« Le président de la République ne peut pas faire grand-chose pour dévoiler la vérité dans l’affaire de l’assassinat de Mohamed Brahmi, car il est soumis à de grosses pressions, aussi bien intérieures de la part des partis de l’alliance au pouvoir, qu’extérieures », a déclaré M’barka Brahmi, députée et veuve du martyr.
Et d’ajouter dans une déclaration accordée à Shems Fm ce mardi 18 juillet 2017 lors d’une cérémonie à l’occasion de la 4ème commémoration de l’assassinat de son mari, que le président de la République n’a pas beaucoup de prérogatives tout en accusant « l’Etat de couvrir la vérité sur le meurtre commis du temps de la Troïka par les Frères musulmans qui sont, aujourd’hui, les alliés du parti du chef de l’Etat ».
La députée conclut que si les autorités avaient la volonté de parvenir à la vérité, elles l’auraient fait, « mais les alliances et les pressions politiques intérieures et internationales les en empêchent ».
S.H
Commentaires (13)
CommenterDaww7i yé Mbarka
Tôt ou tard, çà se saura.
C'est scandaleux,et inacceptable!!!
Ils nous cassent tous les pieds avec leurs "pressions"
Y en a plus que marre à la fin de ce genre de déclaration dans le vide, devenues l'arme ultime des uns et des autres pour justifier tout et n'importe quoi !
Toujours beaucoup de courage...
Et on peut lui faire confiance, la preuve en est que le frérot chater se sent obligé de la salir !
FAUX-FUYANT !
N'est-ce-pas plutôt un manque de courage politique , car tout le monde sait et se doute fortement de qui a fait quoi , y compris les chancelleries étrangères .
Qu'y a-t-il d'autres au-dessus d'un président ?
Mais la tergiversation permanente fait partie de notre nouvelle classe politique , qui a peur comme de son ombre de s'attaquer aux problèmes afin de les résoudre , une fois pour toutes . Elle préfère laisser pourrir les situations !
Et puis il y a cette contradiction en vous Mme , et cela malgré votre courage et votre dignité , car vous accusez les Frères musulmans ou les islamistes , mais vous portez quand même leur " uniforme " de fonction , contrairement à la Tunisienne Bourguibienne et républicaine libre !
Bon courage à vous et puisse un jour l'état vous rendre justice une bonne fois pour toutes !
Où est le Procureur de l'Etat tunisien pour mettre en responsabilité de telles déclarations, qui ébranlent toute la confiance du peuple tunisien en sa Justice et en le sérieux de ses institutions?
Dans l'article de BN publié le 28/02/2016 18:30, j'ai répondu : Abel Chater
| 29-02-2016 20:55
Je ne dis rien. J'attendrai ce qu'elle va nous dire demain. Du bluff, rien que du bluff. Nous verrons bien!
Et ce n'était que du bluff, car nous attendons toujours ce qu'elle va nous révéler jusqu'à aujourd'hui.
Mbarka la veuve de Mohamed Brahmi, une simple institutrice, était timide et suivait les faits de l'assassinat de son mari Mohamed Brahmi comme tout autre citoyen tunisien, par le biais de la Justice tunisienne. Elle fut catapultée au siège de députée à l'ARP et a compris le jeu de Basma Khalfaoui jusqu'à l'imitation. Au lieu de soutenir les familles de ceux qui ont perdu leurs proches comme elle, par des assassinats politiques, elle fit le long voyage jusqu'en Syrie en tant que seule et unique femme parmi le groupe de Sahbi Ben Fredj (El-Horra), Mongi Rahoui (Front populaire), Abdelaziz Kotti, Khemaies Ksila (Nidaa Tounes) et Noureddine Mrabti (UPL), qui ont été à Damas, dimanche 19 mars 2017 pour soutenir le dictateur meurtrier de son propre peuple Bachar Assad. Un soutien qui a été couronné deux semaines après, par l'attaque chimique de Bachar Assad à Khan Cheikhoune, dans le sud de la province d'Idlib. Le bilan des attaques chimiques rapporté par Radio Canada, est de 100 morts par suffocation et 400 victimes suite à plusieurs attaques chimiques massives au gaz toxique depuis le matin.
Notre Mbarka ne pense pas aux autres victimes du despotisme et aux assassinés de Syrie, cela ne lui rapporte rien. Ce sont ses «islamistes». Elle ne pense qu'à se profiler sur leurs cadavres comme elle le fait avec celui de son défunt mari Mohamed Brahmi en copie-conforme avec Basma Khalfaoui.
Ce dont je voudrais en arriver, c'est qu'un tel discours que ces deux dames nous présentent dans un tamis qui ne retient rien du tout, ne leur sert que de la propagande et du réclame pour elles-seules, mais qui ébranle la confiance et la crédibilité du monde entier en notre Justice et en les Institutions de notre Etat.
Nous étions solidaires avec ces veuves dans l'idée d'avoir de la compréhension pour leur douleur et pour le désarrois du premier instant qu'elles avaient vécu avec le choc de l'assassinat de leurs maris. Mais maintenant après avoir profilé et profité à fond de ces deux assassinats, je ne pense pas que le Procureur de l'Etat pourrait encore permettre à ces deux professionnelles du commerce politique, de mettre dans la boue toute la Justice tunisienne et toutes les Institutions de l'Etat tunisiens depuis l'agent de police jusqu'au président de la République, les illustrant comme des «vauriens», manipulables jusqu'à la corruption aux mains d'Ennahdha, de la Troïka ou même de forces étrangères. Une telle accusation que prétendent explicitement ces deux dames, ne pourra passer sans effet négatif sur la population tunisienne. Comment cette Mbarka oserait-elle transformer le président Béji Caïd Essebsi en un «nain», qui «connaît» les meurtriers de Belaïd et de Brahmi, sans pouvoir les dénoncer à la Justice du pays qu'il dirige lui-même, de crainte soi-disant d'Ennahdha?
Ce sont des accusations très et trop graves qui lèsent à la sécurité et à l'unité du pays. Ces accusations dans le vide et sans la moindre preuve à l'appui, doivent cesser tout de suite, avant que la Tunisie ne se transforme en une république bananière par ces deux profiteuses. Où qu'elles parlent à la Justice et à la police de ce qu'elles prétendent savoir et des preuves en leur possession, afin que les tribunaux fassent leur travail ou qu'elles cessent de mettre dans la boue toute la deuxième République tunisienne avec l'ensemble de ses Institutions et de sa réputation mondiale.
Ce sont nous les Tunisiens de l'étranger qui souffrons de telles fausses déclarations. Il y va de notre réputation que ces deux dames nous transforment en pions de carton. Si le Procureur de l'Etat n'est pas en mesure de défendre la République de lui-même, nous serions dans l'obligation de le lui demander par des plaintes contre ces commerçantes destructrices de notre deuxième République tunisienne postrévolution du 14 janvier 2011.
Honni soit qui mal y pense.
http://www.businessnews.com.tn/besma-khalfaoui-promet-des-rebondissements-dans-le-dossier-belaid,520,62776,3
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1026075/attaque-gaz-en-syrie-morts-avions-syriens-russes
Respect
Madame, vous avez vu juste
Si la vérité venait à être dites, les dégâts seraient énormes pour la stabilité du pays.
BCE en sage, sacrifie la vérité pour la stabilité de la Tunisie.