Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a dénoncé dans un communiqué rendu public, samedi 17 avril 2014, les agressions perpétrées par les forces de l’ordre contre des journalistes lors de la couverture de la manifestation organisée devant le ministère de l’Intérieur ainsi que d’autres évènements.

Le SNJT a appelé le ministère de l’Intérieur à ouvrir une enquête sérieuse sur les agressions et à libérer les activistes de la société civile arrêtés à l’occasion de manifestations ou d’affaires liées au droit d’expression. Le syndicat a ainsi condamné des violations flagrantes exigeant du MI de ne pas couvrir les agresseurs. Il a rappelé qu’il était du devoir de l'Etat de protéger la liberté d'expression garantie par la Constitution et protéger ses citoyens contre toute attaque visant ce droit.
Rappelez-vous, indique le syndicat, il est du devoir de l'État de protéger la liberté d'expression garantie par la Constitution et protéger ses citoyens contre toute attaque visant ce droit
Il a été souligné que le journaliste Jalel Ferjani a été violemment agressé par les forces de l’ordre et son matériel de travail endommagé intentionnellement. D’autres journalistes ont été emmenés et interrogés dans les locaux de police.
Le syndicat des journalistes a signalé qu’il avait à plusieurs reprises tenté de contacter le porte-parole du ministère de l’Intérieur pour la clarification de la situation, sans résultat. Selon le communiqué, ses attaques s’inscrivent dans le cadre d’une série d’attaques contre la liberté de presse et d’expression rappelant les anciennes pratiques des régimes dictatoriaux.