Le leader de Machrouû Tounes, Mohsen Marzouk, était l’invité ce mardi 4 février 2020, d’Elyes Gharbi sur Mosaïque FM.
Mohsen Marzouk est revenu sur le processus de formation du nouveau gouvernement, soulignant qu’il s’agit d’une « danse macabre » qui n’a rien de politique.
« Il est apparu clairement que quand il s’agit de pouvoir, certains partis sont prêts à se détourner des principes qu’ils ressassent. Ennahdha pendant deux mois crié sur tous les toits qu’il hors de question qu’il collabore avec Qalb Tounes, aujoud’hui on dirait que le soleil ne peut plus se lever sans Qalb Tounes. Attayar nous a répété pendant trois ans que Tahya Tounes n’est pas un parti révolutionnaire et aujourd’hui par miracle il l’est devenu. Si on suit un peu ce qui se passe, il y a de quoi devenir fou ! » a-t-il déclaré.
Mohsen Marzouk a appelé le chef du gouvernement, Elyes Fakhfakh à revoir sa méthode estimant qu’il s’est laissé prendre dans un engrenage inextricable. « Je ne sais pas qui a soufflé à Elyes Fakhfakh l’idée d’exclure Qalb Tounes mais il s’est lui-même pris en otage. Il peut aujourd’hui encore faire preuve de courage et revoir son cheminement. Ce qui se passe ne sert en rien l’intérêt du pays. Les partis qui disent qu’ils sont prêts à des élections anticipées sont irresponsables, comme si la Tunisie avait un excédent de ressources à dépenser pour des élections. Après il est normal que les citoyens s’énervent et qu’ils aillent arracher le marbre des maisons et encercler le parlement et ce scénario n’est pas si improbable nous l’avons vu dans d’autres pays dont le Liban, le Chili et même en France » a-t-il pousuivi.
« Elyes Fakhfakh aurait dû proposer un terrain d’entente et laisser les partis décider de leur position. Je me demande avec qui il pensait gouverner et quelle mouche l’a piqué. Il aurait dû tirer les leçons de l’échec du gouvernement Jamli. Annoncer des concertations basées sur les valeurs du second tour de la présidentielle est une aberration, alors que Kaïs Saïed a dit lui-même lors de la campagne qu’il n’avait ni valeurs ni programme à présenter. Même les rencontres ont été menées en divisant les partis qui se disent révolutionnaires, dont Ennahdha, Tahya Tounes et le parti qui rassemble les LPR on ne sait par quel miracle, des autres comme si il y’avait des partis de division 1 et des partis de division 2. Si on veut parler à tout le monde il faut tous les mettre sur le même pied d’égalité, la vraie révolution c’est les réformes qui vont faire avancer le pays » a affirmé Mohsen Marzouk.
Il a précisé que la Tunisie vit en ce moment trois conflits, le premier entre Rached Ghannouchi et Kaïs Saïed qui se disputent le pouvoir, le second qui mène Ennahdha à vouloir dominer le gouvernement après l’échec de Habib Jamli et le troisième qui concerne Elyes Fakhfakh et si il doit faire des concessions pour élargir sa ceinture politique.
M.B.Z
Et quelle est la légitimité de Marzouk qui lui permettrait de demander quoi que ce soit à Fakhfakh ?
Légitimité zéro puisqu'il n'est même pas élu !
Maxula.
Eannhdha a les moyens pour de nouvelles élections, elle a une base qui lui est fidèle. Les autres partis ne sont pas aussi solides. les nouvelles élections seront boudées par une plus grande proportion de la population mais les fidèles d'Ennahdha vont se rendre aux urnes.
Des fautes mortels de débutants en politique de sont succédéd
D'abord le choix du président de la République sur une personnalité qui n'a pas été la plus approuvée par les parties .
Puis l'annonce de Fakhfekh d'exclure des parties de la discussion sur le programme du gouvernement .
Ceci a fait le lit de tiraillement des parties que MR Fakhfekh avait choisi et quiaient sensés l'appuier politiquement .
Alors qu'en fait ces parties étaient contradictoires sur tous les plans et avaient des conflits d'intérêts sur les postes ministériels entre autres .
Alors , Mr Fakhfekh ,s'est trouvé dans un marécage d'où il ne pourra jamais sortir indemne .et qu'il s'enfonce de plus en plus malgré que vainement il donne l'impression qu'il veut lutter .
C'est un gouvernement ingouvernable qu'il sait pertinemment qu'il ne va pas passer ou passera pour quelques mois .
Alors , la bonne conscience et le patriotisme exige de tous le monde de prendre maintenant leurs responsabilités car après c'est la catastrophe sans le moindre doute.
D'abord Mr Fakhfekh doit pas plus tard que ce Vendredi s'excuser auprès du président de ne pas pouvoir continuer de faire perdre le temps des Tunisiens et rendre la responsabilité BDE former un gouvernement qu'il ne pourra pas former sans revenir sur ses déclarations et principes bien que discutables et très controverses
C'est au président , de désigner enfin la personnalité qui a été la plus recommandée par les parties et qui est susceptible de réunir sur son programme révolutionnaire socio économique les parties qui vont soutenir ses actions gouvernementales et les fructifier .
C'est le seul compromis pour Fakhfekh , Mr Saied et la Tunisie car il reste plus de 1 mois pour redresser enfin le tir et ne pas tomber dans la pire des solutions de dissoudre le parlement qui est coûteuse sur tous les plans et qu'il faut surtous prévenir coûte que coûte .
Alors la balle est chez Fakhfekh et Mr Saied mais il faut saisir le plus tôt possible cette opportunité avant que ça soit trops tard