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Chroniques
L'élection de Yassine Ayari impose votre démission !
18/12/2017 | 15:59
7 min

« L’ivresse est partie et les créanciers sont à la porte », célèbre proverbe tunisien qui colle parfaitement à la situation de la Tunisie actuelle. Nous sommes à la deuxième moitié de décembre et les mauvaises nouvelles se succèdent les unes derrière les autres. On ne sait plus où donner de la tête entre la catastrophique Loi de finances 2018 rejetée par le patronat et les syndicats, l’inscription de la Tunisie sur la liste européenne des paradis fiscaux, la crise de Afek Tounes, la guerre contre la corruption et la pression exercée sur la justice…

Durant cette période, le débat devrait être exclusivement consacré à la Loi de finances 2018 et son impact négatif sur l’économie nationale et le porte-monnaie des citoyens. Une urgence en chasse une autre, on aurait dû débattre de la réforme de notre système fiscal de telle sorte que les Européens nous retirent de leur liste noire. Vu la technicité du sujet, on aurait pu débattre, au moins, de la corruption et de la manière de la contrer définitivement.

Il se trouve qu’on a dû balayer toutes ces priorités pour nous trouver acculés à parler d’un petit délinquant comme Yassine Ayari et d’un avocaillon de mafieux comme Fayçal Jadlaoui. Voilà où nous en sommes !

 

Hier, 17 décembre, la Tunisie a célébré le septième anniversaire du déclenchement de la révolution.  Indépendamment de l’avis positif ou négatif que l’on peut avoir sur cette révolution, indépendamment de la qualification qu’on peut lui donner (complot international contre le pays ou simple soulèvement populaire), il y a des acquis indéniables qui n’auraient pas pu être réalisés sans cette révolution que sont la démocratie et la liberté d’expression. On peut bien sûr parler du terrorisme, de l’insécurité, de la corruption, du népotisme, de l’amateurisme politique, de l’économie chancelante et de l’inflation galopante, mais on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs. La démocratie et la liberté d’expression que nous voulons ont un prix.

Il se trouve cependant que cette démocratie que nous voulons est loin d’être le meilleur modèle politique qui soit. Elle est tout juste le moins mauvais. Et à ce titre, elle peut vous mettre un George Bush Jr ou Donald Trump à la tête des USA ou un Yassine Ayari dans un siège à l’assemblée. C’est ça la démocratie…

 

Yassine Ayari est donc devenu député suite à des élections partielles en Allemagne où il a obtenu 263 voix sur un taux de participation de 5% seulement.

 

Pour ceux qui l’ont oublié, Yassine Ayari est le fils du martyr Colonel Tahar Ayari. Blogueur populaire, cet ingénieur vivant à Paris se distingue par son langage ordurier et ses posts dénigrant les laïcs et l’ancien régime. Il est proche des milieux révolutionnaires et islamistes, mais aussi salafistes extrémistes (type Ansar Chariâa et autres mouvements classés terroristes par la suite) et sympathisant de grands terroristes à l’instar de Oussama Ben Laden. Il ne recule devant rien pour dénigrer ouvertement et à visage découvert ses adversaires politiques et idéologiques. Cela va de l’honneur des femmes et des hommes politiques ou de médias jusqu’au mensonge grossier et éhonté. Durant sa campagne en Allemagne, il a été fortement soutenu par l’ancien président Moncef Marzouki et son équipe. C’est sous le mandat de ce dernier que Yassine Ayari a été condamné en 2014 pour atteinte au moral des troupes militaires à un an de prison ferme. Après le pourvoi en appel et deux grèves de la faim (dont une sauvage), sa peine a été allégée à six mois de prison ferme. Il a été libéré après une grâce présidentielle signée par Béji Caïd Essebsi, nouvellement élu à l’époque. Il a préféré ensuite s’exiler en France pour échapper à d’autres procès intentés contre lui, notamment par Mondher Thabet et Hamma Hammami.

