennahdha et qui gouverne et décide. C’est le parti qui « doit assumer ses responsabilités », le parti vainqueur des élections, le parti qui rassemble, qui offre une alternative, un véritable changement. Ce parti sauvera le pays.
Vous y croyez, vous ?
Mesdames et messieurs, bienvenue dans le petit monde enchanté de Nidaa Tounes. Un parti créé autour d’un capharnaüm d’idées et de personnes. Seul leitmotiv, contrer un autre parti : Ennahdha. Sauf qu’Ennahdha est aujourd’hui devenu son premier allié.
Nidaa est un parti si bien structuré et ayant des bases tellement démocratiques qu’un comité exécutif décide, de son propre chef, de limoger le directeur exécutif et qu’une commission juridique vient, ensuite, geler les adhésions de tout le comité exécutif. Le même directeur exécutif affirme que le comité exécutif est juste un bout de papier qui n’a aucune valeur légale. Vous y comprenez quelque chose ? Vous avez bien de la chance, parce que personne ne semble avoir les nerfs assez solides pour suivre.
Chez Nidaa, une position est prise, via un communiqué officiel, par l’un des deux comités avant qu’un autre des comités vienne le désavouer. Non pas, car sa position est différente. Non, tous les deux sont d’accord sur certains points, mais car le deuxième comité estime qu’il est le seul à pouvoir parler au nom du parti. Le premier pense d’ailleurs la même chose.
Mais en fait, qui parle au nom du parti ? Est-ce son comité exécutif ou alors celui politique ? Le premier se présente comme le comité de sauvetage ou de salut, chargé de réunir toutes les parties autour de la même feuille de route en vue d’organiser un congrès auquel tous pourront participer. Ensemble. Le deuxième se dit être le seul à abriter les structures légitimes émanant du Congrès de Sousse et pouvant s’exprimer au nom du parti.
Scindé en deux après le triste Congrès de Sousse, Nidaa continue de se diviser. Comme des enfants qui se chamaillent pour un même jouet, les deux clans veulent la même chose, mais chacun veut la tenir en premier et voir son nom gravé dessus.
L’ensemble de la scène politique vient animer les plateaux radio et TV et les colonnes des journaux pour dire que ce n’est pas lui qui gouverne et pour « appeler les autres à assumer leurs responsabilités ». Ceux qui sont au pouvoir. Et ceux-là, c’est surtout Nidaa Tounes, parti communément admis comme étant celui au pouvoir et à gouverner (avec Ennahdha). Mais que gouverne-t-il au juste ? Qu’attendre d’un parti qui n’est même pas capable de se gouverner lui-même ?
A l’heure actuelle, selon le dernier sondage Sigma, Nidaa serait le parti le plus populaire aux prochaines élections, autant législatives que municipales. Si les gens vont encore commettre la « bêtise » de voter pour ce même parti, c’est tout simplement car aucune autre alternative ne s’offre à eux. Une sorte de « vote utile », encore et encore, devant les autres partis qui se cassent les dents les uns après les autres.
On annonce la naissance d’un front politique républicain rassemblant toutes les composantes de la scène politique autour d’une même idéologie. Hormis Ennahdha et satellites évidemment. Plusieurs discussions et arrangements se tiennent chaque jour afin d’en dessiner les contours.
Serait-ce une pâle copie de l’Union pour la Tunisie qui s’est construite comme un front électoral mais s’est disloquée avant même les élections de 2014 ? Partie en sucette car Nidaa, une de ses principales composantes, a décidé de lui fausser compagnie afin de « gouverner seul ».
Aujourd’hui, Nidaa ne gouverne pas seul. Plusieurs parties gouvernent toutes en même temps à l’intérieur de Nidaa et personne ne sait qui gouverne au juste.
L’urgence aujourd’hui n’est pas de reproduire les erreurs de 2014 mais de redonner vie à un parti qui se présente comme une réelle alternative.
Vous y croyez, vous ?
