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Tribune de l'ambassadrice de France en Tunisie à l'occasion du 8-Mars
08/03/2024 | 08:33
4 min
Tribune de l'ambassadrice de France en Tunisie à l'occasion du 8-Mars

 

Par Anne Gueguen*


Le 8 mars marque, en Tunisie, en France, et partout dans le monde, la Journée internationale des droits des femmes. C’est une date qu’il me tient à cœur d’honorer en tant que première femme ambassadrice de France en Tunisie.

 

En effet, la Tunisie et la France ont en commun d’avoir beaucoup fait pour la promotion des droits des femmes et de s’être mises, à plusieurs reprises dans l’histoire, à la pointe des avancées. Les deux pays ont aussi en commun la grande Gisèle Halimi, qui porta si haut la cause des femmes et de l’émancipation.

 

La Tunisie est un pays qui résonne du nom de femmes remarquables – Carthage ne fut-elle pas fondée par l’illustre Elyssa ? Sophonisbe, Lalla Manoubia, Tawhida Ben Cheikh, Bechira Ben M’rad, Habiba Menchari, Radhia Haddad, l’énumération pourrait se prolonger. Plus près de nous les sportives, telles Habiba Ghribi, Ons Jabeur ou encore Raoua Tlili, incarnent la force d’un pays pionnier pour l’émancipation des femmes dans le monde arabe. Je pense naturellement au Code du statut personnel du 13 août 1956 ainsi qu’à la loi 58 de 2017 sur l’élimination des violences à l’égard des femmes, texte novateur et exemplaire, bien au-delà des frontières de la Tunisie. Je pense surtout aux nombreuses femmes valeureuses de différentes générations que j’ai rencontrées depuis mon arrivée à Tunis l’été dernier et qui m’inspirent toutes une grande admiration : dans le monde de l’entreprenariat, de la culture, des sciences, de l’administration, du journalisme, des universités, des associations mais aussi de l’agriculture et de la technologie. Elles sont une force positive et une immense source d’espoir pour nous tous, et nous toutes.  
 

La France a pour sa part fait de l’égalité entre les femmes et les hommes une grande cause nationale. Celle-ci se décline dans de multiples dimensions, complémentaires et qui se renforcent les unes les autres : lutte contre toutes les violences faites aux femmes, défense de la liberté de la femme à disposer librement de son corps et des droits sexuels et reproductifs, promotion de l’égalité professionnelle et de la parité, lutte contre les stéréotypes. De nouvelles avancées juridiques ont été réalisées tout récemment. Une nouvelle loi visant à renforcer l'accès des femmes aux responsabilités dans la fonction publique a été adoptée en juillet dernier. La France vient d’intégrer dans sa Constitution la liberté garantie à la femme d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse.

 

Au niveau international, la France s’est dotée depuis 2019 d’une diplomatie féministe volontariste. Cette stratégie pour l’égalité s’est notamment traduite par l’organisation du Forum Génération égalité en 2021, par une forte augmentation de ses contributions financières en faveur des droits des femmes et des filles et par un doublement des financements accordés à ONU Femmes. L’effort de la France en faveur du Fonds de soutien aux organisations féministes a atteint 134 millions d’euros sur trois ans.

 

En Tunisie, l’ambassade de France soutient les initiatives locales mises en place par les autorités tunisiennes ainsi que la société civile du pays. La France met en œuvre le projet EFOR au bénéfice des femmes rurales, entre autres initiatives que nous portons aux côtés de nos partenaires tunisiens. Elle participe également au projet AJYAL Égalité visant à renforcer la culture de l’égalité entre les femmes et les hommes en Algérie, en Libye, en Maroc et Tunisie. Nous soutenons aussi les organisations féministes, dans la continuité de notre engagement visant à ce que 75% des projets financés par l’aide publique française au développement favorisent l’égalité de genre. Hier se tenait à l’Institut français de Tunisie une journée d’échange et de travail, dédiée aux acquis et aux défis des droits des femmes en Tunisie, et aux luttes féministes portées en particulier par les femmes militantes de Tunisie. Celles-ci étaient nombreuses à y participer.

