Le dirigeant d’Ennahdha et ancien ministre de la Santé, Abdellatif Mekki, s’est exprimé vendredi 23 avril 2021 sur les ondes de la Radio nationale à propos des décisions prises par le gouvernement pour faire face à la crise sanitaire. Il a précisé que les politiques n'ont pas pu mettre de côté les différends qui les opposent pour faire face à la crise sanitaire.
Réagissant à la décision de limiter l’intervention des médecins dans les médias, Abdellatif Mekki a estimé que le ministère de la Santé n’a pas le droit d’interdire aux experts de s’exprimer dans les médias. Il précise que cette décision ne peut pas s’appliquer dans de telles circonstances, ajoutant que le ministère ne peut que mandater les professionnels de santé pour parler en son nom.
Une grande partie de la crise politique est, selon M. Mekki, le résultat de conflits individuels et ne reflète pas les questions réelles qui se posent actuellement. Notant que la gestion de la crise implique la conjugaison des efforts, il a souligné : « La politique a une influence sur tous les domaines. Si celle-ci suit le droit chemin, tous les problèmes des autres secteurs seront résolus». Avant de poursuivre : « Nous aurions pu tirer profit de nos capacités diplomatiques pour acquérir les vaccins anti-Covid mais la diplomatie tunisienne s’est heurtée à la crise politique ».
Le confinement sanitaire général ne sera pas efficace pour casser la courbe épidémique, si les Tunisiens ne respectent pas les protocoles, estime Mekki, en soulignant que l’Etat et la société civile doivent unir les efforts pour imposer le respect rigoureux des protocoles sanitaires.
I.M.
Jamais cet appendice de la mouvance des frères musulmans n'a oeuvré pour le bien du pays. Avez-vous jamais entendu des propositions concrètes de projets concernant les questions essentielles, qui touchent à la vie des citoyens ? Ne cherchez pas, il n'y en a guère ! Pendant dix ans, ce ne fut que manoeuvres, combines, alliances et contre-alliances, infiltration de l'Administration, indemnisations, clientélisme ... et j'en passe, et des meilleures. On nous a endormi avec la soi-disant défense de la révolution et de la démocratie, éléments de langage commun pour faire passer les pilules, tandis que le conseil de la choura, seul véritable organe de gestion du pays, décidait, légiférait et faisait et défaisait les gouvernements !
Aujourd'hui, la personnalité du Président et son inflexibilité ont fait renaître l'espoir d'une reprise en main, et ceux qui avaient abandonné la lutte, écoeurés et découragés par l'arrogance et l'effronterie des pseudo-maîtres du pays, reprennent du poil de la bête et relèvent la tête. Désormais, la peur change de camp, et les rodomontades d'hier se transforment en craintes et appréhensions. Les lendemains apparaissent désormais des plus incertains, et la secte se lance dans une bataille de survie, à coups de faux-semblants, de courbure d'échine et de tentative d'apaisement d'adversaires devenus brutalement menaçants et triomphateurs !
C'est ce qui explique en particulier les propos lénifiants de Mekki, alors que la vérité est ailleurs. Il ne faut pas s'y fier, nous avons malheureusement vécu ce genre de situation où l'on fait mine de dédramatiser avant de contre-attaquer ! L'hydre peut encore frapper en traître, et les déclarations de Harouni sont là pour le rappeler.
Il faut continuer sans relâchement à resserrer l'étau davantage, saper la confiance de l'adversaire, par des opérations coup de poing, similaires à celle de Khiari, et affaiblir les alliances et les soumissions. Soyez-en certains, le peuple est prêt à faire face à tous les périls, si l'issue pourrait en être l'émancipation de cette occupation rampante et asphyxiante, comme l'étreinte d'un boa constrictor.
Mais, je demande à la justice militaire de les arrêter avant qu'ils ne prennent la fuite : pas pour leur gueule, mais pour qu'ils nous RENDENT NOTRE ARGENT.