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Pourquoi le FMI est « méchant » et la Banque mondiale « gentille » ?
28/02/2024 | 18:25
3 min
Pourquoi le FMI est « méchant » et la Banque mondiale « gentille » ?

 

Par Sadok Rouai *

 

 

L'arrivée en Tunisie d'une délégation de la Banque mondiale et sa réception par le chef du gouvernement, entouré de la plupart de ses ministres, ont suscité un vif intérêt dans les médias. Cette attention médiatique est louable, mais elle soulève également des inquiétudes quant au mutisme du gouvernement, qui pousse les médias à recourir à des experts internationaux pour avoir leur avis sur la situation économique du pays et même essayer de glaner des informations sur le programme du gouvernement.

Nombreux sont ceux qui ont remarqué que cette visite survient peu de temps après l'annulation, en décembre, d'une mission du Fonds monétaire international (FMI). Certains, se remémorant les déclarations du président Kaïs Saïd concernant le FMI, n'ont pas hésité à qualifier celui-ci de « méchant » et la Banque mondiale de « gentille ».

 

Cette perception n'est pas exclusive à la Tunisie ; elle est souvent répandue dans les pays où les responsables politiques hésitent à mettre en œuvre les réformes structurelles nécessaires, souvent difficiles, et préfèrent éviter les explications, tout en cherchant des boucs émissaires à blâmer.

Le FMI n'est pas intrinsèquement « méchant » et la Banque mondiale n'est pas nécessairement « gentille ». Ce sont des institutions internationales au service de leurs pays membres. Elles sont dirigées par des hommes et des femmes qui, dans l'ensemble, accomplissent un travail important, mais qui peuvent également commettre des erreurs et sont donc responsables devant leurs pays membres.

 

Le FMI et la Banque mondiale jouent des rôles distincts :

 

Le FMI se concentre principalement sur la promotion de la coopération monétaire internationale pour assurer la stabilité financière internationale. Il offre des conseils et une assistance technique aux pays membres pour les aider à stabiliser leurs économies et fournit, si nécessaire, des ressources aux pays confrontés à des problèmes de balance des paiements. En outre, le FMI effectue une surveillance économique en suivant les tendances mondiales et en fournissant des analyses et des prévisions.

Quant à la Banque mondiale, son action vise principalement à réduire la pauvreté et à promouvoir le développement en offrant une assistance financière à long terme pour des projets et programmes spécifiques. Ces projets incluent, par exemple, la construction d'infrastructures, l'amélioration de l'éducation, de la santé, mais concernent de plus en plus des domaines émergents tels que le changement climatique ou l’inclusion financière. Comme le FMI, la Banque mondiale fournit également une expertise, des recherches et des analyses pour aider les pays à relever les défis de développement.

 

Toutefois, deux facteurs distinguent ces deux institutions et contribuent à la perception que le FMI est souvent qualifié de « méchant » :

Tout d'abord, le FMI exerce un rôle de surveillance annuelle obligatoire sur tous les pays membres. Ses rapports, conclusions et recommandations, bien qu'élaborés en étroite collaboration avec les experts du pays, peuvent contrarier les responsables politiques. Ces derniers ont souvent tendance à refuser ou à retarder la publication de ces rapports ou à annuler les visites du FMI, même si cela peut entraîner l'inscription du pays sur une liste négative.

Ensuite, contrairement à la Banque mondiale, le financement du FMI est assorti d'exigences de réformes, de délais et de revues fréquentes qui déplaisent souvent aux gouvernements qui privilégient les mesures populistes, temporaires ou exceptionnelles au détriment de réformes durables et viables.

Il n'est donc pas étonnant que dans un pays où les autorités favorisent les solutions faciles et populistes aux réformes structurelles plus ardues, il soit plus simple d'annuler un programme de réformes préparé par le gouvernement lui-même en collaboration avec le FMI, ou de refuser une visite du personnel du FMI, puis de blâmer l'institution pour avoir imposé ses diktats.

 

Un adage populaire dit : « Qui veut noyer son chien l'accuse de la rage ». En Tunisie, on pointe du doigt le FMI en le qualifiant de « méchant ». Quant aux véritables problèmes, on préfère souvent les ignorer, c’est plus simple. Quant aux chiens, on ne les accuse même pas, on les abat, c’est plus simple également.

