Lors de sa visite, samedi 25 février 2012, à Boussalem, Hamadi Jebali, chef du gouvernement provisoire, a déclaré que des mesures auraient dû être prises depuis longtemps, de la part du gouvernement, mais également des citoyens de la région, surtout que le risque d'inondations a été annoncé bien avant. « Les interventions aussi n’ont pas été rapides », ajoute M. Jebali

Selon ce dernier, des citoyens veulent asphyxier le gouvernement avec leurs demandes et revendications, alors qu’ils connaissent très bien la situation. « Nous allons les mettre devant le fait accompli », ajoute-t-il.
« Nous allons communiquer au peuple tunisien l’héritage que nous ont laissé le régime de Ben Ali et le gouvernement de Béji Caïd Essebsi» annonce-t-il en insistant sur le fait que ce dernier a pris des dispositions destinées à paralyser le gouvernement qui le succèdera.
Il ajoute, par ailleurs, qu’il existe des parties qui veulent paralyser le gouvernement actuel et corrompre l’expérience tunisienne.

Interrogée sur la manifestation de l’UGTT organisée le jour même, le chef du gouvernement provisoire affirme que des milices de Ben Ali ainsi que des hommes d'affaires de Sousse y ont participé. « Le peuple est conscient de ce qu’ils essayent de faire, et n’acceptera pas leur retour au pouvoir », souligne-t-il.