 

Parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes les filles et les femmes d’ici 2030 est le cinquième des 17 objectifs du développement durable adoptés par tous les membres des Nations unies en 2015. L’égalité des femmes avec les hommes est un élément essentiel et central du développement inclusif et durable. En réalité tous les ODD dépendent de la réalisation de l’ODD5.

 

C’est pourquoi, dans un parcours professionnel où j’ai toujours souhaité porter haut le sujet de la liberté des femmes, de leur autonomisation et de leur égalité avec les hommes, en d’autres termes de leur « empouvoirement », je souhaite, avec toute mon équipe, porter une ambition forte en la matière, avec tous nos partenaires tunisiens.

 

*Ambassadrice de France en Tunisie

 

08/03/2024 | 08:33
4 min
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Commentaires
Dr. Jamel Tazarki
L'égalité des chances et des possibilités socio-économiques pour tous afin que que la méritocratie réussisse!
a posté le 10-03-2024 à 12:19
Introduction:
- Plutôt garantir les possibilités/conditions indispensables pour que la femme rurale prolétaire/paysanne et les classes pauvres puissent sortir par leurs propres moyens (leur propre travail) de la situation qui leur a été faite en tant que classes qui ont été toujours ignorées et désavantagées
-Il n'y a pas de données empiriques (statistiques) concernant la répartition des différents métiers de la femme rurale, il est temps de différencier entre la femme rurale paysanne (qui travaille sur les champs des autres) et la femme rurale ouvrière prolétaire qui était auparavant paysanne et qui a quitté la terre!
- je n'encourage pas d'offrir des maisons gratuites à certains pauvres et de négliger les moins pauvres , il faudrait plutôt leur garantir les possibilités/conditions indispensables de construire leurs habitats par leur propres moyens (par leur propre travail).
- il est urgent de faire rentrer la femme rurale dans les statistiques afin que la stratégie nationale de l'autonomisation économique des femmes rurales devienne/soit une réussite.

Je m'explique:
Je voudrais rappeler que la femme rurale prolétaire est surexploitée, condamnée à un travail non qualifié et sous-payé. Elle reçoit souvent un salaire inférieur de moitié à celui des hommes, elle est la première au chômage en cas de crise. Elle subit parfois le chantage sexuel des autres ouvriers et doit éventuellement, pour survivre, supporter l'humiliation.

Certes, récemment notre gouvernement a introduit la même base de calcul du salaire pour les hommes et pour les femmes pour un travail égal ou d'égale valeur dans le domaine agricole, mais est-ce-que ceci serait suffisant afin d'améliorer la situation sociale de la femme rurale? Certes, c'était une très bonne initiative. Par contre pour que la stratégie nationale de l'autonomisation économique des femmes rurales réussisse, il serait indispensable de donner à la femme rurale paysanne / ouvrière prolétaire une formation professionnelle (couturière, infirmières, institutrice, etc., etc., etc.). C'est grâce à l'éducation et la formation professionnelle que la femme rurale prolétaire prendra conscience de sa dignité de femme et de prolétaire.
-->
Plutôt garantir les possibilités/conditions indispensables pour que la femme rurale prolétaire/paysanne et les classes pauvres puissent sortir par leurs propres moyens (leur propre travail) de la situation qui leur a été faite en tant que classes qui ont été toujours ignorées et désavantagées

De ce fait, une réforme sociale est indispensable en Tunisie, c'est de savoir comment nous pourrions aider aujourd'hui les classes pauvres (entre autre la femme rurale) à se fournir/produire les objets, les produits et le minimum de consommation dont elles ont besoin. C'est cela ce-qu'elles attendaient de la Révolution de Jasmin. Elles n'attendent pas que nous leur donnions tant et tant de billets, elles attendent seulement qu'on leur donne des possibilités de se dégager par elles-même de l'emprise de la faim et de la misère et de pouvoir vivre, c'est-à-dire de consommer et de produire des produits. --> j'insiste ici sur le fait que les classes pauvres attendent en particulier qu'on leur donne des possibilités (les conditions indispensables) afin de pouvoir (sur-)vivre par leur propre travail.

