Le secrétaire d’Etat chargé des affaires arabes et africaines, Touhemi Abdouli a reçu, dans l’après-midi de jeudi 26 février 2015, le vice-ministre égyptien pour les affaires des pays du voisinage, Oussama Majdoub.
A cette occasion le vice-ministre égyptien a tenu à exprimer ses vifs remerciements au gouvernement tunisien, pour le soutien qu’il a apporté afin de faciliter le rapatriement des ressortissants égyptiens fuyant la Libye.
Oussama Majdoub a également souligné que son pays soutient le dialogue national libyen, tout en plaidant en faveur de la sensibilisation de la communauté internationale à la nécessité de lever l’embargo sur l’armement de l’armée libyenne.
Le responsable explique que cette mesure est indispensable pour que l’armée libyenne puisse combattre les groupes terroristes qui ne cessent de conquérir de nouvelles villes en Libye. M. Majdoub a ainsi rappelé qu’il est primordial de faire face à tout danger qui risque de menacer la sécurité de l’Egypte et de la Tunisie, de même que celle des pays du voisinage et de l’ensemble de la région.
Pour sa part, Touhemi Abdouli a formulé le souhait de voir les antagonistes libyens retourner à la table des négociations pour trouver une solution au conflit qui secoue le pays. Il a salué la position égyptienne en faveur de l’instauration d’un dialogue inter-libyen afin de mettre en place une stratégie et une issue à la crise libyenne.
I.L.
Ces tribus elles mêmes gérées par des mini états islamistes mélangés avec daesh, n'annoncent rien de bon quand à la suite des évenements.
Le dénouement ne se fera, contrairement à ce que disent les grandes puissances ainsi que la Tunisie, ne se fera qu'en pliant les uns et les autres par la force et de donner le pouvoir à un seul parti qui satisfera le plus de pays, surtout voisins tels l'Egypte, l'Algérie et la Tunisie, n'en déplaise aux pays du sud de la Libye, commele tchad qui auront également leur mot à dire dans ce conflit.
De fait, agir vite et bien est primordial, indépendamment de qui aura le pouvoir suprême dans ce pays. Boko haram au sud, daesh au nord, ce pays est enclavé entre deux entités terroristes des plus sanguinaires, contre lesquels, en tout état de cause , il faut agir, par les armes, bien sûr, ces deux entitées démoniaques n'acceptant auncun compromis ni accord.
Constatant le vide politique et fort de leur légitimité révolutionnaire, certaines milices attachées à leurs tribus et à leurs régions, brandissent manifestement leur droit indiscutable à l'autonomie voire à l'indépendance.
Sans oublier, les vieilles rancunes historiques qui ont surgi, au lendemain de la chute du dictateur, entre les deux frères ennemis.
D'un côté, les libyens de l'ouest, ceux de Tripoli et de l'autre, ceux de Benghazi. Chacun des deux camps aspire à demi mot à la création d'un état autonome et indépendant avec la ferme conviction d'exercer une mainmise totale et sans partage sur les richesses hydrocarbures.
Aujourd'hui, chacun de ces nombreux protagonistes fait parler sa puissance de feu en puisant dans son précieux arsenal de guerre en espérant faire plier, en premier, le ou les adversaires.
Reste un seul espoir, celui de l'épuisement qui finira par faire cesser cette logique du « va tout » en obligeant les « acteurs belliqueux » à s'asseoir sur la table.
Mais, en attendant ce problématique moment, le pays est dans une impasse totale et la société civile se retrouve prise en otage.
L e plus stipule et le plus désolant, ce sont toutes ces richesses du pays et tout son patrimoine qui volent en éclat'le tout se chiffre déjà en milliards dollars de perte et de gâchis.
Enfin, il ne nous reste plus, en tant qu'observateurs ébahis, que se scruter avec une immense inquiétude ces imprévisibles effets collatéraux sur un pays voisin comme La Tunisie déjà en proie à un danger d'extrémisme et de terrorise qui agit le plus souvent à visage masqué.
Ainsi, d'une pierre, il réalise "X"coups.
N'oublions pas que ce gigantesque pays, La Libye,riche mais sans état, fait l'objet de toutes les convoitises...
Et, déjà, certains protagonistes, dans cette guerre politique et économique déguisée,imposée à un peuple immature et naïf, ont été déjà écartés et neutralisés par ce jeu des alliances (à faire et à défaire) notamment La Turquie, Le Qatar, ...
La question que je me pose...est de savoir si le pouvoir actuel dans notre pays finira (ou non!) par se soumettre aux injonctions de plus en plus cessantes (la dernière visite de Mccain!) de l'oncle Sam, par la biais du dictateur Al-Sissi, faute de quoi nous seront entraînés de force dans un imbroglio suicidaire...!!!
Décidément, ça coûte cher, très cher de tenter de goûter à un "brin" de démocratie dans cet espace arabo-musulman" qui n'arrive pas à sortir de son propre "auberge à l'espagnol".
Et, dire que ces braves tunisiens ont défié fièrement l'histoire en réalisant une révolution qui ne lui reste que le nom
et quelques absurdités...!!!