 

Son élection va poser plusieurs problèmes politiques et judiciaires. Vu les plaintes déposées contre lui et les procès en cours, Yassine Ayari va faire maintenant jouer son immunité parlementaire en tant qu’élu. Or légalement cette immunité ne touche que son activité parlementaire. Il y a cependant d’autres lectures qui vous diront que son immunité le couvre totalement et qu’à ce titre, Yassine Ayari est intouchable. Et si quelqu’un le touche, en faisant valoir l’application stricte de la justice, on va voir plusieurs voix s’élever contre cette atteinte à la démocratie et au choix du peuple.

Quant aux problèmes politiques soulevés par son élection, ils sont innombrables. Ils touchent essentiellement ses adversaires politiques, mais aussi son propre camp. Yassine Ayari n’aurait jamais pu être élu sans le soutien de Moncef Marzouki et son équipe. Or c’est cette même équipe des premiers cercles de Marzouki qui colportait les rumeurs contre Yassine Ayari et qui a tout fait pour le mettre en prison dans ce qu’on peut appeler une guerre de clans interne. On en sait quelque chose dans les médias puisque ce sont ces proches qui nous alimentaient (avec et sans preuves) des infos croustillantes sur le « chouchou » de Sihem Badi et Imed Daïmi.

Le vrai problème posé par l’élection de Ayari va cependant toucher la large sphère politique de ses adversaires.

 

Si Yassine Ayari a été élu, c’est indéniablement grâce au chef du gouvernement Youssef Chahed qui a nommé au poste de secrétaire d’Etat l’élu de la circonscription d’Allemagne, ouvrant ainsi la voie à des élections partielles.

Cette nomination avait un objectif, permettre à Hafedh Caïd Essebsi de participer à l’élection, gagner un siège à l’Assemblée et (éventuellement) le poste de président de l’Assemblée en cas de vacance du poste. Le stratagème a été rapidement dévoilé et il y a eu une  véritable levée de boucliers coupant ainsi au « fils de » la voie pour se présenter. Nidaa s’est rabattu sur un candidat de dernière minute et, en dépit du soutien des islamistes, les partis au pouvoir classés premiers dans les sondages n’ont pu récolter que 246 voix. Une véritable claque qui en dit long sur le savoir-faire politique de ces partis au pouvoir. Après cette débâcle essuyée par Nidaa, Hafedh Caïd Essebsi et compagnie se doivent de démissionner.

Par son élection, Yassine Ayari a déclenché un véritable séisme  chez Nidaa, mais aussi les autres partis dits laïcs. Il met à nu la réalité politique du pays et le manque total de confiance des Tunisiens à l’égard de leurs politiciens toutes couleurs confondues.

Le taux de participation de 5% est à lui seul une véritable honte. Les résultats également sont une honte. Comment expliquer que le vainqueur arrive à décrocher le poste de député grâce à 263 voix seulement ? C’est le jeu démocratique, certes, mais il est temps de réviser les règles du jeu, car ce n’est plus de démocratie dont il s’agit, mais de la survie d’un pays.

Avec Yassine Ayari à l’assemblée, on est tout simplement en train de jouer avec l’avenir du pays, de la démocratie et de tout ce qui fonctionne encore. On ne peut plus laisser notre avenir entre les mains d’adolescents qui font primer leurs propres intérêts sur celui du peuple et du pays.

 

Yassine Ayari n’aurait pas pu être élu si Hafedh Caïd Essebsi n’avait pas des ambitions supérieures à ses limites et justifiées uniquement par son nom de famille.

Yassine Ayari n’aurait pas pu être élu si Youssef Chahed n’a pas cédé à la pression du parti et de la famille Caïd Essebsi pour accéder aux caprices de Hafedh.

Yassine Ayari n’aurait pas pu se présenter aux élections si on avait une loi qui barre la route face aux délinquants et ceux qui trainent des casseroles judiciaires.

Yassine Ayari n’aurait pas pu être élu si Nidaa était un parti de vrais leaders capables de réunir les masses autour d’un vrai candidat rassurant.