 

 

 
*Ancien haut cadre de la BCT et ancien conseiller auprès du conseil d'administration du FMI
*Conseiller, Conseil d'administration - Association "Mémoire de Hédi Nouira"
*Membre du conseil consultatif - Global Initiative for Governance & Sustainability (GIGS)
*Directeur - Shakshuka.org
28/02/2024 | 18:25
3 min
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Commentaires
Hammadi
C est du n importe quoi
a posté le 03-03-2024 à 12:23
Vous n avez pas besoin ni de FMi ni de banque mondiale.
La tunisie possede tous les atouts pour s ensortir,la plus grande obstacle qui l empeche de decoller c est l incompetence et l opportunisme de ces dirigeants.
'Gardons un minimum d'honnêteté!
@Mr. Rouai
a posté le 29-02-2024 à 16:28
Je vous cite: "Nombreux sont ceux qui ont remarqué que cette visite survient peu de temps après l'annulation, en décembre, d'une mission du Fonds monétaire international (FMI). Certains, se remémorant les déclarations du président Kaïs Saïd concernant le FMI, n'ont pas hésité à qualifier celui-ci de « méchant » et la Banque mondiale de « gentille »
-->
- Vous parlez de "nombreux", Mr. Rouai --> combien de personnes connaissez-vous dans ce contexte? 2:; 3, 4 ou 10?
- Vous parlez, Mr. Rouai, de "Certains [. . .] n'ont pas hésité à qualifier celui-ci [le FMI ] de méchant"
--> combien de personnes connaissez-vous qui ont traité le FMI de méchant? 2:; 3, 4 ou 10?

-->
Non Monsieur Rouai, vous abaissez le niveau du discours socio-économique afin de le faire descendre sur les trottoirs et dans les cafés. Vous nous dites implicitement: "On dit que le FMI est Méchant" --> mais qui est ce "on" qui sont ces "certains", combien de personnes forment vos "certains", vos "Nombreux" et votre "On" ?

J'ai travaillé pour des instituts de statistiques en Allemagne, et je n'oserais jamais écrire un article ou tenir un discours sur la base de "certains/nombreux ont dit" ou "on dit --> en effet le "on dit" est pour la masse sur les trottoirs et dans les cafés qui voudrait être dans la moyenne par le "on dit"

Fazit : vous démarrez, Monsieur Rouai, votre article sur du vide, sur "certains" et sur le "on" --> en effet, le "on" et "certains" ne pourrait pas être le langage d'un ancien haut cadre de la BCT et ancien conseiller auprès du conseil d'administration du FMI.
-->
Si vos collègues du FMI raisonnaient, comme vous le faites ci-dessus, sur la base de "nombreux", "certains et "on", --> on pourrait comprendre ainsi l'origine de la méfiance envers le FMI et la BM dont vous parlez ci-dessus.

bonne journée

PS: Il ne faut pas refaire les mêmes fautes/conneries que d'autres pays qui ont privatisé les entreprises publiques à la hâte. Je cite: "Dans les esquisses de bilan proposées par la littérature récente sur les privatisations en Afrique sub-saharienne, l'échec est reconnu et les perspectives dégagées appellent à une plus réflexion critique sur les orientations futures. Quant aux principales institutions financières internationales comme l'OCDE et la Banque Mondiale, elles mettent en exergue les insuffisances des programmes de privatisations. La Banque Mondiale, par exemple, reconnaît que les objectifs de la privatisation ont été surestimés, appelant à la nécessité d'avoir une approche plus casuistique. Quant à l'OCDE, elle a montré comment l'Afrique sub-saharienne a été défaillante dans ses programmes de privatisation, en particulier dans l'atteinte des objectifs sociaux"

voir le lien web: ***

Mes proposition: nos entreprises publiques devraient opérer plutôt dans une mentalité commerciale et ceci même si elles sont la propriété de l'Etat tunisien --> Il faut que l'on se débarrasse de cette idée archaïque que les entreprises publiques ne devraient pas être commerciales.
-->
Et ainsi on pourrait se demander, comment nos entreprises publiques pourraient acquérir un esprit commerciale? La réponse est évidente, Il faut accorder à nos entreprises publiques plus d'autonomie, ce qui signifie qu'elles ne devraient pas fonctionner selon les désirs intuitifs de nos ministères. Il faut y placer plutôt des directeurs commerciaux compétents avec un savoir-faire dans la gestion des grandes entreprises et les laisser faire sans l'intervention de nos fonctionnaires.
-->
Nos ministères et notre gouvernement devraient contrôler plutôt la performance de nos entreprises publiques par des indicateurs prédéfinis.
-->
De ce fait, nos entreprises publiques ont plutôt besoin de conseils stratégiques et non pas administratifs dont les membres étaient imposés par le parti politique gagnant de l'élection législative --> c'était la faute de notre ex-troïka qui n'acceptait que les considérations politiques qui n'avaient rien à voir avec le coté commerciale de nos entreprises publiques...

