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Le ping-pong continue : Anouar Ben Khelifa réplique et accuse I Watch
04/09/2015 | 10:08
3 min
Le ping-pong continue : Anouar Ben Khelifa réplique et accuse I Watch

 

 

Anouar Ben Khalifa, l’ancien Secrétaire d’Etat chargé de la Gouvernance et de la Fonction publique sous Mehdi Jomâa, a exercé hier jeudi 3 septembre son droit de réponse, le deuxième de la journée, contre l’organisation I Watch, l’accusant, à de multiples reprises, de tromper l’opinion publique.

C’est un ping-pong qui a commencé mercredi soir par la publication d’un communiqué de l’organisation contenant des informations tronquées accusant Mehdi Jomâa de tromper l’opinion publique.

MM. Jomâa et Ben Khalifa ont répondu dès jeudi matin aux tromperies d’I Watch en ajoutant des informations tues par l’organisation. Jeudi après-midi, I Watch a donné sa réponse, en présentant des documents étayant ses dires. Jeudi en milieu de soirée, M. Ben Khalifa a répondu à la réponse,  à son tour, en présentant de nouveaux documents prouvant que Mehdi Jomâa et lui ont fait preuve du professionnalisme nécessaire dans la gestion de ce dossier. Au tout dernier paragraphe de sa deuxième réponse, Anouar Ben Khalifa revient sur l’histoire des 20% réclamés par I Watch voyant, en cette commission, l’explication justifiant les « attaques gratuites et tromperies » d’I Watch contre le gouvernement de Mehdi Jomâa, puisque l’organisation en a été privée.

 

Dans sa deuxième réponse, Anouar Ben Khalifa attire l’attention sur le fait que la première correspondance du gouvernement à Transparency (comme le montre le document présenté par I Watch) a été envoyée le 15 février 2014, c'est-à-dire 20 jours à peine après la prise de fonctions (le 29 janvier) et ce n’était qu’une prise de connaissance entre le gouvernement et les différentes organisations de la société civile qui avaient des projets en cours entamés par les gouvernements précédents.

Après étude profonde du dossier, indique Anouar Ben Khalifa, il s’est avéré qu’il y avait tromperie. Le gouvernement s’est rendu compte que contrairement à la présentation qui lui a été faite au départ, c’était à lui de prendre en charge l’ensemble du budget de l’organisation du congrès. Information confirmée par Transparency International au gouvernement.

Dans un premier temps, et selon M. Ben Khalifa, I Watch a indiqué que le coût de l’organisation du congrès sera entièrement couvert par d’autres organisations. Or,  Transparency a indiqué au gouvernement que le soutien financier des autres organisations ne saurait dépasser les 300.000€ alors que le coût global du congrès avoisine les 4,5 millions d’€.

 

M. Ben Khalifa s’étonne que le gouvernement soit exclu quand il y a des recettes à prendre (80% pour Transparency et 20% pour I Watch) alors qu’on lui demande de prendre en charge l’ensemble des dépenses.

L’ancien secrétaire d’Etat relève par ailleurs que Transparency a exigé une avance de 300.000€ avant même de parler du maintien du congrès ou de son report, ce qui est contraire aux affirmations d’I Watch qui a déclaré que Transparency était prête à reporter, sans conditions, le congrès et qu’elle allait participer à son financement qui, de toute façon, ne couvre pas le coût global.

Anouar Ben Khalifa a envoyé à Business News un fac-similé de sa correspondance à Transparency dans laquelle il lui demande de rembourser les avances reçues par l’Etat tunisien.

Il présente également les efforts faits par le gouvernement de Mehdi Jomâa pour essayer de trouver le financement nécessaire pour l’organisation du congrès. Il en a ainsi parlé avec les représentants du gouvernement allemand et montre un extrait d’un texte du ministère allemand des Affaires étrangères à ce sujet, mais également au sujet des discussions tuniso-allemandes autour du dossier de la bonne gouvernance.

Et M. Ben Khalifa de conclure son texte en abordant l’histoire des 20% d’I Watch pour justifier la campagne orchestrée contre lui et le gouvernement de Mehdi Jomâa.

 

Sur la toile et les réseaux sociaux, on suit l’affaire de près et les avis ne sont pas très partagés. Si les inconditionnels d’I Watch continuent à soutenir l’organisation et ses dirigeants, plusieurs autres voix se sont élevées contre ce qu’ils ont appelé racket en bonne et due forme, l’assimilant carrément à une mafia voire à une association de corrompus. On est allé jusqu’à lui donner des surnoms comme « I Louche » et « L’association 20% ».