Yassine Ayari n’aurait pas pu être élu si la classe politique laïque et moderniste n’avait pas tué la confiance du Tunisien envers elle et envers toute la classe politique, au point de le voir se rabattre sur un pareil extrémiste.

 

Yassine Ayari n’est que le premier élu d’une longue série d’extrémistes qui (re)viendront au pouvoir en 2019 (à commencer par son mentor Marzouki) si la classe politique actuelle ne se ressaisit pas et tire les enseignements de cette élection partielle. Elle doit se ressaisir en éliminant, de suite, les actuels dirigeants de Nidaa et en révisant le code électoral et la loi sur les partis parce qu’il est anormal de laisser de pareils textes de lois permettant l’accès au pouvoir de délinquants, d’extrémistes ou même de simples candidats avec un si petit nombre de voix.

Et si ces extrémistes reviennent au pouvoir, on peut vous garantir que la Tunisie ressemblera à la Libye (voire la Syrie) en quelques mois.

18/12/2017 | 15:59
7 min
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Commentaires (72)

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TATA
| 23-12-2017 09:09
@Si Nizar, votre commentaire est trop superficiel! En effet, on va faire un procès contre Mr. Yassine Ayari pour des raisons que vous connaissez! Ainsi le poste de député va revenir à Nidaa Tounes (en 2eme position sur la liste des gagnants). Et si vous analysez un peu plus, le poste de député devrait revenir à HCE s'il le voulait encore!

Nidaa Tounes ne va pas faire de compromis et ne va pas renoncer à un poste de député au profit d'Ennahdha (directement ou indirectement).


Et si vous analysez un peu plus, vous allez vous apercevoir que les résultats des dernières élections partielles profitent à l'ISIE, à Ennahdha et à Nidaa Tounes et ceci à l'échelle nationale et en particulier internationale (ils se vendent pour de très bon démocrates)!

A4
| 22-12-2017 18:52
UN POUR CENT
Ecrit par A4 - Tunis, le 22 Décembre 2017

Et de minable en minable
Ils ont bien fini par leur élire
Un fou à l'haleine détestable
A l'assemblée de tous les délires

Il va y côtoyer des fantômes
Des "jamais là", des "toujours absents"
Des malades aux inquiétants symptômes
Aux visages pâles et menaçants

Il va siéger, s'asseoir côte à côte
Avec des clans sans moralité
Qui disent n'importe quoi, qui radotent
Profitant de leur impunité

Ils sont vexés par son maigre score
Juste un pour cent de tous les votants
Ils croient et ils ont bien tort
Qu'on ne doit les humilier autant

Moi je leur dis, je leur écris même
Sans couverture ou immunité
Qu'ont-ils fait de leur foireux système
Pour éviter cette fatalité ?

Qu'ont-ils fait, mis à part s'empiffrer
Sans compter aux frais de la princesse ?
Qu'ont-ils fait, ces stupides demeurés
Entre mesquineries et bassesses ?

Un pour cent c'est déjà beaucoup trop
Pour des fainéants sans loi ni foi
Attendez-vous à presque un zéro
Dans l'avenir aux prochaines fois !

Ça vous sert à quoi cette liberté
Quand dans vos coeurs il n'y a que la haine ?
Ça nous sert à quoi d'aller voter
Quand dictature seule est dans vos gènes ?

Daly
| 21-12-2017 16:16
YC n'a aucun soutien pour résister aux exigences du rejeton du président.
Il n'est pas responsable de l'état de Nida tounes.
C'est plutôt aux chefs des partis laïques de partir après tous leurs échecs.
Mais il ne feront jamais ça. Ils sont trop lâches et ils préfèrent voir la Tunisie sombrer dans le chaos ou dans les mains d'enahda.
Ils ne vont jamais assumer leurs responsabilités

ourwa
| 20-12-2017 22:46
@ JOHN WAYNE| 19-12-2017 15:48

Cher gardien de vaches, vous dites:

