Le journaliste Nasreddine Ben Hadid est revenu, lundi 6 octobre 2014, sur sa déclaration au cours de l’émission « A celui qui ose seulement », où il a affirmé qu’il est honoré par son amitié avec Abou Iyadh. Il a toutefois souligné que le susnommé n’est pas encore condamné par les tribunaux et ne devrait pas être taxé de terroriste pour l’instant.

M. Ben Hadid a tenu à présenter ses excuses à ceux qui ont « mal compris ces propos ». Il a indiqué qu’il n’avait aucune intention de blanchir, défendre ou minimiser le danger du terrorisme : « Je voulais présenter ma position qui fait la part des choses entre sa profession et sa relation personnelle. Après, on est tous égaux devant la Loi ».

Par ailleurs, Nasreddine Ben Hadid a expliqué que ce qui l’a incité à un tel comportement, n’est autre que ce qui se passe dans le pays, tant au niveau des crimes restés impunis durant l’ancien régime et la révolution, et les deux poids, deux mesures appliqués après pour différencier un crime d’un autre.

Selon le journaliste, sa réaction a été également motivée par le silence frappant et douteux, face à des déclarations faites par des responsables comme Sahbi Jouini ou Fardi El Béji. Finalement, M. Ben Hadid a exprimé son espoir de voir s’ouvrir les dossiers du terrorisme, qui permettront de révéler toute la vérité, sur les agissements des uns et des autres.