« Nous faisons tout notre possible pour soutenir la Tunisie » a déclaré la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, dans un entretien accordé au journaliste de Jeune Afrique, Alain Faujas, publié ce mardi 21 février 2017. Elle a dressé un bilan des printemps arabes et s’est attardée sur le cas tunisien en déclarant que le FMI a assoupli et prolongé son programme en faveur de la Tunisie.
« Faire une transition démocratique, élaborer une Constitution quasi exemplaire, organiser des élections locales et nationales, c’était un défi incroyable ! » a-t-elle ajouté, nuançant par ailleurs ses propos en mentionnant la persistance des menaces sécuritaires qui pèsent sur le tourisme.
Elle a également fait état du « déséquilibre de développement entre les zones rurales et la côte ainsi que le cas des jeunes diplômés qui ne trouvent pas d’emploi ». Ainsi, selon la DG du FMI, dont le mandat a été renouvelé en février 2016, le contexte tunisien reste difficile mais « la Tunisie montre une persévérance certaine, et nous persévérerons à ses côtés ».
K.H
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