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La municipalité de Tunis répond à Karim Hellali au sujet de ses accusations de corruption
19/08/2017 | 23:00
2 min
La municipalité de Tunis répond à Karim Hellali au sujet de ses accusations de corruption

La municipalité de Tunis a réagi dans un communiqué publié sur sa page Facebook vendredi 18 août sur les accusations de corruption émises par le député du parti Afek Tounes, Karim Hellali. Tout en pointant du doigt plusieurs « duperies », la municipalité affirme qu’ « en choisissant ce timing, ces tentatives visent à déstabiliser la mission municipale »

 

Le président du bureau politique du parti Afek Tounes, Karim Hellali, avait publié mercredi 16 août 2017 un statut Facebook adressé au maire de Tunis pour l’alerter sur l’existence « d’importants soupçons de corruption » pesant sur la société à laquelle la municipalité de Tunisie a accordé un appel d’offre portant sur la collecte des ordures à Bab Bhar et à El Menzah.

Dans son communiqué, la municipalité de Tunis explique que le prestataire n’a pas encore été désigné vu que les procédures nécessaires n’ont pas encore été finalisées. Elle ajoute que la durée du contrat est de seulement une année renouvelable 5 ans, comme le stipule le cahier des charges, et ce afin de permettre à la municipalité de résilier le contrat en cas d’irrégularités, ajoutant qu’il ne s’agit pas d’un contrat de 7 ans comme affirme le député.

 

Par ailleurs, la municipalité a tenu à souligner qu’elle a reporté le délai de soumission de l’appel d’offres dans le but de « favorier la concurrence » et « élargir la participation » dans « une totale transparence » ajoutant que des commissions spécialisées se chargent de choisir « l’offre la plus adéquate » conformément à la loi des marchés publics. Elle ajoute qu’il lui est permis de sélectionner l’unique prestataire ayant répondu à l’appel d’offres et correspondant à ses besoins.

 

Le 16 août 2017, le député avait écrit sur sa page Facebook à l'adresse du Maire de Tunis : « Vous avez permis à la société V l’obtention d’un premier lot s’élevant à plus de 4 millions de dinars par an malgré le fait que cette société ait été la seule soumissionnaire à avoir participé à cet appel d’offres. Vous avez ainsi vidé les règles de mise en concurrence de leur contenu. Pire encore, vous avez exclu le soumissionnaire le mieux disant pour le deuxième versement pour des raisons que vous avez qualifié de « techniques » et cela alors que le cahier des charges ne prévoit pas ce critère ».


 

19/08/2017 | 23:00
2 min
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Commentaires (4)

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Imed
| 21-08-2017 00:51
J'ai vu la publication de Mr Karim Hleli.
Tout est archi-faux !
La durée et le type du marché ,le montant et le résultat !
C'est étonnant que ça vienne d'un juge et député !
Il n'a aucune idée du marché et ose soupçonner les gens de corruption !?
'''' ''''' '''' '''' ''''''.

takilas
| 20-08-2017 11:31
Nahdha se déchaîne ces derniers jours et jette sa dernière dé en guise de dernier espoir sur la table.
Nahdha n'a plus rien à perdre, car elle saut pertinemment que tout est perdu, et que toute les réalités vont apparaître, des sabotages, aux incitations à la violence, des complots contre l'État jusqu'aux délits et arnaques.
Toutes les indécences, les traitrises et les menaces sont permises, il y va de leur pérennité non seulement d'être au gouvernement, mais avec les accusations portées par des pays étrangers contre le terrorisme et le banditisme.
Au cours des deux dernières semaines, Nahdha perd carrément le Nord et cafouille d'une façon étrange et pleine, comme à leur habitude, de violence laquelle est employée lors de leurs situations les plus périlleuses qui peuvent les nuire instantanément. Mais ce n'est que partie remise, car théoriquement, pratiquement et logiquement cela ne peut perdurer davantage.

Bacchus
| 20-08-2017 10:42
Peut-on parler de lutte contre la corruption en Tunisie ? Réponse : Oui et non. Car ce n'est pas une lutte totale contre la corruption et le blanchiment d'argent, mais une lutte sélective conditionnée. En regardant les cibles, on s'aperçoit que se sont uniquement « les ripoux » qui nuisent à l'oligarchie nationale et à l'économie occidentale qui sont visés. A titre d'exemple les climatiseurs à Moncef Bey sont importés sans que l'on touche aux réserves en devises de la BCT et sont vendus au tiers du prix de ceux importés en touchant aux devises de la BCT. Donc si j'étais Chef de Gouvernement, je ne troquerais pas la lutte contre la contrebande en contrepartie d'un prêt, mais en contrepartie d'une consistante donation. En Tunisie on cherche à connaitre l'origine des entrées des devises en milliards et déposés auprès des banques tunisiennes et on ne cherche pas à connaitre les origines des milliards en devises déposés par les tunisiens auprès des paradis fiscaux. Le jour où il y aurait des enquêtes tous azimuts pour connaitre les origines de l'argent déposé par les tunisiens auprès des banques à l'étranger cette argent serait à 90% récupéré et on aurait plus besoin ni de l'argent du FMI ni de l'argent sale. Autre chose quand on est député et que l'on accuse une municipalité de corruption, celle-ci réagit et répond, mais quand on est simple citoyen c'est autre chose. Moi je pourrais accuser la municipalité de Soliman de corruption. Sinon comment expliquer que tout le monde construit de façon anarchique aux lotissements Houria et juxtaposés à Borj Cédria. Qu'on construit jour et nuit même parfois jusqu'à l'aube, qu'on branche un projecteur à un lampadaire municipal pour pouvoir travailler la nuit. Et je suis archi-sûr que ni la municipalité, ni le gouvernorat et ni le ministère de l'intérieur ne réagiraient.

Citoyen
| 20-08-2017 07:29
Poir un sujet aussi delicat il est imperatig de saisir la justice pour diffamation. Le faux du vrai apparaîtra et justice sera rendue.