Et qu'il est possible de survoler la Russie!


Un rapport qui oublie le Géant Asiatique premier fournisseur de la Tunisie formellement et informellement!

Ma série l'Islam détruira le monde Arabe n'avait qu'un seul but.
Celui de vous prouver par des documents et des faits précis qu'Islam, islamisme, colonialisme, et sionisme ont des destins étroitement liés dans l'histoire contemporaine du monde arabe.
Depuis l'ère de Jamel Eddine Al Afghani existe un conflit puissant et meurtrier entre islamistes et nationalistes.
Les uns exigent des royautés dotées de rois marionnettes mais dont les gouvernements réels sont des islamistes proches des puissances coloniales. Cela est le cas la Jordanie et du Maroc d'aujourd'hui, et de la futur Libye dont les islamistes rêvent de remettre au pouvoir le descendant du Roi Senoussi.
Mais il y a bien sur tous les régimes actuels d'Arabie et du Golfe
Les autres, c'est à dire les Nationalistes, rêvent de pays modernes, laïques, entièrement souverains, et autonomes économiquement et militairement.
Depuis la création de l'état d'Israël, le monde sioniste a compris que la version Royauté-Islam est celle qui représente un moindre danger pour la survie et l'expansion d'Israël.
Je publie ce discours du Lieutenant Mohsen Zaccaria datant de l'année 1921 et adressé au Résident général Français de l'époque.
Ce discours illustre la tradition qui existe entre les musulmans Tunisiens surtout ceux appartenant au corps militaire, de coopérer avec les personnalités de la colonisation Française.
Cette tradition de loyauté aux puissances coloniales s'est également illustrée lors du coup d'état de l'armée Nationale commandité par la CIA du 14 Janvier 2011, et qui fut suivi du rapatriement des islamistes Tunisiens par BCE, le Premier Ministre fantoche de l'époque, et du complot contre la Libye du Nationaliste Kadhafi qui fut signé à Doha lors de l'été 2011.
Cette Tradition de loyauté aux puissances coloniales se retrouve aussi chez le droit de l'hommistes Tunisiens aujourd'hui.

« Monsieur Le Ministre,
La section musulmane de la ligue des chefs de section et soldats combattants de Tunisie dont j'ai l'honneur de vous présenter le comité directeur, est venu auprès de vous, répudier publiquement l'attitude coupable de quelques agitateurs prétendant défendre les intérêts de notre pays et parler au nom du peuple Tunisien, qui sont actuellement l'objet de poursuites judiciaires.
Nous autres combattants fidèles de la grande guerre ne saurions permettre à quelques esprits exaltés de jeter le discrédit sur la renommée du noble et sage peuple Tunisien, sur son loyalisme inaltérable envers la France.
L'immense majorité de la population de la régence a vu, avec l'espérance de jours meilleurs, la France, pays de justice et de civilisation, lui apporter son appui et protection.

Aussi, tous ceux qui ont acclamé le drapeau tricolore veulent-ils à cette heure protester contre l'action néfaste de ces agitateurs qui ont essayé de surprendre la bonne foi de quelques personnalités Françaises, dont nous prenons ici l'engagement d'éclaircir la religion.
Car ce que nous autres combattants demandons, c'est uniquement le maintien du régime du protectorat avec une amélioration de notre situation générale, et surtout un respect absolu, intangible de nos institutions religieuses.
La fameuse question des Habous privés est à cette heure exploitée par les agitateurs qui savent la place importante qu'elle occupe dans la conscience de tout bon musulman. Ils ont essayé d'en user comme un prétexte pour dresser la masse de nos coreligionnaires contre le gouvernement Français qu'ils accusaient de manquer à la parole donnée.
Mais leurs perfides man'uvres seront vaines parce que la France s'est refusé à prêter l'oreille aux suggestions intéressées et nous savons qu'elle tiendra à l'honneur avant tout de protéger nos institutions dans une question aussi délicate.
Ce que nous sommes certains également d'obtenir de la patrie pour laquelle nous avons souffert, lutté et vaincu, c'est une protection efficace contre tout déni de justice, c'est enfin notre développement social, économique et moral dans l'ordre le progrès sous la tutelle générale de la France.
Nos destinées d'ailleurs sont en bonnes mains puisque le gouvernement a juste titre, a déclaré qu'il était fermement résolu à prouver son affection aux combattants de la grande guerre.
Qu'ont donc fait ceux qui osent aujourd'hui lever la voix avec arrogance ?
Lorsqu'en 1914, nous endossions avec fierté l'uniforme Français, ils nous jetèrent à peine un regard de dédain.
Lorsque nous tombions sur les champs de bataille, ils n'avaient pas une seule pensée, une seule attention, un seul geste de solidarité pour nos familles, et jamais ils n'ont songé qu'une petite partie des Habous sacrés, qui constituent trop souvent d'immenses étendues de terres mortes, pourrait servir, la paix venue, a récompenser le courage et l'héroïsme.
En Tunisie, il y a aujourd'hui deux partis : celui de fomenteurs de troubles et celui de vrais Tunisiens sages et modérés. C'est avec ce dernier que nous voulons former un bloc irréductible, nous désolidarisant solennellement de ceux qui ont usurpé notre nom pour établir un cahier de revendications politiques mettant en cause le régime du Protectorat.
Nous sommes le nombre en Tunisie et n'avons qu'un petit clan d'ambitieux. Si notre voix ne s'était pas faite entendre encore, c'est que nous n'étions pas encore groupés. A cette heure, nous avons compris le danger : en vrais soldats, nous avons sonné le ralliement et nos camarades ont répondu à l'appel.
Aussi entièrement confiants dans les représentants de la France islamique, que nous avons défendu sur les champs de bataille, et pour laquelle nous somme prêts a lutter encore, avons-nous tenu à l'honneur, monsieur le ministre, a vous apporter l'hommage de notre respectueux dévouement, a vous le mieux qualifié pour apprécier notre situation et être l'interprète de nos espérances auprès du gouvernement de la République. »

Publié dans le Journal de Tunis, le Mercredi 12 Janvier 1921.

F.M. Alias JOHN WAYNE
Ancien Elève au Collège Sadiki
Diplômé d'Histoire et de Sciences Politiques de l'Université Paris-Sorbonne.
Ancien Fonctionnaire aux Ministères des Affaires Etrangères et de l'Intérieur Tunisiens des gouvernements d'Habib Bourguiba et de Zine El Abidine Ben Ali.
Diplomate de carrière et spécialiste de la sécurité et du renseignement.