" Comme vous le savez peuple de gueux et de va nu pieds, je suis muni d'une vision Bourguibienne et d'une intelligence Bénalienne que vous ne possédez guère. " (sic) C'est exact, on l'a compris dès que vous vous êtes mis à polluer ce forum, mais c'est votre pathologie et c'est à vous de vous soigner... Mais enfin, pourquoi vous en prendre à nous autres, "peuples de gueux et de va-nu-pied", dépourvu de votre "vision bourguibienne et et d'une intelligence Bénalienne" ? C'est pas gentil, ça, cowboy, ce mépris qui ne vous ressemble guère...( ça va les chevilles?); nous n'avons pas eu la chance d'être hautement instruit comme vous le fûtes (poil au hirsute) à l'école de Bourguiba et de ben Ali, deux escrocs, deux dictateurs, deux sanguinaires de haut rang...Cela dit, pourquoi vous mettre martel en tête et vous rendre malade à ce point, alors que votre président actuel, Béji Caïd Essebsi, a été élevé et engraissé dans le sérail de Bourguiba, il était même, quand il était Directeur de la sûreté et ministre de l'intérieur de Bourguiba votre supérieur hiérarchique, quand vous étiez un des porte-flingue du combattant blême. Plus tard, ce Béji C.E a servi avec Zèle durant longtemps votre deuxième idole, Ben Ali et dans le deux cas, avec les résultats qu'on sait... Aujourd'hui, BCE, l'héritier en droite ligne et de Bourguiba et de Ben Ali, préside à la destinée du pays, avec en prime ( ça doit vous faire plaisir, Buffalo Kill) le soutien inestimable des islamo-fascistes de nahdha... Et qui a élu BCE à la présidence du bilique et son clan nidâa au parlement??? hmmm!!! Nous autres, "peuple de gueux et de va-nu-pied"... C'est votre peuple, gardien de veaux à la ramasse, non?!...à moins que vous soyez, en vérité, un sombre corbeau de la tribu des vautours déplumés...Avec mes respects pour les corbeaux et pour les vautours, plus utiles que vous... Cela dit, si le fiel qui continue à ronger ce qui vous tient de cervelle vous étouffe à ce point et vous précipite à ce point dans les bras visqueux de la frustration...c'est votre problème. Mais songez quand même à vous soigner...avant que votre cancer atteigne la phase finale. Rabbi yeschfiik ya weld el-biliik!!!

Daly
| 20-12-2017 11:47
Le problème n'est pas le score de Yassine ayari.
263 voix pour un petit candidat motivé et connu pendant la révolution est un score correct.
Le vrai problème est l'absentéisme et la dispersion des voix.
Les Tunisiens sont dégoûtés et l'ont fait savoir.
La balle est dans le camp des partis politiques mais ils ne semblent pas avoir envie de prendre les bonnes décisions.
Ils n'ont rien compris surtout hce et cie et c'est nous les Tunisiens qui vont le payer
L'avenir des Tunisiens est probablement sombre à cause des caprices du rejeton du président

l'étrangère
| 20-12-2017 11:05
La preuve:

https://web.facebook.com/photo.php?fbid=1969202006656685&set=p.1969202006656685&type=3&theater

sss
| 20-12-2017 08:02
de ces votes !!!

TOUNSI-HORR
| 20-12-2017 07:25
Profiter de votre journal pour s'acharner sur une personne devenue représentant du peuple est un comportement indécent et désapproprié.Qualifier quelqu'un que vous n'éstimez pas de délinquant et d'extrémiste sans preuves frise la déontologie du métier du journaliste. L'impartialité vous a beaucoup manqué cette fois car vous auriez pu écrire cet article sur votre page personnelle Facebook et c'est ton plein droit mais le publier sur un journal destiné au public rien que pour s'attaquer à une personne que vous haissez devient alors un dérapage manifeste d'un journaliste que l'on considère très professionnel. Merci pour la publication de cette réponse

