Le président de la République, Kaïs Saïed, a eu une conversation téléphonique, jeudi 25 avril 2024, avec son homologue français, Emmanuel Macron, au cours de laquelle plusieurs sujets ont été abordés, notamment les relations bilatérales entre les deux pays, la relation de la Tunisie avec l'Union européenne et les changements rapides que connaît le monde aujourd'hui.
Le président de la République a souligné que la Tunisie souhaite traiter avec tous ses partenaires sur un pied d'égalité et aborder tous les dossiers avec une nouvelle approche basée sur des intérêts communs et des valeurs humaines partagées.
La discussion a également porté sur les vagues croissantes et anormales de migration illégale, notamment, les migrants irréguliers subsahariens. Il a souligné la nécessité de conjuguer les efforts pour démanteler les réseaux criminels derrière cette situation, qui trafiquent des êtres humains et leurs organes, et qui financent ces migrants irréguliers dont la pauvreté et la misère ne sont pas imputables à la Tunisie, qui refuse de les accueillir. Cette situation est inacceptable et suspecte, a déclaré le président.
Parmi les sujets les plus importants discutés en profondeur figure la guerre d'extermination que subit le peuple palestinien et la nécessité d'y mettre fin immédiatement. Le président a souligné que la société humaine est aujourd'hui plus avancée que la communauté internationale et que la légitimité internationale n'est plus acceptable pour l'humanité dans son ensemble.
S.H
Depuis quelques décennies, la couleur et l'ampleur se développent en une suspicion généralisée qui prend nom de lutte contre l'islamisme.
Il faut bien admettre que l'exercice du culte musulman fait l'objet de traitements singuliers, la tutelle du ministère de l'intérieur permet une surveillance administrative forte et au fur et à mesure que devenait visible et se développait l'implantation de lieux de culte se manifestait sous un jour nouveau cette surveillance doublée d'une répression plus ciblée.
Il est juste de relever que c'est avec Hollande et Valls que cette répression s'est déployée puissamment dans le discours suivi d'actes.
Et à la faveur d'attentats sanglants commis sur son sol, l'Etat français durcissait ses réactions ouvrant à des discours définissant l'islam de façon négative jusqu'à le désigner comme "incompatible avec la république" de la bouche de certains sans que se lève la moindre voix pour les démentir.
Dès lors, toute manifestation, tout signe font l'objet de surinterprétation et l'hostilité grandissant pour prendre le tour d'une surveillance aiguë des mosquées, des prises de parole de certains intellectuels, et au-delà de toute revendication venant de ce camp .construit sous la figure de l'ennemi.
Il n'est pas jusqu'à des organisations habituellement indifférente et mêle hostiles au religieux en général, pour prendre la parole et nommer ce qui apparaît désormais pour ce qu'il est, c'est à dire le ciblage de l'islam et des supposés musulmans.
Si l'on y ajoute maintenant que le seul fait de manifester son opposition aux tueries en Palestine et à Gaza où a lieu un massacre sans nom vous conduit au commissariat pendant qu'une bonne partie de la classe politique et l'essentiel des médias se rendent aux discours de propagande d'Israël et parlent d'antisémitisme à propos de tout et de n'importe qui ou quoi.
Des élus sont intimidés, convoqués par la police, sont insultes et diffamés parce qu'ils refusent le massacre et se joignent à tous ceux qui dénoncent la barbarie de l'armée israélienne.
La France, l'Etat français est partie dans de ce massacre puisqu'il livre des armes à Israël et nombre de ses ressortissants font le coup de feu contre les palestiniens aussi bien en Cisjordanie qu'au Gaza.
Lorsqu'on songe que le seul fait d'être français et porteur d'un passeport algérien vous désigne en "français de papiers" on mesure assez jusqu'où peut aller l'esprit de séparatisme.
Tout cela et bien d'autres faits qu'il serait fastidieux de relever, font de Macron un chef d'état pas très ami des arabes.
Macron est le continuateur d'une vieille tradition dont l'archéologie est à rechercher dans l'histoire coloniale de ce pays, et il est naturel, si l'on peut dire, que la figure de l'ex-colonisé survive et prospère encore.
Alors, français, encore un effort pour être républicains!
Et Kais Saied a bien raison de rappeler qu'on ne se laissera pas dicter nos choix.
Parce que c'est cela la réciprocité.
Ce qui fait leur puissance.
Ma rhétorique te dérange, je te propose d'écrire mieux.
L'envie vous ronge les boyaux.
Je vous déconsidère, et cela vous sort du bois.
Continuez minuscule.
