L'ancien président de la République, Moncef Marzouki, est revenu dans une série d'entretiens accordés à la chaîne Al Jazeera, sur son mandat et son expérience à Carthage.
Il a déclaré, dans l'épisode 16, diffusé ce dimanche 16 juillet 2017, de l'émission "témoin de l'époque", avoir été "victime comme le président égyptien Mohamed Morsi, de peuples qui confondent le pouvoir avec la force et la violence".
Moncef Marzouki a précisé qu'avant d'engager des révolutions, les peuples doivent d'abord savoir ce qu'ils veulent, "un président honnête, intégre et humain ou un autre despote violent et tyrannique". Il a estimé que le cas de Mohamed Morsi est édifiant, soulignant qu'un chef d'Etat n'est pas fort par la violence et les biens acquis mais par son intégrité et sa culture. "Malheureusement il reste du chemin à faire pour que les peuples intègrent ces principes" a affirmé l'ancien président.
M.B.Z
Commentaires (86)
CommenterLe titre n'est pas innocent
Le tunisien nombril du monde
ET NOUS LE PEUPLE...
L'Histoire vous jugeras pour ce que vous étes...
Il est possible que je repete des choses dites...
Victime un jour, victime pour toujours!!
Voici le pari: Dans combien de temps "la victime de son peuple" annoncera qu'il a été victime de l'émirat, de son émir et de leur chaine de télé?
... VOUS AVEZ ETE VICTIME DE VOUS-MEME !
De votre ignorance, en général ;
et de votre "simplicité" en particulier ...
...
URMAX
Ce peuple mérite ce qu' il a semé
Honte à nous !
Quel peuple ?
Juste retour de chose, après avoir pris le pouvoir par les armes des terroristes lors des pseudos printemps arabe....