bonne journée

Mouna=Espoir
Dr. Jamel Tazarki
L'égalité des chances et des possibilités socio-économiques pour tous afin que que la méritocratie réussisse!
a posté le 10-03-2024 à 12:12
2ème partie:
Comment répondre aux nouveaux besoins sociaux? Est-ce que nous en avons les moyens financiers? Les politiques sociales pourraient-elles soutenir la nouvelle croissance économique? Quels sont les investissements nécessaires aujourd'hui pour ne pas aider et subventionner dans les années à venir? Comment minimiser les charges sociales? Comment passer des politiques sociales de prise en charge et de distribution gratuite à une politique dont la base est l'investissement social? Il est temps de concevoir autrement les dépenses sociales. Non pas comme une charge qui gêne la croissance économique, mais comme un investissement qui soutient le passage vers une meilleure économie avec moins de chômeurs et de meilleurs salaires.

Les politiques sociales en Tunisie doivent avoir une fonction économique en tant que paramètre de fortunes futures. L'accroissement des richesses produites est la condition la plus évidente de la réduction de la misère matérielle.

Je propose ainsi de motiver et de responsabiliser le Tunisien par la loi afin de le pousser/obliger à faire quelque chose d'utile par lui même, pour lui même, pour tous les Tunisiens et pour le reste du monde tout en lui fournissant les possibilités (les conditions) de réussite--> il faudrait apporter/garantir la/les possibilité(s) aux classe pauvres (entre autre à la femme rurale paysanne/ouvrière) afin de pouvoir sortir par leurs propres moyens de la situation qui leur a été faite en tant que classes qui ont été toujours ignorées et désavantagées.

--> Chaque Tunisien devrait produire ses conditions d'existence. Il doit apprendre à se procurer par lui même ses conditions d'existence à partir des possibilités/conditions indispensables que l'etat devrait lui garantir afin de démarrer ses projets. Nous sommes tous des êtres de projet, tourner vers l'avenir en prenant soin (en considération) de ce qui est là afin de l'intégrer dans nos ambitions.

Certes il faudrait donner à ceux qui n'ont rien des possibilités afin de sortir de leur situation de misère, par contre il ne faudrait pas essayer de résoudre leurs problèmes à leur place --> c'est à eux de prendre leurs problèmes socio-économiques en charge, et de les résoudre par eux même. --> c'est ça l'assistance, c'est donner la possibilité à résoudre ses problèmes socio-économiques par soi-même (exemple: je n'encourage pas à offrir des maisons gratuites à certains pauvres, il faudrait plutôt leur offrir la possibilité de construire leurs habitats par leur propres moyens.)

--> Le soucis de soi (le soucis de sa propre existence ) ne devrait pas conduire à ignorer le soucis de l'autre, sans pour autant chercher à résoudre les soucis des autres à leur place --> On ne peut pas se soucier seulement de soi, nous sommes d'abord et essentiellement des êtres de relation que l'on a avec les autres (si cette relation est abîmée, c'est toute la vie sociale qui serait abîmée)

En Tunisie, nous parlons trop de liberté mais trop peu d'égalité des chances: je propose de lire "de la démocratie en Amérique " d'Alexis de Tocqueville afin de comprendre pourquoi les peuples démocratiques montrent un amour plus ardent et plus durable pour l'égalité (des chances/conditions) que pour la liberté. Le fait particulier et dominant qui singularise notre temps/siècle, c'est l'égalité des conditions ; la passion principale qui agite les hommes, c'est l'amour de cette égalité. Par contre cette égalité ne devrait pas être gratuite et sans aucun effort...

