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Le ministère public explique les circonstances de l'identification du terroriste Houssem Abdelli
29/11/2015 | 18:02
1 min
Le ministère public explique les circonstances de l'identification du terroriste Houssem Abdelli

Le 1er substitut du Procureur de la République au Tribunal de première instance de l’Ariana et son porte-parole officiel, a indiqué que la mère de Houssem Abdelli a contacté, au lendemain de l’opération terroriste contre le bus de la sécurité présidentielle, le siège de la Garde nationale à Mnihla pour l’informer que son fils s’est levé le 25 novembre, s’est rasé la barbe et, avant de quitter le domicile, lui a dit : « si je ne rentre pas, ne m’attends pas ».

 

Or, après avoir dressé un procès verbal et alerté les points frontaliers pour éviter une éventuelle sortie de l’individu en question, le père du même Houssem Abdelli s’est présenté le soir du 25 novembre vers 20h30 pour rectifier les propos de sa femme dans le sens où leur fils a quitté le domicile parental le 24 novembre 2015.

 

Ces nouvelles données ont mis la puce à l’oreille du ministère public qui a eu le réflexe d’emmener les deux parents au service de la médecine légale où il a été procédé immédiatement à l’analyse ADN qui a prouvé que le 13ème corps retrouvé dans le bus était bel et bien celui de Houssem Abdelli.

 

Le même porte-parole a réitéré, par ailleurs, les circonstances entourant l’arrestation et la libération du même individu un certain 20 août 2015 et affirmé que l’idée voulant répandre l’hypothèse de l’arrestation des terroristes par les services sécuritaires et leur libération par la justice n’a aucun fondement et que les deux parties travaillent en parfaite coordination.

 

S.H

29/11/2015 | 18:02
1 min
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Commentaires (4)

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Ataturk
| 30-11-2015 13:08
Le problème de la justice est qu'elle essaie toujours de justifier ses failles. Les excuses on ne les connaît pas!

JOHN WAYNE
| 29-11-2015 21:50
Monsieur,

Benjamin Constant disait dans son « Cours de Politique Constitutionnelle » :

« La Nation n'a pas de rancune, mais elle a de la mémoire »

La Nation Tunisienne a été bâtie par des géants, qu'ils aient été des militaires, des juristes, ou des hommes politiques.
Lorsqu'un pays en arrive à emprisonner un géant de l'histoire de la Tunisie comme Si Abdelaziz Ben Dhia, ce même pays a signé son asservissement, sa recolonisation, et même sa fin.
La Révolution Tunisienne a mis au pouvoir des opportunistes et des traitres. Elle a neutralisé moyennant une procédure de haute trahison, ceux qui l'avaient bâtie et ceux qui l'a défendaient.
Des génies ont été remplacés par des beurres et des islamistes qui ont des passés de criminels et de délinquants.
Les hommes neutralisés par la révolution Tunisienne et ses agents de la CIA et du Qatar, sont irremplaçables, même si la propagande révolutionnaire Tunisienne prétend le contraire.
Personne ne peut remplacer Zine El Abidine Ben Ali, ni le général Ali Sériati, comme l'on ne pourra jamais remplacer Habib Bourguiba.
Ecoutez Abdelaziz Ben Dhia parler et comparez sa culture générale a celle de BCE qui est incapable de parler un Français correct et dont discours a l'Elysée était du charabia.
Et à celui qui m'a traité de tortionnaire, je répondrais que j'ai agi au nom de la Nation Tunisienne et que je n'éprouve aucun regret sauf celui de ne pas pour le moment pouvoir m'attaquer aux traitres et aux mercenaires qui ont poussé mon pays vers l'abime.
Je n'ai pas servi Bourguiba ni Ben Ali, mais la Nation Tunisienne.
Les Nations créent des infrastructures qui protègent les peuples de leurs ennemis qui peuvent être parfois les peuples eux-mêmes.
Trahir Ben Ali revenait à trahir la Nation Tunisienne qui en s'effondrant exposera le peuple Tunisien a la destruction et à la souffrance.
La Tunisie sans Ben Ali revient à l'Irak sans Saddam Hussein, et a la Libye sans Mouaammar Kadhafi.
Pourquoi les Algériens et leur régime militaire gardent-il Bouteflika ?
La réponse est que même vieux et malade, cet homme symbolise la Nation et ne peut être touché que jusqu'à sa mort si l'on ne veut pas nuire à la Nation Algérienne.
La Tunisie va vers des attentats de plus en plus spectaculaires et de plus en plus sanglants et sauf un nouveau 7 Novembre qui rétablira l'autorité de l'état et sa souveraineté, notre pays va vers une destruction physique et économique certaine qui fera de vos partis politiques, vos ANC, votre constitution, vos prix Nobel, et vos accords avec l'OTAN, des artefacts insignifiants de son histoire.

F.M. Alias JOHN WAYNE
Ancien élève au Collège Sadiki
Diplômé d'Histoire et de Sciences Politiques de l'Université Paris-Sorbonne.
Ancien Fonctionnaire aux Ministères des Affaires Etrangères et de l'Intérieur Tunisiens des gouvernements d'Habib Bourguiba et de Zine El Abidine Ben Ali.
Diplomate de carrière et spécialiste de la sécurité et du renseignement.

DHEJ
| 29-11-2015 21:10
"Des nouvelles qui ont mis la puce à l'oreille du ministère public"!


Mais le père est allé voir "la garde nationale"!!!

rayan benne
| 29-11-2015 20:41
Un proverbe arabe dit << Si le voleur savait qu il allait être attrapé dès le premier coup, il n y aurait jamais eu de vol >>.
Un Juge ne lit pas dans la pensée comme un médium, et même s il pourrait avoir ce don, ce n est pas dit qu à cet instant là de la comparution, la personne interpellée envisageait un attentat ultérieurement!
Un attentat pourrait être un acte de désespoir décidé en un jour ou deux: un suicide déguisé, une manipulation psychologique suite à une faiblesse morale... Ce n est pas toujours un aboutissement d une idiologie.