Le secrétaire général du mouvement Echaâb, Zouhair Maghzaoui, est intervenu, ce jeudi 31 mars 2022, dans la matinale d’Express FM, présentée par Wassim Ben Larbi, pour présenter son point de vue par rapport à la décision de dissoudre le parlement prise dans la soirée d’hier, par le président de la République, Kaïs Saïed.
Il a en effet dit : « Cette décision arrive en retard. Il s’agissait d’une revendication populaire ainsi que celle de beaucoup de partis ». Dans son intervention, M. Maghzaoui a néanmoins salué la dissolution de l’ARP tout en rappelant ce qu’a fait le chef islamiste Rached Ghannouchi ses dix dernières années et ses tentatives répétées d’affaiblir l’Etat.
Le dirigeant du mouvement Echaâb a également appelé le chef de l’Etat à éclaircir son cheminement en parlant au peuple et à fixer d’ores et déjà le calendrier des élections législatives et présidentielle, « afin que l’on puisse revenir à une légitimité forte ».
S’adressant au président de la République, M. Maghzaoui a dit : « Il faut revenir au dialogue avec les différentes forces politiques. A commencer par celles qui soutiennent l’action du 25 juillet ».
Pour Zouhair Maghzaoui, la réémergence des islamistes est le résultat de la politique faible et relâchée de Kaïs Saïed.
« Il faut que le chef de l’Etat revienne au dialogue avec les autres afin que l’on puisse relancer une démocratie représentative et un gouvernement qui planche sur les défis liés à la cherté de la vie » a-t-il finalement expliqué.
S.A
Le Président est le symbole de l'Etat, qu'il doit défendre et incarner afin d'en assurer la continuité.
Pusillanime, il a hésité, tourné et retourné les questions à lui posées, et surtout au pays, par les atteintes, les illégalismes, les manquements et, surtout, tous ces appels à l'Etranger contre son propre peuple et contre les institutions détournées de leur rôle, traitées dans le mépris, et asservies.
Tout ce beau monde qui parle de Constitution, de légalité et de démocratie nous a craché au visage, traité avec morgue et mépris, faisant du pays et ses habitants son bien et ses affaires négligées au point qu'on parle de faillite.
Pendant ce temps, le clanisme, le népotisme, avec des fortunes surgies de nulle part, ou bien fruit des vols et prébendes, ont fait de gens de rien des gens de fortune.
Nous aurons tout vu, tout entendu, tout supporté, le c'?ur gros, les yeux ébahis, la colère rentrée, de la part de petits personnages dont personne n'eut pu imaginer qu'ils devins sent un jour nos chefs, nos symboles, nos ministres et députés.
'? les voir, nous avions honte.
'? les entendre, nous nous rétentions de crier à l'adresse du monde que cela nous insulte.
Nous avons supporté, ravalé notre chegrin de nous voir rabaissés à ce pont, d'être advenu à l'état de risée après une gloire rendue fortuite.
Ils ont volé jusqu'aux mémoires des enfants morts des balles des snipers de Ben Ali, ou parce qu'ils ont cru aux fables du Djihad ou encore assassinés par des fanatiques takfiristes, islamistes, fascistes amoureux du sang répandu, expiation involontaire de leurs péchés d'inhumains trop longtemps égarés parmi nous.
Je dois dire que rarement dans ma vie, je me sois si peu senti en partage avec d'autres hommes.
Souvent, j'ai noté mon peu d'empressement à rejeter l'autre, à le refuser dans ses qualités d'humain quelque serait son talent pour le mal, qu'avec cette race.
Parce qu'il y a les actes, les paroles, les crimes et les mensonges, et cette prétention à tenir le vrai sans jamais faire preuve de mansuétude, ni de fraternité et encore moins accepter sa responsabilité ni sa part dans les crimes.
Définitivement, je ne sens rien de commun avec ces gens.