- La Tunisie devrait être un système socio-politique dans lequel le mérite détermine la hiérarchie sociale et professionnelle. --> Chaque Tunisien devrait être responsable de sa vie, de sa nutrition, de ses initiatives, de ses ambitions et l'Etat tunisien devrait garantir en particulier la justice sociale / judiciaire, l'égalité des chances et des possibilités socio-économiques pour tous afin que que la méritocratie réussisse.

bonne journée
Ahmed
Les relations entres les tunisiennes et les françaises sont excellentes.
a posté le 09-03-2024 à 06:46
De même d'une façon générale entre le tunisien et le français.
Reste qu'il peut exister des différents entre les états.
Et il y a des extrémistes haineux dans les deux bords, il y a d'ailleurs sur ce site, certains commentateurs connus pour leur extrémismes et idioties.
Très souvent il s'agit malheureusement d'immigrés.
Je me pose la question du pourquoi ?
Merci Madame l'ambassadrice pour ce texte.
Avec des femmes au pouvoir , il y aura certainement moins de guerres.
Abidi
Bravo
a posté le 08-03-2024 à 17:32
On ne cessera jamais de lécher les bottes des français même s'ils nous dénigrent et même s'ils nous considèrent comme une classe inférieure et la preuve la plus flagrante c'est le visa d'entrée dans leur pays alors que pour nous ils peuvent aller et venir avec une carte d'identité et d'ailleurs ellyssa n'est pas tunisienne elle a conquis la Tunisie et puis en Tunisie on n'a pas besoin des français pour respecter les femmes,se sont nos mères, femmes, et filles et je ne pense pas que quelqu'un de sensé peut ne pas respecter sa mère chose dont les français auquel vous vous identifier ne font presque jamais, ils insultent leurs parents,les mettent dans les hospices et même s'ils sont pauvres cela ne leurs fait ni chaud ni froid, concernant les relations conjugales, dîtes nous comment un homme ou une femme mariés peuvent ils se tremper mutuellement et avoir des relations extra-conjugale aux risques de ne pas connaître le père de leurs progénitures , et puis s'ils disent que cela relève des libertés (très grande) on n'a pas les mêmes m'?urs la même culture sans parler de la religion, donc cessez de vous faire minus devant des gens qui n'ont aucun respect pour vous
Léon
Elle a osé! un peu de pudeur Madame!
a posté le 08-03-2024 à 16:52
Le pouvoir français, à la botte des néo-cons américains et d'une UE qui asservi et soumet les peuples aux états unis, s'est allié contre Ben Ali en 2011, mettant fin à la tradition Bourguibienne dans tout ce qui concerne les droits de la femme.
Cette tradition, prenant ses sources dans les faits que vous avez cités, a été poursuivie et même améliorée par son successeur, l'Homme qui a fait trembler l'OTAN par ses prises de position alliant bravoure, vertu et justice.
Contrairement à la France, la Tunisie n'a pas attendu des siècles pour que la femme accède au vote, ce fut le cas, dès l'indépendance. Quant à l'IVG, le sujet n'a jamais été un sujet tabou en Tunisie, ni d'ailleurs dans le monde musulman.
Nos femmes ont, de tout temps, été aux rênes de la décision et du pouvoir, en toute humilité, parfois dans le silence. Le femme tunisienne est la dignité incarnée jusqu'à l'avènement révolutionnaire où elles se sont transformées en pouliches en chaleur s'égosillant à crier "Dégage" dans une ingratitude jouxtant le Satanique. Elles ont touché le salaire de leurs slogans et n'en sont pas satisfaites.
Ni les tunisiennes, ni les tunisiens, ni leurs dirigeants, n'ont de leçon à recevoir d'une Macronie qui mène à la potence tous ses citoyens, les poussant dans une guerre initiée un OTAN qui s'est employé à provoquer le Pays Libre et Souverain qu'est la Russie et son grand Peuple, prenant en otage les pauvres ukrainiens qui voient leurs enfants mourir dans une guerre inutile et de laquelle ils n'ont jamais voulu.
