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Le PDG de la Radio Nationale censure une émission en direct qui épingle les islamistes
31/07/2013 | 1
min
Le PDG de la Radio Nationale censure une émission en direct qui épingle les islamistes
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La Haica réagira-t-elle à cette violation flagrante des b.a-ba de la déontologie journalistique et du minimum de respect que se doit un média à son auditoire. Et le pire c’est que c’est une radio publique payée par le contribuable.
L’incident a eu lieu ce matin, mercredi 31 juillet 2013, au cours d’une émission en direct produite et animée par notre consœur Saïda Zoghbi, programmée entre 11 heures et 13 heures.
L’animatrice a invité un expert qui a analysé la situation au mont Chaâmbi et l’implication des milieux islamistes radicaux dans cette affaire. De quoi déplaire à Mohamed Meddeb, PDG de l’Etablissement de la Radio Tunisienne (ETT), qui a interrompu soudainement l’émission en plein direct avant de renvoyer l’animatrice et son invité du studio.
Une première dans les annales des médias audio-visuels en Tunisie !

A titre de rappel, ce Mohamed Meddeb n’a rien à voir avec le milieu journalistique, et encore moins du management, puisqu’il était un simple technicien de son à la radio. Encore dans la trentaine, il a caracolé à la tête de l’ETT après la révolution et dirige désormais neuf radios nationales et régionales. Nomination qu’il doit, parait-il, à Lotfi Zitoun qui a réussi à le faire retourner, puisque Meddeb était encarté RCD.
Une fois à la direction, il a multiplié les ingérences dans le travail des journalistes, provoquant plusieurs grèves et plaintes. Le syndicat des journalistes a plus d’une fois publié un communiqué pour dénoncer ses actes. Il n’hésite pas à éliminer tout journaliste ou animateur dont le travail lui déplaît ou encore à prendre des décisions fantaisistes, comme celle de nommer, par exemple, un arabophone à la rédaction de RTCI, radio francophone.
Autant d’abus, voire de harcèlements, qui ont poussé certains à déposer des plaintes en justice. L’issue de ces plaintes est encore en attente. Certains n’en pouvant plus de son harcèlement ont dû présenter un certificat médical de longue durée pour dépression nerveuse, délivré par l’hôpital psychiatrique Razi.
31/07/2013 | 1
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