Puis, il faudrait éviter l'effet domino qui est une réaction en chaîne qui peut se produire lorsqu'un changement mineur provoque un changement comparable à proximité, qui provoquera un autre changement similaire --> je m'explique: la Sonede fait énormément de perte et elle est ainsi incapable de payer Steg, --> et de ce fait (par conséquent) Steg est aussi en difficulté --> et ainsi le collapse de Sonede pourrait entraîner aussi le collapse de Steg
-->
on avait au juste une entreprise étatique en très grande difficulté et voilà que l'on a deux'?'
Les dettes croisées sans remboursement entre les entreprises publiques sont complètement absurdes, et on risquerait ainsi même de ruiner la totalité de nos entreprises publiques par ce que l'on appelle "Réaction en chaîne"
Gardons un minimum d'honnêteté!
Voilà ce que le FMI, la BM et la majorité de nos politiciens et soi-disant profs. universitaires devraient comprendre!
a posté le à 11:43
Une réforme sociale est indispensable en Tunisie, c'est de savoir comment nous pourrions aider aujourd'hui les classes (du moins extrêmement) pauvres à se fournir/produire les objets, les produits et le minimum de consommation dont ils ont besoin. C'est cela qu'ils attendaient de la Révolution de Jasmin. Elles n'attendent pas que nous leur donnions tant et tant de billets, elles attendent seulement qu'on leur donne des possibilités de se dégager par elles-même de l'emprise de la faim et de la misère et de pouvoir vivre, c'est-à-dire de consommer et de produire des produits. --> j'insiste ici sur le fait que les classes pauvres attendent en particulier qu'on leur donne des possibilités afin de pouvoir (sur-)vivre par leur propre travail.

Ce que les classes pauvres attendent, c'est de lui apporter la possibilité de sortir par ses propres moyens de la situation qui lui a été faite/imposée (Je sais ce que c'est d'avoir faim).

Comment répondre aux nouveaux besoins sociaux? Est-ce que nous en avons les moyens financiers? Les politiques sociales pourraient-elles soutenir la nouvelle croissance économique? Quels sont les investissements nécessaires aujourd'hui pour ne pas aider et subventionner dans les années à venir? Comment minimiser les charges sociales? Comment passer des politiques sociales de prise en charge et de distribution gratuite à une politique dont la base est l'investissement social? Il est temps de concevoir autrement les dépenses sociales. Non pas comme une charge qui gêne la croissance économique, mais comme un investissement qui soutient le passage vers une meilleure économie avec moins de chômeurs et de meilleurs salaires.

Les politiques sociales en Tunisie doivent avoir une fonction économique en tant que paramètre de fortunes futures. L'accroissement des richesses produites est la condition la plus évidente de la réduction de la misère matérielle.

Je propose ainsi de motiver et de responsabiliser le Tunisien par la loi afin de le pousser/obliger à faire quelque chose d'utile par lui même, pour lui même, pour tous les Tunisiens et pour le reste du monde tout en lui fournissant des possibilités de réussite--> il faudrait apporter la/les possibilité(s) aux classe pauvres afin de pouvoir sortir par leurs propres moyens de la situation qui leur a été faite en tant que classes qui ont été toujours ignorées et désavantagées.

--> Chaque Tunisien devrait produire ses conditions d'existence. Il doit apprendre à se procurer par lui même ses conditions d'existence. Nous sommes tous des êtres de projet, tourner vers l'avenir en prenant soin (en considération) de ce qui est là afin de l'intégrer dans nos ambitions.

Certes il faudrait donner à ceux qui n'ont rien des possibilités afin de sortir de leur situation de misère, par contre il ne faudrait pas essayer de résoudre leurs problèmes à leur place --> c'est à eux de prendre leurs problèmes socio-économiques en charge, et de les résoudre par eux même. --> c'est ça l'assistance, c'est donner la possibilité à résoudre ses problèmes socio-économiques par soi-même (exemple: je n'encourage pas à offrir des maisons gratuites à certains pauvres, il faudrait plutôt leur offrir la possibilité de construire leurs habitats par leur propres moyens.)