L'Ukraine n'est ni la première ni la dernière victime de l'OTAN. Nous autres arabes en savons quelque chose, comme le furent les peuples irakien, koweitien, syrien, yéménite ainsi que toutes les victimes de la printologie atlantiste depuis 2011.
Lorsque vos confrères politiques avaient applaudi la chute de la tradition bourguibienne en 2011, et l'avènement islamiste qui a détruit notre pays, prétextant soutenir le peuple d'imbéciles qui décore les colonnes du temple carthaginois, il est indécent de se faire l'avocate de nos femmes aujourd'hui.
Mais tout cela n'est rien devant la plus grande des raisons qui rend votre tribune indigne d'une femme. Vos prédécesseurs du temps de Sarkozy et de Hollande adoptaient des postures révoltées lorsque Ben Ali, alors témoin d'une guerre civile islamiste voisine qui faisait pas moins de cent mille morts, arrêtait les activistes islamistes, pour protéger son pays d'une contagion presque inévitable. Le pays se portait bien et Ben Ali et ses ministres faisaient des miracles à partir d'un peuple ingrat qui allait montrer toute sa nuisance et toute sa stérilité politique après la prétendue révolution.
Alors que le plus célèbre des journaux électronique, ce journal militant, souffle de Démocratie, vous offre une tribune, une Femme politique tunisienne gît dans les geôles tunisiennes avec récemment, une autre Femme qui n'est rien d'autre que son bras droit. Elle est le porte flambeau de l'oeuvre bourguibienne puisque son parti est le seul héritier légitime du parti de l'indépendance. Précisément ce parti qui a oeuvré pour la Liberté des femmes, et que vous avez le manque de pudeur d'applaudir aujourd'hui sans dire un traitre mot sur la femme qui git en taule. .
NOUS ne vous demandons RIEN car, contrairement aux traitres qui pleuraient dans les jupons des atlantistes du temps de Ben Ali, nous ne voulons pas de l'ingérence dans nos affaires. Et là je parle à la place de cette grande Dame Abir Moussi. Gisèle Halimi, fille de la Tunisie aurait honte de vous. NOUS n'attendons rien car, si Madame Moussi git en taule c'est bien par la complicité, sinon par l'ordre, des atlantistes criminels qui ont détruit notre pays.
Mais rassurez-vous, vous n'êtes pas la seule femme qui agit de la sorte, vendant son âme et ses principes pour le pouvoir. Giorgia Meloni passait embrasser les officiels tunisiens tous les quarts d'heure, sans souffler un mot à ceux qui détiennent des femmes en prison, violant de la sorte la tradition bourguibiste, mais aussi les principes les plus élémentaires de l'Islam.
Madame, un certain Tahar Sfar, l'un des mes grands arrières oncle, gisait dans les prisons de la France vichyste, à partir desquelles il écrivait tout le mal qu'il pensait des nazis alors que la France collaborait. Mort jeune des suites des maltraitances de ses geôliers, j'estime qu'il a libéré aussi bien la France que la Tunisie. Je vous invite à lire ses écrits ne serait-ce que sur wikipedia.
Aujourd'hui pour libérer la Tunisie, il est évident qu'il faille d'abord libérer la France. La libérer de l'UE, de la soumission aux états unis, soumission qui fait d'Elle une complice des crimes contre l'Humanité, en particulier ceux que subissent les palestiniens.
Occupez-vous de libérer votre pays, et nous, de notre côté, ne vous demandons rien. Nous libérerons notre pays des griffes de ceux qui nomment les dirigeants européens.
Progéniture de militants pouvant soulever des montagnes, je soulèverai les montagnes si besoin est. J'oeuvrerai pour la Liberté des Peuples, qu'elle soit pour la Tunisie ou pour la France.

