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Kaïs Saïed : la situation des terres domaniales est inacceptable !
18/03/2024 | 23:07
1 min
Kaïs Saïed : la situation des terres domaniales est inacceptable !

 

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, lundi 18 mars 2024, le ministre des Domaines de l'État et des Affaires foncières, Mohamed Rekik au palais de Carthage.

Cette rencontre a permis d’aborder le sujet des terres domaniales d'une superficie d'environ 300 mille hectares. Le président de la République a souligné que la législation actuellement en vigueur n'a, dans la plupart des cas, conduit qu'à l'injustice et à la corruption, notamment au niveau des comités de gestion, considérant qu'il est grand temps de mettre en place de nouvelles lois pour rompre définitivement avec la législation actuelle concernant ce type de terres.


Le président de la République a également évoqué le dossier des entreprises communautaires, auxquelles "de nombreux jeunes chômeurs se sont engagés à créer, mais qui ont rencontré de nombreux obstacles de la part de certaines administrations et responsables, entravant ainsi leurs efforts et anéantissant leur volonté de travailler et de créer de la richesse". De plus, ajoute le communiqué, "des terres domaniales ont été louées à certaines personnes à des prix dérisoires, tandis que les jeunes aspirant au travail ont été empêchés d'entreprendre tout projet".

Le président de la République a souligné que cette situation est inacceptable et doit cesser, assurant que "toute personne invoquant la complexité des procédures, qui ne sont longues et compliquées que pour les jeunes chômeurs, ne restera pas impunie".

S.H


18/03/2024 | 23:07
1 min
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Commentaires
Fathi
Précision
a posté le 19-03-2024 à 07:38
Il s'agit des terres collectives et non domaniales
Fathi
Lecteur
a posté le 19-03-2024 à 07:37
LES TERRES COLLECTIVES ET NON DOMANIALES
Houcine
Un serpent de mer....
a posté le 19-03-2024 à 05:10
La question des terres étatiques ou terres domaniales est sérieuse et par certains côtés emblématique de ces gâchis organisés dilapidant un bien public.
Les investissements étrangers en est une autre. Aussi tortueuse depuis que du temps de Bourguiba on avait fait des cadeaux sans contre-partie ou presque hormis les emplois créés avec une législation peu regardante et toute à l'avantage d'une partie, l'investisseur.
Si l'on peut avancer que pour les domaines une gestion efficiente avec des contrôles pourrait y remédier, outre la mise en place d'un cadre légal rénové et soucieux de l'intérêt général de nature à mettre un terme aux abus et fiefferies établies hors contrôle.
En revanche, les entreprises étrangères ou celles en association avec des locaux commandent une vigilance forte capable de garantir le respect de législation du travail pour les salariés, en même que l'assurance de les voir s'acquitter des contributions sociales et des impôts sur le bénéfice avant de les autoriser à rapatrier leurs bénéfices dans leur pays d'origine.
Prôner le laisser-faire au prétexte d'une concurrence sauvage tout en parlant de libéralisme est une escroquerie.
Les bénéfices réalisés résultent du labeur des salariés et employés, l'Etat doit en assumer la responsabilité en veillant au strict respect des normes et règles édictées dans les lois du pays, la part du bénéfice après impôt revient à l'investisseur et ses associés, s'il en a.
Ce sont des mesures basiques, fort simples à mettre en place si l'on en a la volonté.
Car, au bout du compte, on pourrait faire l'état de la situation des décennies après l'indépendance, et mesurer ce que le pays et sa population ont retiré de ces libéralités ou de l'absence de contrôle, au moins la négligence concernant la gestion des terres domaniales.
Un pays qui ne fait pas respecter ses lois perd toute crédibilité, celui qui se donne à l'étranger contre des promesses court le risque d'être bafoué plus encore.
Sans doute que la quête de sérieux, les rappels et les exhortations n'y suffiront point.
Au moins, des mots auront être mis sur des réalités qui témoignent d'un manque du sens des responsabilités.
Hélas! Des habitudes, des lobbies et leurs intérêts auront installé l'esprit de négligence comme mode opératoire.
Négligence de l'intérêt général, esprit de clan, favoritisme, corruptions et les courbettes avec bakchich.
Je me souviens qu'un vent nouveau avait soufflé, juste l'espace d'un instant, la peur et la crainte pour son job auront entamé les certitudes acquises de ne craindre que celui qui vous a fait roi, le chef, le potentat du lieu, l'entregent auquel sacrifier pour sauvegarder des positions .
Cela ne dura pas.
Faire le pari d'une conversion soudaine à la faveur d'un changement brusque, un bouleversement, c'est croire que les mentalités sont si labiles.
Les habitudes se sont révélées bien plus puissantes.
C'est un autre combat qui reste à mener
Abir
Hasbouna wa naama Elwakil fi koli dhalimen
a posté le 18-03-2024 à 23:57
Hasbouna wa naama Elwakil fi koli dhalimen et qui a privé une maman de se réunir avec ses enfants et qui a privé une fille de se réunir avec sa famille dans un mois saint, que Dieu le prive de se réunir avec ses chers-es !