En réponse à votre question pourquoi j'attaque ce Zouhaier Makhlouf et peut être toute autre personne hostile au travail de la fameuse et merveilleuse Sihem Ben Sedrine, j'aime d'abord vous attirer votre attention que le théâtre qu'on voit par la médiatisation tonitruante de quelques faits divers en rapport à l'IVD et à sa cheffe Ben Sedrine, n'appartiennent en vérité qu'à une campagne de désinformation menée par des parties hostiles au processus de justice transitionnelle et à la transition démocratique, eux-mêmes objets de poursuites judiciaires.
Les médias illustrent l'IVD comme étant quelques employés dans quelques bureaux sous la supervision de Sihèm Ben Sédrine, où l'état tunisien verse beaucoup d'argent appartenant aux contribuables. Ce qui est archifaux.
L'IVD est une «industrie lourde» de la Justice tunisienne. Elle emploie environ 25.000 (vingt-cinq mille) employés, répartis sur neuf ou dix bureaux régionaux sur la totalité du territoire tunisien, qui traitent les archives pour vérifier les versions de tout individu, personne morale, ou groupe de personnes ayant subi un préjudice lié à une atteinte à ses droits, de façon directe ou indirecte, entre le 1er juillet 1955 et le 31 décembre 2013.
Le problème, c'est que personne ne parle de ces gigantesques nids de fourmis humaines qui travaillent dans le mutisme absolu, où il ne pourra y avoir la moindre place pour toute personne ayant enfreint le secret de l'instruction dans des dossiers en cours d'examen par la commission. Un seul document fuité, représente la catastrophe pour sa victime et pour toute la crédibilité de l'IVD et de sa cheffe Sihem Ben Sedrine.
Figurez-vous qu'il y a plus de 62.000 (soixante-deux mille) dossiers à étudier méticuleusement. Parmi eux, des citoyens comme Raoudha Saïdi, renvoyée de la télévision nationale et harcelée en 1999 pour avoir été la s'ur d'un prisonnier politique, ou Nejib Belhedi, ancien champion mondial de nage en eau libre et militaire retraité. Plusieurs organisations aussi, comme l'Union générale tunisienne du travail (UGTT), l'association des magistrats tunisiens (AMT), l'association de sauvegarde de la ville de Bizerte, ou encore l'association tunisienne des femmes démocrates (ATFD).
Ce Zouhaier Makhlouf et d'autres, ne sont en vérité que des pions qui dansent suivant les fils de leurs marionnettistes. Imaginez un tant soit peu, que ce Zouhaier Makhlouf informait par écrit et en secret, le président de l'ARP, Mohamed Ennaceur, lui-même ancien ministre des Affaires sociales chez le défunt dictateur déchu Bourguiba le long d'une longue décennie. Donc, lui-même un probable sujet de poursuite par l'IDV.
Figurez-vous aussi, que 602 requêtes d'arbitrage envoyées par l'IVD aux institutions de l'Etat en tant que partie demandée, demeurent jusqu'à notre jour sans réponse. Tous les ouistitis qui creusent sous les pieds de Sihèm Ben Sédrine, ne le font qu'aux services des «grosses têtes» ayant peur d'être appelés à rendre compte de leurs crimes, qui ne seront jamais plus prescrits par le temps.
Donc mon ami, ne vous laissez pas avoir par leurs désinformations à deux sous troués. Creusez dans la vérité, vous comprendrez tout le jeu criminel qu'ils mènent contre notre transition démocratique, contre le droit à la liberté et à la justice des Tunisiens, et contre l'IVD et sa cheffe Sihem Ben Sedrine, sans lesquels la Tunisie ne verra plus jamais la paix de la réconciliation tant attendue.
J'espère vous avoir élucidé un côté caché par les médias harkis des anciens régimes dictatoriaux et vous prie d'agréer mes salutations et tout mon respect.