alexametrics
vendredi 26 avril 2024
Heure de Tunis : 03:49
BN TV
L'huile d'olive tunisienne à l'honneur !
07/12/2016 | 15:46
4 min
L'huile d'olive tunisienne à l'honneur !

 

Une réception en l’honneur des ambassadeurs accrédités en Tunisie sous le thème « l’huile d’olive tunisienne, un savoir-faire millénaire » a été organisée, mardi 6 décembre 2016 à l’Hôtel le Palace Gammarth, en présence du ministre du Commerce et de l’Industrie, Zied Laâdhari, du secrétaire d’Etat à la Production agricole, Omar Béhi, de l’ancien chef du gouvernement Habib Essid, de l’ancien ministre de l'Industrie, Zakaria Hamad, du président de la Chambre syndicale des exportateurs de l’huile d’olive, Abdessalem Loued, du directeur exécutif du Conseil oléicole international, Abdellatif Ghedira, et de plusieurs invités de prestige.

 

Cette réception s’inscrit dans le cadre de la campagne de promotion de l’huile d’olive conditionnée menée par le ministère de l’Industrie et du Commerce et financée par le Fonds de promotion de l’huile d’olive conditionnée FOPROHOC. Elle a pour objectif de promouvoir l’huile d’olive tunisienne conditionnée sur les marchés à l’export et faire connaître la Tunisie en tant que provenance reconnue et appréciée de l’huile d’olive à l’échelle internationale.

Prenant la parole, M. Loued a espéré que cette manifestation devienne un rendez-vous annuel autour de l’huile d’olive, rassemblant les différents acteurs et les passionnés du monde oléicole.

Il a rappelé que la Tunisie c’est 1.800.000 hectares d’oliviers, 100 millions de pied d’olivier, soit 10 oliviers par tête d'habitant, 2 milliards de dinars de devises fournis par le secteur oléicole et 60 destinations des exportations d’huile d’olive conditionnée.

 

 

Pour sa part, M. Laâdhari a souligné l’importance de ce secteur pour le gouvernement, responsables et pouvoir public. Il a remercié tous ceux qui ont contribué à en faire un secteur rayonnant à l’international, qui promet et qui a fait le bonheur des finances publiques et de la balance commerciale de la Tunisie en 2015 : ce secteur qui exporte et crée beaucoup de richesses, de valeur ajoutée et d’emploi.

«Aujourd’hui, il est très important de travailler main dans la main pour donner à ce secteur encore plus de chance d’avancer et de progresser», a-t-il martelé. Il a aussi profité de l’occasion pour remercier Habib Essid, «un fervent défenseur du secteur et qui a fait beaucoup quand il a travaillé avec lui pour que ce secteur trouve sa place dans les politiques publiques».

 

M. Ghedira a rappelé, quant à lui, que M. Essid était l’ancien directeur exécutif et président du Conseil oléicole international et le travail qu’il a fait pour ce secteur. Il a estimé que ce secteur est celui sur lequel on pourra miser en Tunisie, en rappelant que le produit tunisien est très apprécié. Pour lui, la Tunisie a encore du potentiel, avec la qualité de son huile.

En plus de ses biens faits sur la santé, le directeur exécutif du Conseil oléicole international a indiqué qu’un litre d’huile d’olive produite, selon les normes agricoles pour produire l’huile extra-vierge, est capable d’absorber à travers le process agricole l’équivalent de 10 kg de CO2 (5 litres de fuel). Et d’ajouter : «consommer l’huile d’olive tunisienne certes ça aiderait socialement et économiquement, mais ça aiderait la planète en plus de la santé».

 

Conduite par le centre technique de l’emballage et du conditionnement (Packetc), cette action vise l’amélioration de la notoriété et la visibilité de l’huile d’olive tunisienne à l’échelle internationale. Elle vient appuyer les efforts déployés par les industriels tunisiens pour conquérir de nouveaux marchés. Les conditionneurs tunisiens d’huile d’olive profiteront, ainsi, de l’occasion, pour valoriser l’offre tunisienne, développer, diversifier les relations et renforcer la coopération internationale dans ce domaine.