Léon, Min Joundi Tounis Al Awfiya,
Résistant;

VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES.
Hamza Nouira
Et bien...
a posté le 08-03-2024 à 16:29
Madame l'ambassadrice et son pays sont vraiment mal placés au jour d'aujourd'hui pour venir nous faire une leçon sur les droits de l'homme/femme (qui ne correspond bien sûr qu'à leur propres vision de ses droits).

Surtout avec leur président macron va-t-en-guerre qui défit la Russie et qui veut que notre monde soit sen dessus dessous, mais qui par contre, comme madame l'ambassadrice, nous ne les entendons pas concernant le sort des palestiniens et des PALESTINIENNES! OUI LES FEMMES PALESTINIENNES.....

Le temps de l'hypocrisie est terminé et plus personne n'avalent leurs paroles.

Au fait, que dit madame l'ambassadrice et son gouvernement concernant les plus de 4000 français qui se battent pour IDF en israel ( rapporté par Europe 1)....

Nous aussi nous n'oublions et nous n'oublierons pas.

Le bal des hypocrites a pris fin depuis un moment et tout se qu'elle dit... On s'en fout!
veritas
Opération séduction
a posté le 08-03-2024 à 13:28
C'est une opération voué à l'échec'?'le mal est fait et la rupture est consommée.
Abel Chater
On vous aurait beaucoup mieux comprise madame la première femme ambassadrice de France en Tunisie après tant de Lévy unicolores, s'il n'y avait pas tout ce plus grand massacre de l'histoire humaine, des femmes, des enfants, des vieillards et des malades à Gaza, sous l'égide de la France.
a posté le 08-03-2024 à 12:00
Non Madame l'Ambassadrice Anne Gueguen. Ces temps du baratin et du bluff des donneurs de leçons aux indigènes nord-dafricains, appartiennent à l'époque de votre marionnette "Bou-Petit-Cou". Maintenant Madame la première femme ambassadrice de France en Tunisie, montrez-nous un seul lieu sur ce globe terrestre, où vous ne trouvez pas de Tunisiens. Des Tunisiennes et des Tunisiens qui donneront leçons à tout le monde et à toutes les cultures.
Vous auriez sûrement gagné notre estime et nos coeurs, si vous avez eu le courage de condamner les massacres et les génocides des "femmes" de Gaza, seulement en cette fameuse journée internationale des droits des femmes.
Ou est-ce que les femmes de Gaza, ne comptent pas pour la France de Macron, Zammour et Atteli?
Juan
pauvre france enjuivée , zammourisée
a posté le à 13:57
elle doit libérer sa france, de la loi Gayssot liberticide, imposée à la france par la juiverie sioniste.
Abel Chater
@Juan
a posté le à 15:20
Toute ma sympathie et tous mes respects. Ramadan moubarak.
Dr. Jamel Tazarki
Errata dans mon commentaire ci-dessous
a posté le 08-03-2024 à 11:45
à la première ligne: écrivez et non pas écriez




Dr. Jamel Tazarki
@Son Excellence Madame Gueguen
a posté le 08-03-2024 à 11:36
j'approuve tout ce que vous écriez ci-dessus, par contre la femme tunisienne est elle-même responsable de son état de minorité. Je m'explique:

'L'état de minorité est l'incapacité de se servir de son entendement sans la conduite d'un autre. --> Oui, la femme tunisienne est elle-même responsable de cet état de minorité car la cause tient non pas à une insuffisance de l'entendement mais à une insuffisance de la résolution et du courage de s'en servir sans la conduite d'un autre (dans ce cas d'un homme)!

Je commence par donner d'abord ma définition du féminisme positif: « le féminisme positif est un mouvement qui cherche à établir l'égalité politique, économique, culturelle, personnelle, sociale et juridique entre les femmes et les hommes. Le féminisme a pour objectif d'abolir ces inégalités socio-économiques dont les femmes sont les principales victimes, et ainsi de promouvoir les droits des femmes.'

Ma définition du féminisme n'a rien à voir avec le comportement des femmes fatales (du genre Carmen, voir l'opéra en quatre actes de Georges Bizet sur le lien web suivant:
***


50,5% des électeurs inscrits à l'élection législative de 2014 étaient des femmes, mais de ces 2,7 Millions de femmes inscrites seulement un Million de femmes ont voté et 1,7 Millions ont préféré s'abstenir --> premier indice que la femme tunisienne est elle-même responsable de son état de minorité dans tous les domaines socio-économiques

Il s'agissait de la sortie de la femme tunisienne hors de l'état de minorité dont elle est, elle-même, responsable. Mais non, la femme tunisienne a raté cette occasion unique. Elle a raté une occasion unique afin de mettre un terme à la dictature de l'homme dans le monde socio-économique/-politique

