Suite à la mort tragique d’un nouveau-né dans un hôpital de Sousse samedi dernier, la ministre de la santé, Samira Merai a donné ce lundi 6 février 2017, une conférence de presse en réaction aux accusations d’homicide involontaire auxquelles fait face le médecin traitant du nouveau-né décédé. Mme Merai a commencé disant avoir foi en la justice. Elle a ensuite informé du fait que son département a d’ores et déjà chargé deux avocats pour défendre l’accusée.
« Une commission d’experts indépendants en pédiatrie, en médecine légale, en réanimation et néonatologie, a également été constituée pour étudier le dossier et fournir un rapport détaillé » a-t-elle déclaré avant d’ajouter : « Je veux aussi dire que nous n’accepterons pas la diabolisation des médecins. Des médecins qui travaillent aujourd’hui dans des conditions difficiles. Et en tant que responsable au sein du ministère je vous dis que ces personnes font face chaque jour à des violences verbales et physiques ».
La ministre de la Santé a relevé également le manque cuisant dans les effectifs, « ce qui engendre une importante charge de travail. Les médecins tunisiens font part de nombreux sacrifices envers la société » a-t-elle déduit. Samira Merai a aussi rappelé que la Tunisie fournit une excellente formation aux médecins étudiants. « Nous en sommes aujourd’hui fiers » s’est-elle exclamée, avant de conclure : « En tant que ministère de la Santé, nous devons garantir la continuité entre médecins et patients. Nous devons rétablir la confiance ! ».
S.A
Commentaires (22)
Commenterah, bein oui! aujourd'hui on s'attaque directement aux praticiens
Les limites de la faute médicale....
Impossible aujourd'hui d'étouffer les bavures médicales.Mettre un professionnel de la santé en taule, cela ne se fait que dans des cas avérés graves et intentionnés.
La bavure médicale, est un geste non intentionnel, qui dénote :
*Soit l'incompétence.
*Soit la négligence.
*Soit l'effet du stress et de la fatigue.
Le juge, avant de jeter un professionnel de la santé en prison, devrait écouter tous le monde :
*Le patient lui-même ou ses proches.
*Le personnel de la santé, présent.
*Le collège des experts.
Généralement, les erreurs médicales doivent être valablement indemnisées. C'est un droit inaliénable du patient ou des ayants droit.
Le professionnel de la santé, aura vis à vis du Conseil de l'Ordre, une sanction et qui restera dans son dossier, si la faute est confirmée.
Nos concitoyens sont informés sur tout aujourd'hui, surtout, avec l'explosion du web.
La littérature médicale y est accessible et vulgarisée. Vous pouvez vous informer sur tout. Il y a des planches d'anatomie,des schémas, des vidéos, des commentaires, des forums....
Le patient, quand il contacte son médecin, est préalablement informé sur ses symptômes et leur évolution.Il a une idée de sa souffrance. Son médecin doit faire attention à son égard.Il ne pourra pas le "bluffer".Cela ne passera pas.Jadis, oui...
Plus....Le patient connaît les effets secondaires des médicaments prescrits.Le médecin doit convaincre son malade du médicament à consommer et être prêt à le rassurer.
Exemple concret d'une bavure médicale sans appel :
Une personne âgée-un voisin- ayant des antécédents d'ulcère d'estomac,et apparemment "guéri",s'est vue prescrire des anti-inflammatoires pour une angine, je crois. Deux jours après, il a été admis aux urgences pour perforation de l'estomac.Saignements et douleurs.
Une question : ¨Pourquoi le médecin traitant n'interroge pas patiemment son malade sur tout ?
Beaucoup de personnes sont mortes, suite aux contre-indications ou aux effets secondaires des médicaments prescrits. Qui en parle en Tunisie?
Le rapport médecin-patient est aujourd'hui, dans le monde, est sur la corde raide, parce que conflictuel.
Tout a changé.Oui...Tout a bien changé....
Nos médecins devront en tenir compte et se recycler pour suivre l'évolution de leur métier. Il faut qu'ils soient vigilants.C'est par là,qu'il devront leur salut.
Pour conclure :
A leur place des médecins de libre pratique, je ne rentrerai pas en grève. Au contraire...Je viendrai sur les plateaux de télé. expliquer les risques du métier et me concilier avec les citoyens-patients.Je communique avec eux, je les rassure et je désamorce l'engrenage conflictuel avec une opinion publique irritée.
