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Lotfi Damak : Soumettre le projet de loi de réconciliation à un dialogue national est une perte de temps
19/09/2015 | 13:49
1 min
Lotfi Damak : Soumettre le projet de loi de réconciliation à un dialogue national est une perte de temps

Le conseiller juridique auprès de la présidence de la République, Lotfi Damak, a estimé, dans une déclaration accordée à Jawhara Fm le 19 septembre 2015, que le projet de loi de réconciliation économique et financière n’est pas anticonstitutionnel comme le disent certains. Il a ajouté qu’au contraire il met en pratique l’article 62 de la constitution, qui accorde le droit d'initiative législative au président de la République, et à l’article 148 point 9 qui prévoit l'obligation de l'Etat à l'application de la justice transitionnelle.

 

Lotfi Damak a précisé que le gouvernement actuel a choisi de préférer la réconciliation à la vendetta, indiquant que la présidence de la République a soumis ce projet à l’Assemblée des représentants du peuple et qu’elle n’envisage pas de le retirer pour le soumettre au dialogue national , considérant que c’est une « perte de temps ».

 

Le conseiller juridique a souligné que la présidence de la République a fait sa part du travail et qu’à présent il ne lui reste qu’à défendre son projet de loi tout en prenant en compte les propositions d’amendement qui se font sous la coupole de l’ARP et non dans la rue, selon ses dires.

 

M.B.Z

 

19/09/2015 | 13:49
1 min
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Commentaires (19)

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R.T.
| 20-09-2015 22:20
Un bateau sans gouvernail ni sondeur!!!!!!!!!!!!!

Patriote
| 20-09-2015 00:03
Quand le dialogue et l'échange serein et constructif d'arguments et d'idées s'avèrent impossibles, je pense qu'il vaut mieux arrêter ..

J'ajouterai, pour en finir, que pour ma part, j'ose encore espérer pour ma patrie que c'est le retour de vos anciennes pratiques liberticides et anti-démocratiques qui est définitivement révolu !

ourwa
| 19-09-2015 22:33
" la présidence de la République a fait sa part du travail(...) les propositions d'amendement qui se font sous la coupole de l'ARP et non dans la rue..." sic
On ne s'attendait pas à moins...de la part de "la présidence de la république"...mais qu'est-ce que c'est que cette "présidence de la république"?, une notion qui n'existe pas dans la Constitution en tant qu'autorité responsable selon le droit constitutionnel...Il existe bien, selon la Constitution, un Président de la République, investi de pouvoirs précis, tel celui d'initier des projets de loi ( article 62, alinéa 1)et les présenter à l'Assemblée, mais en aucune manière "les défendre...ou les amender", ce qui est du strict ressort des députés. C'est l'esprit même de la Loi constitutionnelle, consacrant, en matière législative, d'un côté les prérogatives du Président de la république et de l'autre celles de l'Assemblée... Cela dit, la notion de "présidence de la république", dans ce contexte, est floue et n'a aucune légitimité juridique, si ce n'est celle, manifestement intentionnelle et ambiguë de confondre Président de la république et staf présidentiel/cabinet présidentiel/conseillers et autres sous fifres de Carthage...Ce flou artistique, loin d'illustrer une pseudo maladresse conceptuelle et formelle, prétend éviter de mettre en exergue la personne même du président, éloigner de lui le spectre d'un certain népotisme, un certain pouvoir personnel excessif dont on le soupçonne et que ses conseillers, notamment "conseillers politiques et média" cachent derrière ce voile inconsistant nommé "Présidence", censé suggérer un pouvoir collectif, collégial, poly démocratique...La bonne blague!...C'est l'inverse qui se produit et l'omnipotence de BCE semble impossible à démentir, débordant largement le cadre constitutionnel relatif à la fonction. Et M. Dammak, conseiller du président parmi tant d'autres ( combien sont-ils, au fait?) de faire semblant d'ignorer qu'il fait lui-même partie de cette même "Présidence"... Quand on regarde de plus près cette entité fluctuante et floue, les départs et les démissions qui l'affectent sans cesse depuis l'intronisation de qui vous savez, l'on est en droit de s'interroger sur la pseudo solidité de l'instance républicaine personnifiée par le Président de la République...et sur la réalité juridique de ce que ce même président nomme " Un Etat de droit"... Mais il est inutile de s'interroger plus longtemps; la déliquescence du pays à tous les niveaux, institutionnel, politique, économique, social, sécuritaire etc...nous fournit une réponse claire et sans appel.
Et, cerise sur le gâteau, reprenant le trait de génie pondu par Marzouk , repris par Essid et certains "commentateurs" de ce forum de BN, tel que hatem c et autres Abel Chater, M. Dammak, par ignorance ou par mauvaise foi, attribue à "la rue" ( entendez le peuple)la prétention d'"amender les projets de loi" etc...Ce raccourci discursif, véritable prouese réthorique qui confond sciemment et intentionnellement électeurs et élus, réduit à la portion congrue la notion de démocratie qu'il prétend défendre...Selon Dammak, comme selon tous les tenants du Pouvoir actuels, tant exécutif que législatif et leurs soutiens, tout débat, toute opinion, toute idée divergente de l'idéologie au pouvoir, toute parole contraire au discours officiel et s'exprimant en dehors de l'espace officiel...sont hors la loi, sont une atteinte à la démocratie, une atteinte à la liberté...Voici donc le véritable visage du régime politique qui "dirige" le pays depuis à peine 6 mois: tout doit se régler entre l'Assemblée, Carthage et la Kasbah. En dehors de ce triangle tunisien des Bermudes, où tout se crée, sévit...et sombre, toute paroble doit être inaudible, toute protestation doit être prohibée, tout avis est osolète. Alors on comprend pourquoi on continue à vouloir baillonner les médias et interdire les manifestations de rue, cette "RUE" qui, subitement, fait de + en + peur...bien qu'elle fusse, il n'y a pas si longtemps, la source de ce même pouvoir si convoité, si jalousé, si défendu becs et griffes...

