Les rapports entretenus, par notre ministre, avec tout ce beau monde font que toutes ses positions soient dictées par son souci de se maintenir à la tête de ce département très sensible et essentiel dans la conduite de la politique générale du gouvernement face à des dossiers brulant tels que la lutte contre le terrorisme et la consécration des fondements d'un État fort et déterminé à éradiquer toute forme de gabegie et à garantir la bonne application de la loi.
L'histoire révélera que son passage, tout autant que celui de Hafedh Ben Salah, marquera le ministère de la justice à jamais, diminuant, de manière substantielle ses prérogatives, privant l'État, à jamais, des mécanismes lui permettant d'appliquer ses politiques en matière civile, commerciale, économique et criminelle comme il permettra de poser les jalons d'un système de gouvernement des juges auquel le citoyen sera livré sans protection aucune pour qu'ils décident, entre eux, de son sort comme si « les loups se mangeaient entre eux ».