--> Le soucis de soi (le soucis de sa propre existence ) ne devrait pas conduire à ignorer le soucis de l'autre, sans pour autant chercher à résoudre les soucis des autres à leur place --> On ne peut pas se soucier seulement de soi, nous sommes d'abord et essentiellement des êtres de relation que l'on a avec les autres (si cette relation est abîmée, c'est toute la vie sociale qui serait abîmée)

En Tunisie, nous parlons trop de liberté mais trop peu d'égalité des chances: je propose de lire "de la démocratie en Amérique " d'Alexis de Tocqueville afin de comprendre pourquoi les peuples démocratiques montrent un amour plus ardent et plus durable pour l'égalité que pour la liberté. Le fait particulier et dominant qui singularise notre temps/siècle, c'est l'égalité des conditions ; la passion principale qui agite les hommes, c'est l'amour de cette égalité. Par contre cette égalité ne devrait pas être gratuite et sans aucun effort...

- La Tunisie devrait être un système socio-politique dans lequel le mérite détermine la hiérarchie sociale et professionnelle. --> Chaque Tunisien devrait être responsable de sa vie, de sa nutrition, de ses initiatives, de ses ambitions et l'Etat tunisien devrait garantir en particulier la justice sociale / judiciaire, l'égalité des chances et des possibilités socio-économiques pour tous afin que que la méritocratie réussisse.
Gardons un minimum d'honnêteté!
Pourquoi le FMI et la BM n'encouragent pas Le planning familial en Afrique vers une vie meilleure?
a posté le à 08:22
Je suis très déçu que dans les Propositions socio-économiques du FMI pour la Tunisie il n'y a pas un seul mot concernant le planning familial.

Il faut comprendre enfin que la Tunisie n'a pas les moyens/ressources afin de nourrir et de satisfaire les besoins de 11 ou 12 millions d'habitants.

La croissance démographique excessive en Tunisie a causé beaucoup de problème dans les domaines de l'emploi, de l'éducation, des transports, du logement, des soins médicaux et de la protection de l'environnement.

Je donne d'abord une explication non mathématique simple et très approximative de la poussée démographique. Comme nous le savons, chaque couple peut avoir zéro ou plusieurs enfants. Quand ce nombre d'enfants par couple est égal à 2, la population tend vers un état final stable (elle n'augmente pas et elle ne diminue pas). Ce qui fait que les parents (un couple) vont mourir un jour et vont laisser exactement deux descendants. On a donc un système en équilibre permanent. Quand le nombre d'enfants par couple est inférieur à 2, alors la population va diminuer. C'est-à-dire deux personnes (un couple) vont disparaître un jour et vont laisser un seul ou zéro descendant. Mais à partir de 2.1 enfants en moyenne par couple, cela se complique: le nombre d'individus par génération se met à augmenter sans fin. Et cette croissance qui peut paraître lente, est en fait véritablement explosive puisqu'elle a entraîné un quadruplement de la population tunisienne en 60 ans (entre les années 1956 et 2020). Or, un demi-siècle est très vite passé! On ne peut pas continuer à ce rythme.

Ce qui aggrave encore la situation, ce sont les mariages à 16 ans ou même à 15 ans: dans ce cas particulier même une fécondité de 1,6 enfants par couple ne peut pas freiner la croissance explosive de la population tunisienne.

Ignorer la poussée démographique en Tunisie c'est reporter les problèmes à plus tard, à la période où il faudra trouver les moyens à la fois d'arrêter cette croissance et de résoudre autrement cette difficulté restée un temps camouflée

La récolte céréalière tunisienne n'a pas cessé d'augmenter, mais la quantité de grain par tunisien n'a pas cessé de se réduire à cause de la poussée démographique. Un grand pourcentage de l'accroissement annuel du revenu national est absorbé par l'accroissement de la population, ce qui absorbe une grande partie de nos fonds et freine le développement économique et social.

En 1956 la Tunisie comptait 3,3 Millions d'habitants, en 2020 elle compte 12à 13 millions d'habitant et d'après mes calculs statistiques la Tunisie aura 28 millions d'habitants en 2045. Où allons-nous et qu'elles seront les conséquences pour l'environnement?