Vent du Nord
| 19-12-2017 21:30
Vous tapez trop sur Yassine Ayari. Ce n'est pas honnête.
Je ne suis pas pour Yassine Ayari et je n'ai pas voté pour lui. Bien au contraire.
Yassine Ayari a été autorisé par l'ISIE de se porter candidat aux élections partielles alors qu'il ne réside pas en Allemagne.
M. Bouffon de l'ISIE avait même déclaré le 8 septembre que « les conditions pour se porter candidat n'exigent pas le fait d'être résident dans la circonscription ».
A quoi j'avais répondu voir mon commentaire Vent du Nord | 08-09-2017 16:05)comme suit:
« Ya Si Nabil, vous dites que « les conditions pour se porter candidat n'exigent pas le fait d'être résident dans la circonscription ».
Dans son long commentaire de ce jour (HatemC| 08-09-2017 13:36), vous a démontré par A plus B que vous êtes à côté de la plaque et que vous ignorez le règlement intérieur de l'ARP.
Comme j'avais mentionné dans mon commentaire d'hier (Vent du Nord | 08-09-2017 00:13) le député qui est élu pour représenter les Tunisiens en Allemagne doit remplir les conditions suivantes
(a) être RÉSIDENT en Allemagne depuis un bon nombre d'années
(b) maitrisez l'allemand à la perfection
(c) connaitre la constitution allemande (das deutsche Grundgesetz).
(d) connaitre les lois et le système juridique allemand.
(e) connaitre le fonctionnement de la Cour constitutionnelle fédérale (Bundesverfassungsgericht) ».

Ces critères n'ont pas été pris en compte par l'ISIE, qui se base sur un système électoral défaillant écrit en 2011 par des personnes incompétentes pour ne pas dire autre chose).
Ce code ne prévois pas d'article empêchant une personne de se porter candidate, si elle ne pas jouit pas de ses droits civils et politiques.

Yassine Ayari n'a fait qu'utiliser ce Code électoral. Donc il ne faut pas lui en vouloir.
Au contraire, les Tunisiens doivent le remercier pour avoir secoué les partis politiques, particulièrement le parti Nida qui a trahi les électeurs de 2014 et qui reçois maintenant le boumerang de son arrogance en pleine gueule, ce qui va accélérer sa désintégration.

Si Hatem Ferjani n'avait pas trahi la communauté tunisienne en Allemagne (qui l'a élu en 2014) et s'il avait eu la pudeur et la dignité de refuser le poste de secrétaire d'état, il n'y aurait pas eu ce théâtre d'élections partielles et Yassine Ayari n'aurait pas accédé à l'ARP.
Maintenant, il y est pour y rester jusqu'aux prochaines échéances en 2019.

Cordialement

Forza
| 19-12-2017 20:32
La justice on l'utilise comme on veut pour punir les opposants, ca me rappelle la galère du pauvre Mouada sous Zaba.
Et l'histoire de la photo avec la chahada, elle remonte a quand? Ah avant l'apparition de Daiech, et est-ce le drapeau de Daiech ? Non et elle a été prise où? à Paris, ah bon les français n'arrêtent pas un daeichien qui se balade a Paris. Honnêtement beaucoup de medias tunisiens n'ont pas un gramme d'objectivité. Ayari est jeune et impulsif et dit parfois des phrases inacceptables mais ce n'est pas une raison de l'insulter comme Daieichien alors que son père a été tué par Alqaida (la cousine de Daiech) donc personne des commentateurs n'a souffert dans sa chaire comme lui des attentats terroristes mais pour le combat idéologique tout est permis en Tunisie et beaucoup de tunisiens sont malheureusement si facilement manipulable, les medias des émirats font ravage chez beaucoup.
En tout cas, je suis dans la l'attente de discussions intéressantes et prise de parole combatives de Samia Abbou, Yassine Ayari, Amar Amroussia et Mongi Rahoui et qu'on donne des matelas aux ronfleurs, moi j'aime bien voir plus de vie au parlement.