Un accord a été trouvé entre le gouvernement et les sit-inneurs d'El Kamour, après une nuit blanche de négociations et la médiation du secrétaire générale de l’UGTT, Noureddine Taboubi.
L’accord a été signé, ce vendredi matin 16 juin 2017 au siège du gouvernorat, entre le ministre de la Formation professionnelle Imed Hammami ainsi que le gouverneur de Tataouine, côté gouvernement, et le représentant des sit-inneurs d'El Kamour accompagné de Taher Sekrafi, père du jeune décédé, Anouar Sekrafi.
Un accord qui satisfait tout le monde, a estimé le ministre dans son speech, et qui stipule, dans l’immédiat, la remise en fonction de la station de pompage de pétrole, l’ouverture de la route porte d’entrée au désert, et la fin des sit-in dans les diverses régions de Tataouine.
M. Hammami a estimé qu’en contre partie, les jeunes de Tataouine ont vu satisfaites leurs revendications légitimes résumées dans les 64 mesures décidées par le chef du gouvernement le 27 avril dernier, les décisions prises par le CMR du 15 mai dernier, leurs demandes relatives au fonds d’investissements ainsi qu’à l’emploi dans les sociétés pétrolières, dans les sociétés de services pétroliers, dans les sociétés actives dans le Sahara et dans la société environnementale.
«Le gouvernement d’Union nationale continuera à tenir ses engagements dans toutes les régions, dans les délais et les formules préalablement décidées», a souligné Imed Hammami.
Et d’ajouter : «Il y aura des recrutements ainsi que la création de nouveaux projets. Le gouvernement d’Union nationale a fait son maximum dans le cadre du budget et les équilibres financiers pour réaliser les revendications des jeunes de Tataouine. Nous sommes toujours à l’écoute de nos jeunes : on leur fournit les vrais indicateurs de l’économie, on leur dit que ce n’est pas possible dans les conditions actuelles de l’économie».
Pour sa part, Noureddine Taboubi s’est félicité de l’accord conclu et a estimé que ceci est une leçon pour le peuple tunisien qui doit assumer ses responsabilités et être en alerte lorsqu’on traite des dossiers brulants, notamment relatif à l’emploi des jeunes.
I.N
Crédit photo : Ghassen Ksibi