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Le procès de Walid Zarrouk reporté, l'association tunisienne des jeunes magistrats se porte partie civile
30/09/2015 | 15:38
1 min
Le procès de Walid Zarrouk reporté, l'association tunisienne des jeunes magistrats se porte partie civile

Walid Zarrouk a comparu devant le juge le 30 septembre 2015 dans l’affaire l’opposant à Sofiene Selliti. Les avocats de Walid Zarrouk ont présenté une demande de libération qui a été refusée par le ministère public. Son procès a donc été reporté au 7 octobre. Les mêmes avocats ont, également, exprimé leur mécontentement vis-à-vis du fait qu’aucune copie du dossier ne leur a été transmise.

 

Par ailleurs, il est à noter que l’association tunisienne des magistrats s’est portée partie civile dans cette affaire pour défendre Sofiene Selliti.

 

M.G

30/09/2015 | 15:38
1 min
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Commentaires (3)

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Mansour Lahyani
| 02-10-2015 16:34
L'association tunisienne des jeunes magistrats, partie civile' Jeune magistrat deviendra grand, et apprendra qu'on ne défend pas quelqu'un par simple souci corporatiste, et que ce Sofièn Sliti ne peut être assez puissant pour faire envoyer un citoyen en prison sur simple dénonciation'

JOHN WAYNE
| 30-09-2015 18:35
Si l'on me demandait un jour « quelle a été d'après vous la plus grande erreur du peuple Tunisien depuis l'indépendance ? »
Ma réponse serait la suivante :

«En plus de penser que l'Islam serait une solution à leurs maux et à leur mode de vie, la plus grande erreur des Tunisiens a été de penser que Ben Ali était un Président aux facultés intellectuelles inférieures à celles de Bourguiba. La théorie du « BAC moins 1 » a été inventée par des beurres de France haineux et aigris car jaloux du mode de vie des Tunisiens pendant les années Ben Ali, mais également par des traitres travaillant pour des puissances étrangères en faisant la promotion des droits de l'homme dans le cadre d'un programme de démantèlement des Nations Arabes laïques et unies, créé par la CIA et le Mossad. Sans compter l'autre programme de création de pays constituant des zones tampons d'islamisme et dont le but est la protection des régimes arriérés et riches du Golfe et d'Arabie. La réalité est telle que Ben Ali était aussi intelligent et visionnaire que Bourguiba mais ce qui différenciait les deux hommes était leur diction. Bourguiba était avocat ce qui faisait qu'en politicien brillant et visionnaire, ses discours étaient captivants. Ben Ali était un militaire de l'armée Tunisienne. Son règne a débuté dans une période de crise sécuritaire Tunisienne qui menaçait l'existence même de la Nation. Ben Ali devait agir plutôt que d'éduquer ou d'éveiller le peuple par des discours. Les Tunisiens en peuple profondément stupide malgré leurs diplômes, ont vu dans le silence de Ben Ali un signe de médiocrité intellectuelle. Ce sont les Tunisiens par leur trahison collective dont les conséquences sont incommensurables, qui sont médiocres. Les Tunisiens sans Ben Ali sont revenus à un stade Protectorat mais continuent à blâmer l'échec de leur révolution dans le régime de Ben Ali et de ses anciens hauts cadres. La révolution Tunisienne a échoué car elle est à l'image du peuple Tunisien et donc est imbibée de bassesse pro-coloniale, d'islamisme, et d'irresponsabilité sociale. Le Tunisien est un sociopathe, un antipatriote, et un traitre que l'on peut acheter en devises. Il s'agit d'un être faible ce qui est reflété par son attachement à l'Islam, mais également fourbe puisque cette révolution a exagéré les méfaits de Ben Ali et de son régime. »

Mais surtout, j'ajouterais que la révolution Tunisienne a échoué parce que les Tunisiens ne possèdent en eux aucune culture générale. Les nouvelles générations affichent des diplômes et exigent des emplois sans contribuer au pays. Très peu rejoignent les forces de l'ordre et l'armée mais préfèrent rejoindre des mouvements financés par la CIA. Même les anciennes générations nées au lendemain de l'indépendance sont incultes.
Car si ces générations qui sont aujourd'hui à la tête de partis politiques savaient ce que je sais, ils n'en seraient pas à serrer à deux mains les pattes moites de sionistes véreux venus les féliciter avec des rictus.

JOHN WAYNE
| 30-09-2015 18:35
En 1967, le roi Faisal d'Arabie débutera une campagne politique internationale suite à la guerre des six jours. Il dira aux musulmans : « Si Nasser a perdu la guerre c'est parce qu'il s'agit d'un mécréant et d'un socialiste. »
Faisal organisera à Rabat au Maroc la première conférence islamiste mondiale. Deux pays boycotteront cette conférence : L'Irak et la Syrie.
L'Egypte de Nasser enverra un envoyé seulement dans un but d'espionnage.
De 1967 à 1970 pourtant, Hafez Al Assad un baathiste prendra le pouvoir en Syrie, tandis le Colonel Kadhafi chassera le roi Senoussi par un putsch. Mais également Jaafar Numéiri un nationaliste, prendra le pouvoir au Soudan et l'Irak adoptera l'idéologie Batthiste.
C'est face à cette résistance nationaliste malgré la guerre des six jours, que les Etats Unis et l'Arabie Saoudite s'associeront dans le but de créer un panislamisme qui contrerait le nationalisme Arabe et le communisme Soviétique.
Et malgré l'accord en devises qui existait entre la CIA, le Mossad et le roi de Jordanie, éclateront les évènements du Septembre Noir qui verront le massacre de centaines de Palestiniens.
Et comme l'écrira David Long, ancien ambassadeur des Etats Unis au Moyen Orient :
«La guerre des six jours, a été une opportunité unique de créer un panislamisme qui contrerait le communisme. Nous avons exploité la déception qui est née chez les musulmans suite à cette défaite militaire humiliante. Nous voulions Nasser mort. »
Nasser mourra suite aux évènements du Septembre noir, offrant à la coalition antinationaliste Arabe un cadeau divin.
Celui de la prise de pouvoir d'un ancien frère musulman nommé Anouar Sadate et qui rapatrierait les frères musulmans d'Egypte.
La version Tunisienne de cet homme se trouvant aujourd'hui au Palais de Carthage.

F.M. Alias JOHN WAYNE
Ancien Elève au Collège Sadiki
Diplômé d'Histoire et de Sciences Politiques de l'Université Paris-Sorbonne.
Ancien Fonctionnaire aux Ministères des Affaires Etrangères et de l'Intérieur Tunisiens des gouvernements d'Habib Bourguiba et de Zine El Abidine Ben Ali.
Diplomate de carrière et spécialiste de la sécurité et du renseignement.