 

A cet effet, une exposition des différentes marques tunisiennes ainsi que des séances de dégustation seront organisées permettant aux invités de découvrir et d’apprécier ce produit phare de la Tunisie. De même, les particularités de l’huile d’olive tunisienne seront présentées, en mettant l’accent sur la richesse et la variété de ce produit.

 

A travers le Programme de Promotion de l’Huile d’Olive Conditionnée, la Tunisie a mis en place toute une stratégie pour promouvoir l’huile d’olive conditionnée et mettre en valeur son histoire, sa variété ainsi que ses bienfaits. Il est à noter que l’’huile d’olive est le produit stratégique de la Tunisie à l’export, en effet, troisième producteur, avec une superficie oléicole d’environ 1.8 millions d’hectares et une part équivalente à 52% des quantités échangées internationalement, la Tunisie occupait la première place à l’échelle mondiale en matière d’exportation de l’huile d’olive pour la campagne 2014/2015.

 

I.N avec Communiqué

 

07/12/2016 | 15:46
4 min
Suivez-nous

Commentaires (15)

Commenter

fazizo
| 08-12-2016 17:50
Pouquoi l'huile d'olive est si chére A la base il y d'abord le travail du sol avec un minimum de 2 labours par saison ensuite les engrais en attendant la pluie particulierement quand les oliviers sont en fleur et puis le risque des coûts de chaleur,les risques de vol avant la cueillette plus frequents depuis JANVIER 2011 la chereté et rareté de la main d'oeuvre l'augmentation du cout de transport et des huileries enfin l'élagage en fin de saison voila pourquoi l'huile d'olive est si chére pour le TUNISIEN.

AMOROS
| 08-12-2016 17:43
Rectificatif ligne 15: des dizaines milliers de milliards. Merci

AMOROS
| 08-12-2016 16:12
Le secteur oléicole est l un des piliers de l économie tunisienne en raison de la place importante qu il occupe dans les recettes en devises pour l équilibre de la balance commerciale en plus bien sur du rôle joué dans l emploi et la procuration des revenus pour des milliers de familles. Malgré les dépenses colossales engagées dans ce secteur, le décollage n a pas suivi les sacrifices financiers, aussi il n a pas évolué au rythme des autres pays producteurs d huiles d olives et surtout ceux du bassin méditerranéen vu la multiplicité des intervenants. Cette situation en l absence de coordination et d organisation rationnelle engendre un flottement dans la gestion du produit du fait que chaque intervenant ne fait pas convenablement son travail se déchargeant sur les autres ou le fait d une façon expéditive, incomplète et inefficace. Les intervenants sont dans l ordre le ministère de l agriculture et ses CRDA présents dans tous les gouvernorats du pays, l ONH et ses centres régionaux implantés à Tunis, Sousse, Kairouan, Sfax, Zarzis et enfin Sidi Bouzid ouvert suite à la visite de l ancien chef de gouvernement Habib Essid dans la région pour répondre à la demande des oleifacteurs, l institut de l Olivier en tant qu établissement de recherche scientifique, le ministère du commerce, l UTAP, et enfin les représentants des structures de l UTICA qui sont les propriétaires des huileries et des industriels : raffineurs et conditionneurs. Tout ce beau monde a à sa disposition chacun en ce qui le concerne un budget global totalisant des dizaines milliers de dinars pour assurer la gestion préconisée pour un produit qui va trouver un concurrence sur le marché international. Malheureusement et le constat est là toute cette armada de structures n arrive pas à faire le travail escompté pour présenter un produit respectant le rapport prix/qualité sur le marché local et international. Le résultat est là : le litre d huile d olive est proposé au tunisien à un prix variant de 8 à 10 dinars selon la qualité. L estimation du coût est certainement mal calculée à cause de cette gestion du flou qui règne surtout à l office national de l huile un organisme public subventionné par l argent du contribuable mais qui tarde à se mettre à niveau et à se restructurer en continuant à travailler avec des textes et un organigramme mis en place sous le monopole qui a été levé en 1994 en plus d un assainissement qui a eu lieu en 1994 à coup de milliards supporté bien sur par le pauvre contribuable (acheteur virtuel du litre d huile au prix très élevé proposé actuellement). Nous nous rappelons tous de la période 2003/2006 durant laquelle les tunisiens observaient sans aucune explication une chute sans précédent des prix de l huile d olives devant la souffrance des petits agriculteurs et le désastre de cette entreprise publique a été préparé par plusieurs responsables agissant dans le secteur . Tout à été oublié et personne ne veut en revenir à cette époque malgré que le mal du secteur réside là. Messieurs Zakaria Hmed, Abdellatif Ghedira et Habib Essid en savent beaucoup de choses. En conclusion le prix actuel n est pas abordable par le tunisien moyen. Pourquoi donc il va continuer à subventionner l ONH, les CRDA et l IO. Privations carrément le secteur et la concurrence profitera à tout le monde. Une mauvaise gestion à sévi et sévira dans le secteur. On se demande par ailleurs pourquoi l ONH n a pas été convié. À suivre