LE LIVRE ROUGE DE LA MEDECINES EN TUNISIE
les erreurs medicales cause la MANTALITE'
les fautes medicales:
-il n'ya pas des laboratoires scientifiques en Tunisie
-LE SYSTEME D'URGENCE catastrophique
-LES ASSURENCES ET LES PHARMACIENS SONT DES MAFIAS
- RASSISME -100% pas de services pour les pauvres ou weld ERRIF
-causes le printemps arbes j'ai vu en suisse 6 MEDCINS TUNISIEN quitte' la Tuniasie en 2013
-La Tunisie besoin 800 Medecins de toutes specialite'
-les Medecins Tunisiens bien encaisses ' de Lybiens cash et sans comptabilite'
-les Tunisiens se soigne chez les DAROUICHES ET ARRAF
@Un Tunisien qui aime son pays....
C'est vrai, pour vous suivre dans votre logique. Nos hôpitaux sont mal gérés, sur tous les plans.
*Propreté : Cela ne côute rien.
*Communication avec le patient : C'est l'écoute de l'autre et la patience qu'il faut au personnel de santé.
*La formation continue et le recyclage permanent : Barrer la route aux bavures médicales.
Populisme, cacophonie, bras de fer et mains tremblantes...
Mais enfin !
Il ne doit être question, ni de diabolisation, ni de déification des médecins !
Il faut juste soutenir ce qui est légalement, professionnellement et humainement soutenable.
Toute profession signifie : compétences professionnelles, déontologie, éthique professionnelle ET responsabilité (revers du statut de professionnel compétent).
Voici d'ailleurs un petit document de synthèse sur la responsabilité médicale, émis par l'Ordre de médecins et qui correspond en gros à ce qui se fait dans le monde (civilisé) :
http://www.ordre-medecins.org.tn/pdf/24/234.pdf
C'est vous qui dites des bêtises....
Le personnel de santé, dans sa grande majorité, est mal élevé et arrogant. Il suffit de voir comment les infirmiers et les infirmières traitent les malades. Honteux !
Il suffit de demander un sondage d'opinion.Tout le monde admet que notre personnel de santé est arrogant, agressif et des fois, incompétent.
La Tunisie est un pays "bilingue", à l'instar de l'Algérie et du Maroc. Parler français est chose courante.
En Inde, les gens instruits parlent anglais entre eux.
Si les médecins quittent la Tunisie, ils ne trouveront pas le paradis ailleurs.Plusieurs ont eu des problèmes.D'autres, sous la pression, changent de comportement et se tiennent à carreau.Vos confrères, je les ai vu dans les hôpitaux en France. Ils sont doux et gentils. Pourquoi pas en Tunisie?
Yazzi mi eddlal.
Enseignement insuffisant et précaire apprécié par Nahdha la secte des ignorants et des hypocrites avides d'enrichissement.
La gestion, c'est une science qui s'apprend
Ma deuxième surprise fut de me trouver, lors des cours, entouré d'étudiants de différentes facultés, médecine, sciences de l'éducation etc...
Après quelques années de service, j'ai pris conscience de l'importance de la formation en gestion, des futurs cadres et responsables quelque soit leur domaine.
Souvent, le directeur ou le chef de la structure limite son action à une gestion routinière à l'exemple de son prédécesseur. Souvent, il se trouve absorbé par des problèmes administratifs qui auraient pu être résolus par ses assistants si les tâches de chacun étaient bien définies et connues par tout le personnel
Un chef doit être capable et moralement disponible pour procéder chaque jour à une évaluation continue de tous les éléments de l'entité dont il a la charge.
Cette évaluation ne doit pas se limiter à la critique. Elle doit aboutir à la recherche de solutions réalisables, quitte à prendre des décisions pour que les améliorations puissent avoir lieu, à batailler pour obtenir les moyens nécessaires.
Un chef doit avoir l'esprit novateur. A titre d'exemple, dans le cas de la santé publique, que peut-on exiger de la part d'un jeune médecin qui a assuré une garde de 24 heures.
Enfin, un bon chef doit être capable de se mettre à la place des autres, aussi bien ses collaborateurs que ses patients
@je dis la verite
1. Le maintien de l'hôpital c'est la responsabilité du Ministère et pas de médecins.
2. Parler en Français est condescend et très mal poli
3. J'habite dans un pays anglo-saxon d'après votre comportement je devrais parler en Anglais avec le médecin
4. Les médecins Tunisiens sont parmi les meilleurs au monde. Durant l'époque de Bourguiba 80% de médecins était de l'Europe de l'Est et ne possédant même pas un diplôme d'infirmier. Vous voulez la VERITE: Les médecins vont quitter la Tunisie