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Sami Tahri : le président de la République a une vision différente de celle du gouvernement
25/03/2022 | 10:11
4 min
Sami Tahri : le président de la République a une vision différente de celle du gouvernement


Le secrétaire général adjoint de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT) et porte-parole, Sami Tahri, a expliqué que la centrale syndicale s’était entretenue avec toutes les délégations officielles du Fonds monétaire international en Tunisie. Ce qui intéresserait principalement l’UGTT, selon lui, ce sont les solutions proposées par le gouvernement et non par le FMI.

Invité le 25 mars 2022 par Myriam Belkadhi sur les ondes de la radio Shems FM, Sami Tahri a affirmé que les solutions envisagées par le FMI étaient connues d’avance et qu’elles ne permettront pas de sortir de la crise. « Il y a une question d’ordre structurel à traiter… Nous devons étudier plusieurs solutions », a-t-il ajouté.


Le syndicaliste a affirmé que l’UGTT tiendra tête aux propositions conduisant à l’appauvrissement des Tunisiens. Il a expliqué que la centrale syndicale n’était pas contre les tentatives de sauvetage du pays. Néanmoins, elle est contre l’endettement sans l’adoption d’une vision claire. « Il existe d’autres alternatives. Nous n’avons pas encore mobilisé les revenus fiscaux. Nous n’avons toujours pas trouvé de solution à l’économie parallèle représentant plus de 45% de l’économie tunisienne... Nous n’avons pas résolu la question des dettes impayées des établissements publics auprès de l’Etat. Le secteur de l'agriculture a été détruit », a-t-il ajouté.

Sami Tahri a expliqué que l’UGTT n’était pas contre la réforme des entreprises publiques. Il a souligné l’impact du dysfonctionnement structurel et de la nomination de personnes incompétentes à leurs têtes. Il a, également, estimé que le président de la République avait une vision différente de celle du gouvernement. Ce dernier adopte une approche libérale similaire à celle des équipes gouvernementales précédentes.




Il a réaffirmé que les négociations avec le FMI se déroulaient dans l’ombre et de façon secrète. Il a expliqué cela par l’absence d’informations relatives aux rencontres et aux échanges entre le gouvernement et les délégations du fonds. « L’UGTT ne peut pas soutenir aveuglément les négociations… Le gouvernement doit étudier toutes les propositions, y compris celles présentées par les organisations nationales et la société civile… Nous avions exprimé notre refus quant au programme présenté par le gouvernement… Les salariés ne sont pas tenus de subir les conséquences des politiques défaillantes… Le système des compensations doit être révisé. Mais ceci doit inclure les compensations attribuées aux entreprises », a-t-il poursuivi.


Le porte-parole de l’UGTT a souligné l’impact de la crise sociale sur la situation en Tunisie et sur la paix sociale. Il a réaffirmé l’opposition de la centrale syndicale à l’application de l’application de la circulaire 20. Il a évoqué la possibilité d’une intention cachée de porter atteinte au droit syndical et à l’UGTT afin de faire passer le programme présenté au FMI.

Sami Tahri a, par la suite, considéré que le dialogue national doit inclure tous ceux ayant soutenu le 25 juillet et refusant un retour à la situation d’avant cette date. Il a souligné l’importance de la levée de l’état d’exception et à un retour vers un processus démocratique. « Nous attendons un véritable dialogue national... Les citoyens n’ont pas répondu à l’appel à participer à la consultation nationale… L’état d’exception peut conduire à l’abus de pouvoir… Nous attendons encore une rencontre entre le président de la République et le secrétaire général de l’UGTT », a-t-il déploré.