L'équilibre à long terme entre croissance démographique et approvisionnement alimentaire est indispensable, Il faut s'attendre à ce que le taux annuel de croissance de la production alimentaire par habitant en Tunisie continue de baisser.

La croissance démographique doit diminuer afin de stabiliser la population tunisienne autour de 10 Millions d'habitants. En effet, à un état stationnaire de la productivité il nous faut aussi un état stationnaire de la croissance démographique.

Puis, je rappelle que la fermeture de plusieurs écoles primaires ou la baisse du nombre d'élève en Tunisie n'est pas un signe de la baisse des naissances comme nous le racontent certains pseudo-scientifiques, mais elle est plutôt la conséquence du fait que le nombre d'enfants âgés de 6 à 15 ans n'ayant jamais été à l'école ou l'ayant quittée avant la fin de la scolarité obligatoire s'élève à plus d'un million en Tunisie. L'écart est plus accentué selon le genre, l'âge, le milieu de résidence, ou l'activité des enfants. --> 67.6% des enfants non scolarisés ou déscolarisés, sont des filles. 60% des enfants concernés habitent les zones rurales et 40% sont en situation de travail.

Nous avons le choix de laisser la nature ajuster la poussée démographique en Tunisie par les catastrophes et les épidémies ou de prendre notre destin en main pour ajuster le nombre des naissances afin de garantir un équilibre entre la poussée démographique et nos ressources naturelles limitées.

Bourguiba était un visionnaire et a encouragé le planning familial alors que la Tunisie ne comptait que 3,3 Millions d'habitant

Encore une fois, Pourquoi le FMI et la BM n'encouragent pas Le planning familial en Afrique vers une vie meilleure?
Wissem
Déconnecté des réalités
a posté le à 21:27
Je ne sais pas où tu vit, mais tu semble complètement déconnecté des réalités tunisiennes. De quoi tu parle ?!! De quel poussé démographique tu parle ?!! Il y'a tellement une poussé démographique qu'on parle de vieillissement de la population en Tunisie et d'une natalité à l'européenne avec 1,8 enfants par femmes en 2023. De quel mariage à 16 ans voir à 15 ans tu parle ?!! Non seulement le mariage des mineurs est strictement interdit en Tunisie, mais en plus ont parle d'une moyenne d'âge au mariage de 28 ans pour les femmes et de 31 ans pour les hommes. Sans parler du haut taux de célibat et de l'effondrement de l'institution du mariage et de l'explosion des divorces.
Gardons un minimum d'honnêteté!
Il y a beaucoup de fautes d'inattention dans mes commentaires!
a posté le à 18:15
Je corrige seulement certaines fautes qui me dérangent le plus:
- Une réforme sociale est indispensable en Tunisie, c'est de savoir comment nous pourrions aider aujourd'hui les classes (du moins extrêmement) pauvres à se fournir/produire les objets, les produits et le minimum de consommation dont elles ont besoin. C'est cela ce qu'elles attendaient de la Révolution de Jasmin. Elles n'attendent pas que nous leur donnions tant et tant de billets, elles attendent seulement qu'on leur donne des possibilités de se dégager par elles-même de l'emprise de la faim et de la misère et de pouvoir vivre, c'est-à-dire de consommer et de produire des produits. --> j'insiste ici sur le fait que les classes pauvres attendent en particulier qu'on leur donne des possibilités afin de pouvoir (sur-)vivre par leur propre travail.

etc.
momo
On est pauvre et on le veut bien,
a posté le 29-02-2024 à 13:25
En résumé on est pauvre et on le veut bien, on accepte l'aumône pour ne pas travailler à sortir de la misère ,tout cela est dans les gènes des tunisiens.
JUDILI58
ETONNANT D UN EXPERT !!!
a posté le 29-02-2024 à 12:46
La Banque mondiale est une banque des que vous lui présentez un projet bancable elle vous finance. Le FMI est un fond d'appui budgétaire aux états membres. Dès que vous le sollicitez il s'autorise un droit de regard sur vos politiques budgétaires. Faire un parallèle entre les deux dénote d'une regrettable ignorance.
Naim
On ne peut mieux expliquer.
a posté le 28-02-2024 à 19:59
Le FMI est une machine de fabrication de pauvreté parcontre, la Banque Mondiale est une machine d'encaissement des intérêts et de les surcharger en cas de payements retardé pour X raison. En somme, deux entités de contrôle des nations " en voie de développement " !
Qui dit mieux ?