Des intellectuels tunisiens ont exprimé leur soutien à la campagne de lutte contre la corruption, menée par le chef du gouvernement Youssef Chahed. Dans communiqué en commun, ils rappellent que l’un des principaux slogans soulevés le jour de la révolution est la lutte contre la corruption. Ce concept a été inclus dans la Constitution de 2014.
L’échec des gouvernements qui se sont succédé et des commissions de lutte contre ce fléau en commençant par celle de Abdelfattah Omar jusqu’à celle de Chawki Tabib, a transformé cette quête importante en sujet de dérision et en frustration populaire prouvant l’incapacité des autorités en place à progresser d'un iota dans ce domaine ou pire son implication.
Face à cette déchéance et cette fatalité, aucun Tunisien ne s’attendait à ce que le chef du gouvernement déclenche une guerre contre les barons de la corruption. La société civile et les personnalités nationales doivent prendre leur responsabilité dans ce moment historique, car le gouvernement ne pourra rien faire seul. C’est dans ce cadre que ces intellectuels ont décidé d’annoncer leur soutien complet et total à Youssef Chahed et son gouvernement dans sa guerre, qui ne fait que commencer, contre la corruption.
Ci-dessous la liste des signataires :
- Souhyr Belhassen
- Yadh Ben Achour
- Latifa Lakhder
- Mouhieddine Cherbib
- Habib Kazdaghli
- Feryel Lakhdar
- Olfa Terras Rambourg
- Abdelfattah Mourou
- Sahbi Ben Fredj
- Soukaina Abdessamad
- Hechmi Ben Frej
- Khalil Ben Cherif
- Rafaa Ben Achour
- Maher Ben Ghachem
- Raja Farhat
- Ridha Chennoufi
- Mohamed Khenissi
- Hamadi Redissi
- Sana Ben Achour
- Rabaa Abdelkefi
- Nabil Azzouz
- Ali Mezghani
- Zied El Hani
- Adel Hadj Salem
- Mohamed Cherif Ferjani
- Zeyneb Farhat
- Kmar Bendana
- Meriem Bourguiba Laouiti
- Mohamed Ajina
- Raja Ben Slama
- Fethi Ben Slama
- Faouzia Charfi
- Jinen Limam
- Fadhel Moussa
- Souhail Alouini
- Chafik Ben Romdhane
- Rachid Khechna
- Mourad Allal
- Khemais Khayati
- Fathi Ben Haj Yahia
- Mohamed Rachdi
- Mohamed Zaouia
- Mohamed Chaker Khouja
- Moncef Thraya
- Abderrazak Cherait
- Saadoun Zmerli
- Samir Haddaoui
- Anouar Moalla
- Mohamed Ali Halouani
- Khadija Chérif
I.N
Commentaires (15)
CommenterDommage pour certains noms
Les revoilà les anciens Mounachidines
Des intellectuels ??
les têtes d'abord
3aawidnahaachiiiii ? SUITE ET FIN
pour baisser le caquet de la gent des politiciens à la manque leurs larbins du bas au haut de l'échelle sociale ! Mais mais quand ces créatures en grande partie incultes sont de loin et ou de près impliqués dans des sales affaires de corruption ils ne vont aller A F W A A J AN pour se dénoncer et balancer leurs acolythes MESSIEURS DAMES Les Députés ne soyez pas dépités Les intellos savent bien qu'ilssont des Derwiches sans Baraka c'est pour celà qu'ils ont intronisé SAMAHATOU ESHAYKH qui a un pied au Bardo et l'autre à Monplaisir quant à la tête elle voyage à sa guise SLAMET RAASSOU! Soyons sérieux l'Etat dans sa configuration actuelle YIHIB YAKOUL EL KASTAL BI YIIDIIN EL KATTOUSSA mais le kasstal 3annd esshaah
POUDRE AUX YEUX
la campagne anti corruption s'estompe
et se brise au premier pas.
tant que beji decide pour echahed rien
ne se fait,car son entourage est
impliqué et a peur aussi pour lui.
aprés ce flach d'arrestations plus
rien et tout est gelé,par conseil de
gannouchi et beji.
ils veulent que le vol,detournement
continue et qu'on efface le passé sale
de milliers de manipulateurs graves
et de destruction de la tunisie.
des malfrats devenus milliardaires
en 2 a 3 ans et sans svrupules et ont
tout detruit au passage.
le film de 5 minutes de echahed est
terminé et le peuple trompé a cru.
MAINTENANT A LA SOCIETE CIVILE DE
BOUGER DE DEDENDRE LA TUNISIE CONTRE
LA VERMINE ET DE JUGER LES CORRUMPUS
Drôle !
Un intellectuel se doit de rappeler que que cette lutte doit se faire dans le cadre de la loi et le respect du principe de la séparation des pouvoirs sans interférence, aucune, dans le travail des autorités d'application de la loi et des magistrats en charge des dossiers.
Ramener les gens au respect de la loi et de l'autorité qui la représente exige que l'on s'en tienne à l'application de la loi, et non la loi du plus fort.
Mounachada et mounachidoun?
Sauf que les "mounachidoun"de l'ancien régime l'avaient fait, semble-t-il, pour couper la route à "Leila Trabelsi" alors que les "mounachidoun " d'aujourd'hui le font, certainement, par opportunisme et esprit courtisan.
L'histoire nous enseigne qu'à chaque régime ses "mounachidoun".
3awednahaachiiii
les partis et leurs députés qui doivent faire leur travail Nous sommes dans un régime parlementaire : Appartenir au Parlement et mettre le costume de l'Intellectuel pour faire pression sur les
acteurs politiques dont la Responsabilité
est lourde dans l'atermoiement et même le blocage de la situation. Il y a obstructionque il