Le frère du président de la République, Naoufel Saïed, a publié, tard dans la soirée du jeudi 20 mai 2021, un post sur les réseaux où il commente le dépassement des délais légaux accordés à l'instance de contrôle de la constitutionnalité des projets de loi et le recours déposé par un certain nombre de députés concernant la loi sur la Cour constitutionnelle.
Les délais accordés à la commission, selon le chapitre 21 de la loi qui la régit, sont de dix jours pour se prononcer. Dans la mesure où le recours a été déposé le 8 mai et que le jour du dépôt n’est comptabilisé, le délai s’est achevé le 19 mai dernier sans qu’elle ne rende une réponse.
Naoufel Saïed estime dans son post que la décision qu’on attendait de l'instance de contrôle de la constitutionnalité des projets de loi, et quelle qu’elle soit, « ne rendra pas constitutionnel un projet de loi inconstitutionnel ».
« Il en est de même pour le deuxième vote de l’ARP du même projet de loi. Les échéances constitutionnelles diffèrent des échéances politiques et l’Etat de droit doit régler l’heure politique sur l’heure constitutionnelle et non l’inverse. Les anomalies constitutionnelles sont difficiles à raccommoder surtout quand il s’agit d’échéances impératives » a-t-il poursuivi.
On rappelle que 33 députés, dont Haykel Mekki, Leila Haddad et Hichem Ajbouni, ont déposé le 8 mai, un recours contre le projet de loi à la Cour constitutionnelle, afin de reporter sa signature par le président la République, jusqu'à ce que l’instance provisoire de contrôle de la constitutionnalité des projets de loi se prononce sur ce recours. Ce recours a été déposé le jour même où, selon les délais constitutionnels, Kaïs Saïed devait ratifier cette loi.
M.B.Z
Cela fait dix ans qu'ils sont de gouvernement en gouvernement, aux commandes du pays organisant la faillite dans presque tous les domaines.
Par ailleurs, on notera cet élément intéressant, même s'il n'est pas original, l'installation du mensonge et de la violence ouverte comme mode de gouvernance.
Ce qui rend comique leurs logorrhées et sans intérêt leurs rappels ad nauseam à une constitution qu'ils ont écrite.
Alors, un peu de retenue, la horde sauvage, et attelez-vous au respect des lois, des règles et des élus.
Votre disque est rayé et ne vous suivent plus que les fanatiques, ce qui devrait vous conduire à beaucoup
moins de prétentions.
Mais, il est vrai que ce serait prêcher dans le désert.
Vous pouvez proférer vis menaces, insulter les gens faute d'arguments, vous ne récolterez que la haine que vous avez diffusée.
Vous avez multiplié le nombre des miséreux, appauvri ceux qui avaient de quoi pourvoir à leurs besoins, escomptant voir grandir le nombre de vos supporters et remplir les mosquées, vous risquez de voir se lever ce peuple et d'abord contre vous. Car, ceux qui ont cru à vos sornettes se réveillent la tête lourde et le ventre vide, et ce n'est pas un terrain favorable aux extases intellectuelles qui verra le jour. Ils ne se contenteront peut-être plus d'invoquer Dieu, et vous laisser vous remplir la pance alors que la faim les tenaille.
Le pire ne nous est pas promis. Mais, vous aurez fait ce qu'il faut pour lui préparer la situation.
Le président Kaïs Saïed, son frère et toute sa famille, n'ont pas le droit de s'emparer de notre Constitution tunisienne, pour la séquestrer suivant leur bonne ou mauvaise foi. La Tunisie pullule de grands juristes, qui sont de loin plus éduqués, plus spécialisés, plus expérimentés et plus compétents que le président Kaïs Saïed et que tout son entourage de béni-oui-oui.
Donc, que Kaïs Saïed et son entourage cessent de parler d'une constitution, qui n'est nullement leur affaire. Qu'ils laissent les Institutions républicaines compétentes, s'en charger et faire leur travail en toute liberté.
Nous sommes dans un pays démocratique. Non pas dans une dictature aux mains d'une "famille régnante".
Vive la Tunisie démocratique arabe et musulmane de régime parlementaire.
Quand ça parle ,C'est pour faire des pirouettes !!!
Qui ne veulent rien dire !!!
Donc :
Je suis d'accord avec cette phrase prononcée par le frère du Président, bien que je ne sois pas d'accord avec le:ur mode "Opératoire".
Ainsi soit il :
L'Etat doit régler l'heure politique sur l'heure constitutionnelle et non l'inverse.
C'est au Président d'aller et d'utiliser ses "bulldozers" pour "Pacifier" la Tunisie de ce cancer qui la ronge depuis 2011 et on sait "qu'on ne fait d'omelette sans casser d'oeufs"
Bon courage Président
Que dieu protège la Tunisie des ses amis comme de ses ennemis.
Es-tu un élu du peuple? va te faire cuire un oeuf!