Alors qu’un accord avait été conclu entre le ministère de la Santé et celui de l’Education pour inscrire le corps enseignant en tant que catégorie prioritaire pour la vaccination et pouvoir ainsi poursuivre l’année scolaire et les examens nationaux, les syndicats des deux secteurs ne semblent pas suivre.
En effet la Fédération générale de la Santé et le syndicat des médecins et des pharmaciens de la santé publique ont affirmé par voie de communiqué, leur refus de vacciner quiconque en dehors de la plateforme Evax, et sans présentation de convocation préalable, précisant que certains professionnels de la santé n’ont pas encore reçu leurs doses de vaccins bien qu’ils fassent partie de la première catégorie prioritaire.
Face à cette position, la section régionale de la Fédération de l’Enseignement secondaire de La Manouba a mis en garde contre cette décision. Le secrétaire général de la section régionale Adel Azizi a indiqué dans une déclaration à l’agence Tap que cette décision peut avoir un impact sur le déroulement des examens nationaux pouvant aller jusqu’au boycott. Il a tenu à préciser que les enseignants concernés par la priorité de vaccination font partie de la catégorie âgée de 50 à 60 ans et ayant des maladies chroniques.
S.H
La guerre des communiqués entre les syndicats de la Santé et de l’Enseignement
Alors qu’un accord avait été conclu entre le ministère de la Santé et celui de l’Education pour inscrire le corps enseignant en tant que catégorie prioritaire pour la vaccination et pouvoir ainsi poursuivre l’année scolaire et les examens nationaux, les syndicats des deux secteurs ne semblent pas suivre.
En effet la Fédération générale de la Santé et le syndicat des médecins et des pharmaciens de la santé publique ont affirmé par voie de communiqué, leur refus de vacciner quiconque en dehors de la plateforme Evax, et sans présentation de convocation préalable, précisant que certains professionnels de la santé n’ont pas encore reçu leurs doses de vaccins bien qu’ils fassent partie de la première catégorie prioritaire.
Face à cette position, la section régionale de la Fédération de l’Enseignement secondaire de La Manouba a mis en garde contre cette décision. Le secrétaire général de la section régionale Adel Azizi a indiqué dans une déclaration à l’agence Tap que cette décision peut avoir un impact sur le déroulement des examens nationaux pouvant aller jusqu’au boycott. Il a tenu à préciser que les enseignants concernés par la priorité de vaccination font partie de la catégorie âgée de 50 à 60 ans et ayant des maladies chroniques.
C'est le ministère de la santé qui doit décider des priorités
a posté le 24-05-2021 à 10:13
Dans les autres pays aussi, les instituteurs et les professeurs de l'enseignement secondaire ont été priorisés, en Allemagne par exemple les instituteurs des écoles primaires dans le deuxième groupe et ceux des lycées au troisième groupe. La raison est que ces instituteurs ont un risque plus élevé car ils ont beaucoup de contacts et leur vaccination permet de réouvrir les écoles, chose importante pour le futur des écoliers et lycéens et aussi pour aider beaucoup de parents qui n'ont personne pour s'occuper de leurs enfants alors qu'ils travaillent. Cela dit la vaccination des du corp de l'enseignement doit passer par les centres de vaccinations et non pas par des structures parallèles.
Pourquoi cette exclusion des enseignants du secteur privé ?!
a posté le 24-05-2021 à 08:40
il est malheureux, voire injuste, que les enseignants des établissements du secteur privé soient exclu de ce programme. Le ministère de l'éducation n'est-il que le ministère de l'enseignement public?