En 1784, Emmanuel Kant écrit ce célèbre passage: 'L'état de minorité est l'incapacité de se servir de son entendement sans la conduite d'un autre. On est soi-même responsable de cet état de minorité quand la cause tient non pas à une insuffisance de l'entendement mais à une insuffisance de la résolution et du courage de s'en servir sans la conduite d'un autre. Sapere aude ! [Ose savoir] Aie le courage de te servir de ton propre entendement! Voilà la devise de l'Aufklärung'

La femme tunisienne voulait et veut sortir de cette situation décrite par Kant! Et elle avait eu au mois de décembre 2014 la chance de s'en sortir. Mais elle n'a pas tiré profit de cette occasion et elle s'est laissée prendre au piège de Beji Caid Essebsi (BCE).

50,5% des électeurs inscrits aux élections législatives et présidentielles de 2014 étaient des femmes. Oui, la candidate Madame Kalthoum Kannou aurait pu réaliser un véritable miracle et devenir la première femme présidente de la Tunisie et dans le monde arabe, si les 2,7 Millions de femmes inscrites à notre ISIE avaient voté majoritairement pour elle!

On attendait de l'élection de Madame Kannou une Tunisie sans exclusion, sans discrimination, avec les mêmes droits socio-économiques pour les femmes que pour les hommes. L'élection de Madame Kalthoum Kannou aurait pu être un coup de tonnerre dans notre pays réputé pour son conservatisme vis-à-vis de la femme.

Oui, les femmes tunisiennes avaient toutes les raisons afin de voter majoritairement pour elle, mais elles avaient refusé de le faire et je ne sais vraiment pas pourquoi. La faute est à qui? Probablement, à cette idée de vote utile à la con propagée par BCE.

Une jeune compatriote en Allemagne m'avait dit: "nous voulons en Tunisie une démocratie plus paritaire qui intègre tout le monde et je crois qu'une femme au poste de Président de la République pourrait être un symbole de changement en Tunisie et un exemple pour d'autres pays arabes."

Vous pouvez imaginer la grande déception de cette jeune fille tunisienne après les élections. Elle m'a dit: "nous avons raté une occasion unique afin de mettre un terme à la discrimination de la femme et des minorités. Honte à toutes celles qui n'ont pas voté pour Kalthoum et qui ont cru aux mensonges de BCE"

La surprise est telle que cette jeune fille tunisienne avait refusé d'y croire: "Ils ont dû tricher, ce n'est pas normale que 2,7 millions de femmes refusent de voter majoritairement pour une femme qui a tous les mérites et les qualités afin de gérer les affaires du pays et d'opter pour le baratineur BCE

Oui, moins que 0,1% des femmes ont voulu voter pour une femme, et 99,9% ont voté majoritairement pour le grand baratineur BCE, ou elles ont refusé de voter (--> seulement 0,1% fait trop mal au coeur). Je ne sais plus vraiment quoi dire que de redire ce qu'a dit un jour le philosophe allemand Kant: 'On est soi-même responsable de cet état de minorité quand la cause tient non pas à une insuffisance de l'entendement mais à une insuffisance de la résolution et du courage de s'en servir sans la conduite d'un autre. Sapere aude ! [Ose savoir] Aie le courage de te servir de ton propre entendement!'

Oui, la femme tunisienne est elle-même responsable de cet état de minorité car la cause tient non pas à une insuffisance de l'entendement mais à une insuffisance de la résolution et du courage de s'en servir sans la conduite d'un autre, et de se laisser prendre au piège de fausses promesses de BCE.
Agatacriztiz
Droits.... et devoirs
a posté le 08-03-2024 à 10:41
Si les droits de la femme sont des libertés légitimes, il ne faut pas omettre que leurs devoirs sont aussi des obligations.
Les droits ne peuvent pas exister sans les devoirs. C'est ce que dit, la
déclaration des droits de l'Homme et du citoyen, rédigée au moment de la Révolution française, en août 1789.