Nephentes
| 19-09-2015 22:16
l'exécutif est panique par la chute de l'économie, pris en otage par les affairistes véreux qui constituent hélas l'essentiel de notre potentiel d'investissement.

Nida Tounes et BCE entretiennent des rapports ambigus avec ces mafieux et avec les ex RCDistes

le pays est pris en otage par ces affairistes, c'est clair:ils recommencent à dicter leur loi

Donc effectivement comme l'a souligne KLM, ainsi débutent puis se construisent les dictatures

Dr. Jamel Tazarki
| 19-09-2015 20:42
J'ai bien aimé votre commentaire à la caricature de Mr. Imed Ben Hamida!
http://www.businessnews.com.tn/caricature/58981

@CHDOULA, je vous propose de jeter un coup d'oeil sur la caricature et les commentaires correspondants...

Cordialement à vous tous
Jamel

Tounsi
| 19-09-2015 20:35
Tu dévoiles au grand jour ton mal transformé en haine à l'égard des vainqueurs des dernières élections . Ta cuisante défaite et celle de tes amis devrait te conduire à méditer davantage pour comprendre que la rancoeur ne fait que donner de la résistance aux germes destructeurs !!!!! Islamisme gauchisme et nationalisme des années 50 ........c'est du révolu point barre !!!!!

Citoyen_H
| 19-09-2015 20:15

Parfait.
Salutations.


Citoyen_H
| 19-09-2015 20:12

" Lotfi Damak a précisé que le gouvernement actuel a choisi de préférer la réconciliation à la vendetta ".

Ouf, ça nous change des aigris haineux affamés complexés traitres imposteurs gangsters qui nous avaient gouverné de 2011 à 2014.
Le soleil est en train de reprendre le dessus sur les abysses. Espérons que ces enfoirés ne soient pas en train de nous préparer un coup de vice dont ils sont maitre en la matière.

Yarham bouk, ya Lotfi Damak






Kairouan
| 19-09-2015 19:10

Merci pour vos positions lucides, articulees, et objectives.
C'est rafraichissant de pouvoir lire sur ces pages BN des commentaires et des arguments constructifs, et non, comme malheureusment trop souvent le cas, diffamatoires, ou gratuitement agressifs voire insultants!
Les regles de moderation de BN devraient etre un peu plus considerantes dans ce sens...
Bonne continuation a tous.

CHDOULA
| 19-09-2015 18:38
Je suis entièrement d'accord avec vous , mais le contre pouvoir indispensable et nécessaire pour une démocratie saine est presque fantomatique chez nous et il va falloir patienter encore quelques années pour espérer voir surgir une nouvelle génération de politiciens capables ou plutôt aptes à faire front et équilibrer la balance . Cordialement.