Le président de la République, Kaïs Saïed a reçu, ce mercredi 23 décembre 2020, l’ancien dirigeant Attayar et ancien ministre de la Fonction publique, Mohamed Abbou.
Un communiqué de la présidence de la République indique que la réunion a porté sur une série de questions concernant la situation actuelle dans le pays. A cette occasion, le président de la République a estimé que « le devoir exige que chaque responsable de l’Etat assume son entière responsabilité dans la préservation de la patrie et la continuité de tous les services de l’Etat. ».
Parmi les positions exprimées librement par Mohamed Abbou ces derniers jours, figure celle de la dissolution du Parlement. Dans un statut publié sur sa page Facebook le 9 décembre courant, Mohamed Abbou explique que « la solution est entre les mains du président de la République », tout en émettant certaines propositions, dont entre autres : « Positionner l’armée, à la demande du chef suprême des armées, dans les villes et toutes les zones de production. L’appel aux forces de sûreté nationale pour préserver l’ordre et combattre sévèrement le crime tout en veillant à respecter les droits des citoyens et leur intégrité. L’application du décret 50 de 1978 en mettant en résidence surveillée les politiciens suspectés sérieusement d’être impliqués dans des affaires de corruption ; ou en lien avec le pouvoir pour se protéger ; ou ayant des liens avec le financement étranger. Dissoudre le Parlement sur la base des articles 89 et 98 de la Constitution ».
Des positions qui ont été contestées par des membres de son ancien parti.
Aujourd’hui, plusieurs observateurs de la scène nationale s’interrogent sur les motivations d’une telle rencontre entre le chef de l’Etat et l’ancien ministre et ex-dirigeant Attayar. D’autant plus que Mohamed Abbou avait déjà annoncé son retrait de la vie politique. D’ailleurs, la présidence de la République n’a mentionné aucune qualité pour Mohamed Abbou dans son communiqué officiel.
S.H
- Mettre tous ses criminels de sang et de pognon sous les verrous,
- Redonner à la Tunisie son statut d'Etat,
- Redonner aux tunisiens leur dignité.
Tout autre tripotage politique ne mènera à rien, car les tunisiens ont tout essayé, ont organisé tous les dialogues et ont été à chaque fois déçus.
Bon vent Monsieur le Président, bonne chance Monsieur Mohamed Abbou ; je suis convaincu que vous êtes en mesure de sauver notre pays.
Nous n'avons aucun blocage des lieux de production, ni trafic ou contrebande, pas plus d'importation illégale ni de corruption. La situation énergétique est sous contrôle et les réseaux d'approvisionnement protégés et sécurisés. Les pénuries sont inconnues et les pratiques d'accaparement et de spéculation sont inexistantes. Le pouvoir d'achat est confortable et les prix maîtrisés. Nos entreprises prospèrent et tournent comme des mécanismes bien huilés. La population est disciplinée, laborieuse et aucune entorse à la loi n'est enregistrée.
La conjoncture économique et sociale dans les régions est favorable à la création d'emplois et au développement, et la sécurité y règne à la grande joie des habitants. Aucun conflit de territoire n'a lieu et les gens y vivent en pleine harmonie. La menace terroriste est totalement jugulée, les frontières bouclées et les citoyens prémunis des actes hostiles et des attentats.
Le paysage politique est des plus sereins et la concorde règne entre tous les partis. Le Parlement travaille dans la quiétude la plus totale, et aucun dépassement, accrochage sérieux ou atteinte à la dignité des femmes et déni de la Constitution, n'y sont enregistrés !
Personne n'appelle à l'anarchie, à la sédition ou à la non reconnaissance de l'autorité de l'Etat, bien au contraire. Le gouvernement gère le pays d'une manière efficace et jouit d'une majorité confortable qui lui permet de faire adopter ses projets de réforme. Il n'y a aucune intrusion dans son activité ni une quelconque intervention dans ses choix et ses décisions.
L'influence islamiste est à peine perceptible, aucun appel à l'instauration de la Chariâa n'a été entendu, la justice fonctionne correctement, sans à-coups, sans parti pris, à la satisfaction de tous. L'application des jugements est immédiate et tous les malfrats condamnés sont sous les verrous.
Bref, on pourrait multiplier à l'infini les raisons et les sources du bonheur dans lequel nous baignons. Alors pourquoi certains se plaignent-ils ou appellent-ils à changer de régime ou à balayer les institutions existantes et tout reprendre de zéro ? Comment expliquer qu'il y ait aujourd'hui autant de "Calimeros" et que leur cohorte enfle à vue d'oeil ? Certainement des insatisfaits, des ingrats et des aigris qui ne sont pas conscients de la chance immense qu'ils ont de vivre dans un pays comme le nôtre !
Maintenant les démocraties n'utilisent pas l'armée pour rétablir l'ordre. C'est le devoir des forces de l'ordre. L'armée a une bonne réputation en Tunisie. Si on lui transmet les devoirs de maintenir l'ordre intérieur, elle va être en confrontation avec la population et elle perdra sa popularité et l'accrochage entre armée et population peut avoir un grand nombre de victime comme en Janvier 78. Le devoir de l'armée est de protéger le pays des ennemis extérieurs et du terrorisme et non pas de mettre la politique politicienne de Abbou ou Kais Saed en exécution.
Concernant le parlement, il travaille et il est en sa majorité respectable. Les dérapages des députés de Karama ou du PDL ne donnent aucune légitimité ou autorité au président pour dissoudre le parlement car ce parlement est en train de faire son travail et ces accrochages peuvent avoir lieu dans n'importe quel parlement démocratique, voir par exemple les disputes au parlement italien lors de vote des lois d'immigration.
Bonne journée
Bonsoir,Forza il ne faut pas trop s'alarmer, de voir notre armée nationale prendre en charge une partie du fardeau d'insécurité, des braquages,et divers événements qui paralysent le pays en particulier ces sit-in qui prennent en otage les appareils de l'état et les ressources vitaux et l'économie du pays sous couvert droit de grève !
Nous observons une anarchie totale qui règne dans le pays sans que ces
politiques en prennent conscience du danger qui guette notre société notre existence même, ces politiques qui n'ont su résoudre ce désordre généralisé, il faut se résoudre aux faits et dire basta et arrêter cette hémorragie qui nous submerge nous étouffe.
Notre armée est républicaine ' lors du vacance du pouvoir fuite de ben Ali elle a su se comporté, l'occasion en or pour les putschistes ! 'lui faire appel pour épauler le président de la république à rétablir l'ordre républicain.
Le problème de dissolution de l'assemblée, il faut se rendre à l'évidence que nos élus ne sont pas aptes à assumer leurs responsabilités et n'ont pas compris le sens du devoir voici des mois qu'on fait du surplace, une situation exiguë qui ne peut durer, or pour redonner le prestige de l'?tat et ses prérogatives le seul moyen c'est stopper toutes ces dérives qui menacent même notre existence l'existence même de nos institutions et l'Etat tunisien.
Mr Forza --'l'accident ne prévient pas il faut le prévenir'l'adage nous dit
Mon soutien à Mr Abbou et la seul alternative pour ne pas voir mon pays plonger dans une guerre civile. Cordialement.
(Manai)
'? moins de croire au Père Noël.
Mais qui dit ABBOU dit Jawhar Ben M'barek, Hedi Ben Abbes.