Nidaa Tounes est le parti fort du pays, celui qui fait ami-ami avec Ennahdha et qui gouverne et décide. C’est le parti qui « doit assumer ses responsabilités », le parti vainqueur des élections, le parti qui rassemble, qui offre une alternative, un véritable changement. Ce parti sauvera le pays.
Vous y croyez, vous ?
Mesdames et messieurs, bienvenue dans le petit monde enchanté de Nidaa Tounes. Un parti créé autour d’un capharnaüm d’idées et de personnes. Seul leitmotiv, contrer un autre parti : Ennahdha. Sauf qu’Ennahdha est aujourd’hui devenu son premier allié.
Nidaa est un parti si bien structuré et ayant des bases tellement démocratiques qu’un comité exécutif décide, de son propre chef, de limoger le directeur exécutif et qu’une commission juridique vient, ensuite, geler les adhésions de tout le comité exécutif. Le même directeur exécutif affirme que le comité exécutif est juste un bout de papier qui n’a aucune valeur légale. Vous y comprenez quelque chose ? Vous avez bien de la chance, parce que personne ne semble avoir les nerfs assez solides pour suivre.
Chez Nidaa, une position est prise, via un communiqué officiel, par l’un des deux comités avant qu’un autre des comités vienne le désavouer. Non pas, car sa position est différente. Non, tous les deux sont d’accord sur certains points, mais car le deuxième comité estime qu’il est le seul à pouvoir parler au nom du parti. Le premier pense d’ailleurs la même chose.
Mais en fait, qui parle au nom du parti ? Est-ce son comité exécutif ou alors celui politique ? Le premier se présente comme le comité de sauvetage ou de salut, chargé de réunir toutes les parties autour de la même feuille de route en vue d’organiser un congrès auquel tous pourront participer. Ensemble. Le deuxième se dit être le seul à abriter les structures légitimes émanant du Congrès de Sousse et pouvant s’exprimer au nom du parti.
Scindé en deux après le triste Congrès de Sousse, Nidaa continue de se diviser. Comme des enfants qui se chamaillent pour un même jouet, les deux clans veulent la même chose, mais chacun veut la tenir en premier et voir son nom gravé dessus.
L’ensemble de la scène politique vient animer les plateaux radio et TV et les colonnes des journaux pour dire que ce n’est pas lui qui gouverne et pour « appeler les autres à assumer leurs responsabilités ». Ceux qui sont au pouvoir. Et ceux-là, c’est surtout Nidaa Tounes, parti communément admis comme étant celui au pouvoir et à gouverner (avec Ennahdha). Mais que gouverne-t-il au juste ? Qu’attendre d’un parti qui n’est même pas capable de se gouverner lui-même ?
A l’heure actuelle, selon le dernier sondage Sigma, Nidaa serait le parti le plus populaire aux prochaines élections, autant législatives que municipales. Si les gens vont encore commettre la « bêtise » de voter pour ce même parti, c’est tout simplement car aucune autre alternative ne s’offre à eux. Une sorte de « vote utile », encore et encore, devant les autres partis qui se cassent les dents les uns après les autres.
On annonce la naissance d’un front politique républicain rassemblant toutes les composantes de la scène politique autour d’une même idéologie. Hormis Ennahdha et satellites évidemment. Plusieurs discussions et arrangements se tiennent chaque jour afin d’en dessiner les contours.
Serait-ce une pâle copie de l’Union pour la Tunisie qui s’est construite comme un front électoral mais s’est disloquée avant même les élections de 2014 ? Partie en sucette car Nidaa, une de ses principales composantes, a décidé de lui fausser compagnie afin de « gouverner seul ».
Aujourd’hui, Nidaa ne gouverne pas seul. Plusieurs parties gouvernent toutes en même temps à l’intérieur de Nidaa et personne ne sait qui gouverne au juste.
L’urgence aujourd’hui n’est pas de reproduire les erreurs de 2014 mais de redonner vie à un parti qui se présente comme une réelle alternative.
Vous y croyez, vous ?