 

 

S.G

25/03/2022 | 10:11
4 min
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Commentaires
Mansour Lahyani
Trêve de conneries, svp !
a posté le 25-03-2022 à 15:56
Si Mme Bouden, ou son "gouvernement", se distinguait d'un iota du parcours que lui a signifié le président, elle ferait illico un joli pschit immédiat, une sorte de long feu douloureux et spectaculaire !
AN
M. le Président Kaiis Saied : Un décret s'impose pour arrêter le DANGER imminent !
a posté le 25-03-2022 à 15:33
La Tunisie doit enfin être débarrassée de ces mafieux de ce qu´on appelle UGTT.
La Tunisie s'est laissée trop longtemps traîner par cette association mafieuse et c´est dépuis le temps de Bourguiba.

L´UGTT représente un vrai DANGER imminent pour l´économie, la sécurité et la paix sociale du pays.

Combien de temps encore devrons-nous tolérer et accepter ces parasites, c'est pourquoi M. le Président Kaiis Saied, s'il vous plaît, interdisez immédiatement ce bordel (DECRET du siècle!).
Notre pauvre pays ne peut plus se permettre le luxe de tolerer ces monstres BenouHilèliens !

S'il vous plaît, une Interdiction immediate, serait un salut pour notre pays !
Il est temps ou jamais de le faire, car je ne crois pas que le Parlement en soit capable un jour !

Allah Yar7èm Waldik! Vous n´avez absolument rien à perdre mais tout à gagner !
Abel Chater
Quand est-ce que l'UGTT va-t-elle être appelée à rendre compte de ses milliers de grèves, de sit-in et de sabotages par les excès d'augmentations de salaires, par lesquels elle nous a détruit notre transition démocratique.
a posté le 25-03-2022 à 12:24
Parlons vérité et parlons réalité.
Comment pourrait-on encore faire confiance à ses propres destructeurs traditionnels de l'UGTT?
Ces caméléons lèche-bottes des dictateurs, sont eux-mêmes les bestiaux saboteurs contre toute lueur de démocratie en Tunisie. Ils ne connaissent la nage que dans les marécages de la dictature et du despotisme.
Que pourrait-on attendre de Mafieux, dont on souffre depuis leur trahison contre leur propre collègue le défunt Habib Achour (Allah yèrhamou wè innaâmou)!!!
Maintenant, ce comique Sami Tahri, prétend être soutien aveugle du coup d'Etat du 25 juillet dernier, sans jamais plus de retour, nous dit-il. Comme s'il n'était pas lui-même et son UGTT, les acteurs principaux de tout ce qui s'est passé lors de la décennie, avant le coup d'Etat du 25 juillet dernier!!!
Ils se lavent leurs mains de leurs propres faits et méfaits de la dernière décennie post-révolution du 14 janvier 2011 et se préparent, au festin de l'après 25 juillet dernier.
Exactement comme l'avaient fait tous leurs précédents de l'UGTT, après Bourguiba au profit de Ben Ali, puis après Ben Ali au profit de la Révolution tunisienne du 14 janvier 2011. Maintenant, ils retournent leurs vestes de nouveau au profit du coup d'Etat du 25 juillet dernier, en diabolisant les acquis de cette même Révolution tunisienne, dont ils ont eux-mêmes sabotée au profit des ennemis de la deuxième République tunisienne et de la continuité de sa transition démocratique.
Je dirais aux Tunisiens de conscience, de bien vouloir souligner la trahison de l'UGTT contre la deuxième République tunisienne, par un milliard de lignes rouges, afin de ne plus permettre ces méthodes mafieuses de serpents venimeux, aux prochains responsable de cette gangrène appelée «UGTT».
Allah yostir Tounes.
Bouda
les solutions?
a posté le 25-03-2022 à 12:00
Quand est ce que vous envisagez M. le syndicaliste de nous communiquer les solutions à tous les problèmes que vous avez cité dans votre interview? J'espère que ça sera pour demain. Vous ne faîtes que critiquer et encourager les grèves. Vous êtes plutôt un problème pour le pays. Ce n'est pas le gouvernement qui va débloquer les fonds c'est bien le FMI. Réveillez-vous, vous n'êtes pas en position de force. Vous êtes toujours sur l'offensive pour maintenir la tension sur le président et le gouvernement. La Tunisie s'en sortira sans vous.