L’UTICA a exprimé « sa grande stupéfaction », après la décision prise par la Banque centrale de Tunisie, le 23 Mai 2017, de relever son taux d’intérêt directeur, de 25 points de base, pour le porter à 5%.
Dans un communiqué publié vendredi 26 mai 2017, l’organisation patronale relève qu’il s’agit de la 2ème augmentation en l’espace d’un mois, après le relèvement du taux d’intérêt directeur de la BCT, de 50 points, le 26 avril 2017. Une décision qui intervient en dépit « des prémices de relance économique et des indicateurs positifs en matière de taux de croissance ».
Ainsi, l’UTICA considère que cette décision aura un impact négatif sur ce processus, comportant des risques réels pour l’entreprise et notamment pour sa compétitivité. La centrale estime que cette décision envoie aussi un message négatif aux investisseurs puisqu’elle va accroitre le coût de l’investissement.
L’Union s’est alarmée du fait que l’entreprise soit victime de nombreuses décisions excessives, n’ayant cessé de recevoir des coups douloureux, à l’instar de la contribution exceptionnelle sur les entreprises de la Loi de finances 2017, la hausse des salaires, la dévaluation du dinar et le relèvement des taxes douanières et du taux de la TVA.
« Cette augmentation résoudra pas le problème de l’inflation, vu que l’inflation résulte d’autres raisons et politiques », souligne le communiqué.
L’UTICA appelle de ce fait les parties concernées à prendre les mesures nécessaires, en tenant compte des intérêts de l’entreprise et en concertation avec la centrale patronale sur les dossiers en relation directe avec l’activité de l’entreprise.
D'après communiqué
Commentaires (13)
Commenterpffff
Comment faire semblant!
Elle veut être seule à tuer l'économie tunisienne?
Pardon pas seule mais disons seulement avec l'UGTT comme partenaire au crime?
Comment remédier l'inflation et thésaurisation
Utica subit
Dysfonctionnements
D'autres entreprises comme certains hôtels empruntent mais ne remboursent pas les crédits ce qui a mis certaines banques à genoux.
Un grand effort de bonne gouvernance est à entreprendre pour diminuer les dysfonctionnements dans l'économie du pays.
Deux questions , après la révolution , sommes nous
R1 : Non
Q2 devenus plus pauvres ?
R2: Oui.
Nous avons perdu du temps dans des histoires débiles d'identité religieuse et de Charïa patati.
Crise économique, chômage, dinar faible, inflation, impôts , baisse de la confiance, baisse de l'investissement et augmentation de la misère sociale avec l'ensemble des risques associés de délinquance , de violence et de terrorisme.
La note B+ de Fitch
Titre : Fitch Affirms Tunisia at 'B+'; Outlook Stable
Lien :
http://in.reuters.com/article/fitch-affirms-tunisia-at-b-outlook-stabl-idINL4N1IS503