Carthage Libre
| 08-12-2016 15:54
Hier je suis allé au Monoprix ici à Tunis...Et j'ai trouvé "huile d'olive monoprix (censée être la moins chère) en "promotion" à...10 dinars le litre! C'est du vol manifeste! Nous, le "premier pays producteur d'huile d'olive au monde", on ne bouffe que de l'huile bas de gamme de mais! C'est la première fois de ma vie, en cette fin d'année 2016, que je ne peut plus acheter de l'huile d'olive pour ma cuisine! ET LE PEUPLE SE TAIT! ET ILS OSENT nous montrer leurs gueules et nous parler d'huile d'olive tunisienne, devenue inabordable pour nous tunisiens!

SLOGAN PAUVRE, SANS IMAGINATION..
| 08-12-2016 14:34
la bibliotheque de MAGON,au temps PUNIQUE de CARTHAGE, a ete volee par les ROMAINS, et cela a introduit l agriculture MODERNE en europe....l histoire ecrite par les vainqueurs ROMAINS et GRECS a efface toutes traces de la CIVILISATION RAFFINEE et AVANCEE des PUNIQUES DE CARTHAGE.....
ces details sont des facteurs d APPEL SUR NOS PRODUITS.......PAS CETTE BEDOUINERIE SIMPLISTE....

Citoyen_H
| 08-12-2016 12:29

Pourtant les chameliers imposteurs escrocs, avaient promis la suppression des disparités sociales à cor et à cri, lors des élections de 2011.

Depuis, les "intouchables" attendent, ivres des promesses faites par les plus gros arnaqueurs que la terre ait jamais porté.
Salutations.





LARIO
| 08-12-2016 11:25
la TUNISIE est une nation d'oléicultre par excellenc, mais malheureusement, l'huile d'olive n'est pas à la portée des masses nanties et déshéritées

Abel Chater
| 08-12-2016 09:53
@Letranger
Heureusement que tu es étranger, car tu ne cesses de nous expliciter combien tu es bête et comme la hauteur de ta débilité est absolument hors d'atteinte.
L'article le dit clairement, que c'est une "réception en l'honneur des ambassadeurs accrédités en Tunisie". C'est-à-dire cher "bourricot", que la réception est pour les étrangers, donc "internationale".
Et quelle langue est à présent utilisée dans toutes les conférences, les exposés et les rassemblements internationaux???
Hein, tu l'as deviné ???
C'est ça l'étranger ! Ce n'est ni la langue arabe, ni la langue française. C'est la langue de vos Maîtres les Anglo-Saxons.
Tiens, un bonbon pour ton intelligence, que tu essaies de nous virer vers la Tunisie.

R.T.
| 08-12-2016 09:47
Mais aussi à son instar, la Tunisie possède d'autres richesse en dormance qu'on enrichir et développer le plus vite possible.

Noomene
| 07-12-2016 22:33
1 million de pied d'olivrer pour 10 millions d'habitants correspond à 1 olivier pour 10 habitants.

B.N : Merci d'avoir attiré notre attention.