 

R.B.H.

 

04/09/2015 | 10:08
3 min
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Commentaires (5)

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HSE1994
| 04-09-2015 19:45
Il ont fait un scandale pour avoir perdu une commission de 20%
I watch ONG I want your money

fethia
| 04-09-2015 16:40
pouvez vous nous dire qui est derrière cette ONG et quels sont ses objectifs car elle tient tête à tout un pays et on ne sait rien d'elle. On la trouve dans toutes les sauces.

laurent toll
| 04-09-2015 12:05
I watch represents the interests of moncef marzouki and the CPR ,they have lost of credibility ,it s a shame for transparency international to have such bad representative in Tunisia :I watch lost it neutrality neutrality 1 year ago

They are faking neutrality to work a political parti vision

Shame on you
Shame on you
I watch has become a threat to the democracy by imposing it view due to fame and the brightness of transparency international organizations

That kind of behavior will and will be suitable in the nearest futur
Shame on you mr achraf and co
You can run but you can t hide from the law

JOHN WAYNE
| 04-09-2015 11:45
Depuis l'année 2006, la CIA infiltre les milieux sunnites Syriens dans l'espoir de créer une insurrection armée contre le régime d'Al Assad.
En cette même année, une chaine de télévision de propagande islamiste Syrienne était inaugurée, entièrement financée par la CIA et le Mossad.
Au lendemain du printemps Arabe dont l'épicentre se trouve en Tunisie et dont le peuple a toujours eu pour rêve et idéal d'être colonisé par des blancs et des sionistes, la communauté sunnite Syrienne manipulée par la CIA et le Mossad s'est soulevée contre son leader.
La raison ?
Hafez Al Assad en exclusivité dans le monde Arabe avait un beau matin déclaré la Syrie comme étant une Nation à la constitution laïque.
Un bouleversement historique qui n'a même pas touché la Tunisie de l'après révolution qui se dit être une démocratie exemplaire dans le monde Arabe.
Comment peut-on être une démocratie exemplaire dans le monde Arabe quand l'ANC a comme membres des bonniches en hijab, des alcooliques, et des islamistes financés par le Qatar ?
Les Tunisiens sont des êtres prétentieux, ignares, nuisibles et destructifs.
Leur participation dans les massacres de DAECH en Syrie en témoigne.
Leur coopération avec la CIA du temps de Ben Ali en témoigne quand des hommes d'affaires et des confidents de Wassila aujourd'hui au palais de Carthage, se rendaient régulièrement à l'ambassade des Etats Unis à Tunis afin de déverser leurs informations quant à un Ben Ali et une Tunisie cernés par un peuple de traitres et d'expatriés Tunisiens d'Europe qui se disent Tunisiens mais qui sont financés par le Mossad.
Il m'arrive souvent de revoir ces vidéos datant du début de la révolution, de femmes en hijab laides et trapues, prêchant lors de réunions dans des villes comme Homs face à des milliers de gueux sunnites en clamant haut et court que le régime de Bashar tombera.
Les Arabes sont des traitres et le meilleur échantillon de cette racaille sont les Tunisiens qui dilapident l'argent du peuple dans des institutions démocratiques qui ne verront jamais le jour ou dont l'espérance de vie sera brève dans un pays au bord de la guerre civile.
L'armée en Tunisie doit prendre le pouvoir au nom de la Nation Arabe car un tel renversement sera suivi de répercussions infinies et positives dans le monde Arabe.
La Turquie d'Erdogan sombrera dans une révolution populaire Kamélienne.
La Libye des Kadhafistes se soulèvera et les islamistes tomberont de Tripoli à Benghazi.
Les forces de l'ordre Tunisiennes pourront mettre fin à cette hécatombe appelée révolution Arabe qui n'est autre que la plus grande trahison de tous les temps de peuples dont les Tunisiens, qui n'avaient ni honneur ni dignité.
Il s'agit d'une opportunité historique qui fera qu'il n'y aura plus jamais de corps d'enfants recroquevillés échoués sans vie sur des plages Turques.

F.M. Alias JOHN WAYNE
Ancien Elève au Collège Sadiki
Diplômé d'Histoire et de Sciences Politiques de l'Université Paris-Sorbonne.
Ancien Fonctionnaire aux Ministères des Affaires Etrangères et de l'Intérieur Tunisiens des gouvernements d'Habib Bourguiba et de Zine El Abidine Ben Ali.
Diplomate de carrière et spécialiste de la sécurité et du renseignement.

mad max
| 04-09-2015 11:31
Ma famache gattousse ystade errabi.