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Le ministre de la Justice réagit à la lettre relative à Chafik Jarraya
03/07/2015 | 15:07
1 min
Le ministre de la Justice réagit à la lettre relative à Chafik Jarraya

Dans un communiqué rendu public le 3 juillet 2015, le ministère de la justice informe que le ministre a eu connaissance de la lettre publiée par le syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) concernant les agissements de Chafik Jarraya.

 

Le ministère assure qu’il accordera à cette lettre l’importance nécessaire en exprimant sa volonté de recevoir une délégation du syndicat pour débattre des différents points évoqués. Le ministre a également exhorté le syndicat à présenter les documents et les données nécessaires pour étayer leurs demandes.

 

M.A

03/07/2015 | 15:07
1 min
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Commentaires (7)

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Laouini
| 05-07-2015 10:14
Notre ministre de la justice est l'otage de l'association des magistrats, du syndicat des magistrats de l'observatoire des « interférences dans les affaires de justice », des lobbies de tous genres dont celui, bien puissant, des avocats ainsi que d'un cercle d'amis, composés de petits bourgeois et de parvenus, non associé par l'ancien régime à toute action politique, qui se dit aujourd'hui révolutionnaire.
Les rapports entretenus, par notre ministre, avec tout ce beau monde font que toutes ses positions soient dictées par son souci de se maintenir à la tête de ce département très sensible et essentiel dans la conduite de la politique générale du gouvernement face à des dossiers brulant tels que la lutte contre le terrorisme et la consécration des fondements d'un État fort et déterminé à éradiquer toute forme de gabegie et à garantir la bonne application de la loi.
L'histoire révélera que son passage, tout autant que celui de Hafedh Ben Salah, marquera le ministère de la justice à jamais, diminuant, de manière substantielle ses prérogatives, privant l'État, à jamais, des mécanismes lui permettant d'appliquer ses politiques en matière civile, commerciale, économique et criminelle comme il permettra de poser les jalons d'un système de gouvernement des juges auquel le citoyen sera livré sans protection aucune pour qu'ils décident, entre eux, de son sort comme si « les loups se mangeaient entre eux ».

Karmoussa
| 04-07-2015 11:14
Quand les interets de la Tunisie et du peuple Tunisien sont en danger,toutes les voies sont bonnes pour les sauvegarder,meme la suspension provisoire de la constitution.

Professeur de droit
| 04-07-2015 06:14
On peut excuser la SNJT qui a fait sa démarche, politique et médiatique, comme tout groupe de pression. meme si la démarche est maladroite, le syndicat est dans son role.
Mais qu'un ministre, juriste de surcroit, ne réalise pas qu'il ne pouvait donner suite une demande des particuliers, encore moins les recevoir pour discuter d'une affaire instruite au pénal, est vraiment digne d'un pays sous-développé ! La seule réponse républicaine possible aurait été une lettre invitant la SNJT à transmettre au parquet ses informations et moyens de preuve, sans plus. Que restera-t-il de ce pauvre pays, après cinq gouvernements d'amateurs en cinq ans ?

3ABROUD
| 03-07-2015 17:59
Et dire que vous militez pour une justice indépendante !
* Le SG du SNJT deamnde au ministre de la justice de "voir", sans passer par les canaux officiels de la Justice.
* Le Ministre accepte les doléances de gré à gré : "venez me voir".
Notre secteur Judiciaire est encore dans l'informel, comme le souk de Moncef Bey.

Amor
| 03-07-2015 16:55
Le ministre actuel de la justice a tendance à vouloir plaire, à faire des opérations de charme et à suivre la direction du vent dit "révolutionnaire" par des déclarations et des prises de position irresponsables et mal étudiées, il n' y réussit pas tout simplement par manque de savoir-faire et de charisme.
Qu'un ministre réponde à la demande du syndicat par voie de communiqué et l'appelle à se ménager des preuves contre son adversaire, ça c'est inacceptable car apportant la preuve que c'est le ministre lui-même qui va décider du bienfondé de la plainte alors que c'est au parquet de le faire , mettant ainsi en cause la neutralité de la chancellerie sinon de tout le gouvernement.
Monsieur Ben Aissa oublie, de même, que c'est au procureur de recevoir la partie plaignante et ce à condition qu'elle apporte la preuve qu'elle a qualité pour le faire, c'est-à-dire qu'elle ait souffert personnellement d'un dommage né directement de l'infraction qu'elle attribue au prévenu.
Il y a lieu de se demander si ce ministre fait partie du gouvernement ou constitue un électron libre échappant au contrôle de son chef.

tounsia2
| 03-07-2015 16:11
Chafik Jarraya est allé en Libye dialoguer avec des terroristes qui sont impliqués dans le kidnapping des Tunisiens au consulat de Tunisie à Tripoli et de la disparition des journalistes Nadhir ktari et sofiène chourabi; Il a en outre mis en danger la vie d'un autre journaliste Tunisien, en lui imputant des déclarations qu'il n'a jamais prononcé ; CJ est un hors la loi, et il faut qu'il réponde de ses actes illégaux devant la justice, sinon, ce sera la loi de la jungle qui régnera dans notre pays.
Merci aussi au SNJT pour leur solidarité avec leurs confrères.

Mimi
| 03-07-2015 15:21
Le ministre de la justice mohamed salah ben aissa est un grand homme intègre et patriote. Contrairement à beaucoup d'autres, il travaille et sert son pays dans l'ombre loin des feux de la rampe. Beaucoup d'hommes politiques devraient s'en inspirer. Chapeau bas mon Cher professeur de droit administratif.