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Le CPR condamne le changement en Egypte, l'OTIM s'en indigne
04/07/2013 | 1
min
Le CPR condamne le changement en Egypte, l'OTIM s'en indigne
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Le Congrès pour la République (CPR), parti du président de la République, a publié un communiqué en ce 4 juillet afin d’exprimer sa position officielle par rapport à la destitution du président égyptien Mohamed Morsi hier dans la soirée.

Signé par le secrétaire général du parti, Imed Daimi, le communiqué du CPR titre « à propos du putsch militaire en Egypte », et condamne ce coup d’Etat contre la marche démocratique considérant l’action des dirigeants militaires comme une défaite de la révolution égyptienne et une tentative de rétablir l’ancien régime.

Le CPR fait porter la responsabilité des événements en Egypte à toute l’élite politique égyptienne, qu’elle soit islamiste ou laïque, qu’elle soit au pouvoir ou de l’opposition, et ce en raison de son incapacité à trouver les ententes nécessaires dans la traversée de la période de transition difficile avec le plus large consensus national.

Le CPR condamne, par la même, les arrestations planifiées contre des politiques et des journalistes ayant rejeté le communiqué des forces armées ainsi que la fermeture des chaines de télévision pro islamistes. Imed Daimi ajoute dans son communiqué que le CPR dénonce l’oppression sanguinaire contre les manifestants qui protestent contre le coup d’Etat militaire, soulignant le droit de tous les Egyptiens à manifester pacifiquement.
Le CPR considère, par ailleurs, que la complicité de la communauté internationale avec le putsch militaire ainsi que le silence des Nations Unies et le soutien d’un ancien régime arabe est une aberration pour les peuples arabes.

Versant dans la même veine, l’Observatoire Tunisien de l’Indépendance de la Magistrature a émis un communiqué dans lequel il condamne l’intervention de l’Armée dans les affaires politiques civiles. L’OTIM considère que le pari fait par les politiciens tunisiens sur l’Armée ne peut pas donner naissance à un régime politique démocratique garantissant les libertés. L’observatoire « s’étonne » également de l’intrusion des juges et surtout des membres de la cour constitutionnelle et de leur application des décisions de l’armée, conclut son président Ahmed Rahmouni.

Na. B
04/07/2013 | 1
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