Par Kamel Essoussi
Félicitations d'abord, pour ton nouveau poste de porte-parole de la Présidence et venons-en au vif du sujet. Aujourd'hui, si on s'adresse à toi, c'est pour te demander de faire l'inverse : jouer au porte-parole de citoyens ordinaires auprès du président de la République et lui dire que toute la vie politique est biaisée par son fils Hafedh Caïd Essebsi.
Dis-lui d’abord qu’il est très mal vu que le fils d’un président de la République en exercice fasse de la politique, fût-il Winston Churchill, quand on se veut constructeur d’une République nouvelle non sur les décombres d’un pouvoir abattu justement à cause de proches qui dénaturaient le bon fonctionnement des rouages de l’Etat.
Dis-lui qu’on n’est pas dans une royauté et un royaume, que le bey est fini, que la terre bouuuuuuuge, dirait la Ben Toumia. Mais on sait que tu lui diras tout ça autrement, beaucoup plus élégamment.
Dis-lui que tous les malheurs de cette union sacrée autour de sa personne "père" a commencé à s’effriter le jour où "le fils" est allé innocemment se laisser introniser à Sousse, au grand bonheur du "saint esprit" Ghannouchi qui s’est introduit dans la brèche pour affaiblir ce contre-pouvoir et rester seul sur scène.
Dis-lui qu’il s’est entouré de « toubellas » infatigables, de « zakkaras » journalistes ressuscités à s’introduire dans les fruits murs de tout pouvoir en place pour savoir leur susurrer à l’oreille et lui faire croire qu’il est ton calife sur terre.
Dis-lui que le peuple uni qui l’avait porté au pouvoir part maintenant en guerre désuni face au combat pour le modèle de société qui est le sien depuis Bourguiba. Dis-lui que le peuple vomit le nida et les barbus et que cette vague de mécontentement frappe aujourd’hui aux portes de la présidence s’il n’y prend garde.
Go Go Saïda, dis-lui d’écarter son fils, il y va de la bonne marche de la vie politique et économique au pays. Dis-lui juste de l’écarter, de faire un bon coup de Com’ par un discours éclair, un discours surprise d’une seule phrase. « J’ai à choisir entre la nation et mon fils, j’ai choisi la nation », terminant par ce verset qui lui est si cher en faisant attention de ne pas intervertir entre le « ha9 et le batel ».
Go Saïda Go, on sait qu’on te demande peut-être des choses qui vont te mettre dans l’embarras, que tu évoqueras un sujet sensible qui pourrait fâcher, que tu vas t’attirer des foudres de certains des entourages malveillants du fiston. Mais on sait que tu le diras. A ta manière et avec les paroles que tu sauras puiser dans la valise de ton argumentation sincère, que tu ne nous répèteras pas l’argument du papa : « Il a droit d faire de la politique comme tout citoyen ». Non justement il peut s’abstenir d’en faire tant que son papa est aux commandes. Après oui, il est libre de s'y adonner pour éviter tout amalgame, toute tendance à surfer sur l'aura du père. Le peuple décidera s'il est bon ou non pour en faire.
Go Saïda Go et imagine tout le regain de popularité autour de la personne de Béji, comme celle de YC quand il a fait le coup à Jarraya. Et rappelles toi quelque histoire récente la nôtre où un régime bien policier et solidement ancré qui a tout verrouillé pour se maintenir au pouvoir malgré ton militantisme et ton opposition à lui et celle de tous les autres sincères - je ne parle pas des militants islamistes qui militent pour tout autre chose- ne peut finalement céder que lorsqu’il s’amuse à trop laisser ses proches ou l’un d’eux croire que les instances de l’Etat c’est un joujou familial sur lequel on a quelques droits.
Go Go Saïda, et tu réussiras inchallah. Ce jour-là, tu auras été fidèle toute ta vie à militer dans le bon sens pour ton pays et on entonnera en chœur ensemble cette vieille chanson de Saliha
تونس برات م التنكيدة شعشع علمها فوق قصر يا سعيدة يا سعيدة يا سعيدة
Commentaires (18)
Commentercommentaire
Lettre ouverte
Merci kamal pour ce requiem. Puisse-il se réaliser.
il y aura plusieurs CATASTROPES SI ....
Hce..la.risée
une divagation parmi d'autres
Pauvre type.Un naïf pro-nahdha.
Il était plutôt plus logique de narrer les traîtrises et les menaces de nahdha à l'encontre des députés de nida tounis.
Autrement Hafedh, à ce que l'on sait, n'a jamais dépassé ses droits ni ses limites ; à moins de prouver vainement le contraire.
D'ailleurs il faut que ce pro-nahdha (à l'évidence d'après ses propos et ses entre les lignes risibles) et avec ses implications devenues classiques, à savoir d'accuser soi-disant nida tounis avec nahdha (pour dévier les attentions graves contre nahdha), et de soi-disant contester nida tounis pour avoir accordé cette infernale alliance faut-il le répéter et de démontrer (soidisant) leur mécontentement (malhonnête et falsifié) pour nida tounis.
Mais cela n'a été dit (faisant la joie illusoire) généralement que par nahdha qui cherche à embrouiller électeurs qui ont vaincu leur pseudo parti de nahdha sur lequel beaucoup d'argent a été misé avant qu'il ne finisse maintenant. Il ne reste actuellement que cher cher à duper ceux à qui ils ont accordé des faveurs.
Que l'alliance de nida tounis (vainqueur aux élections ) n'est en fin de compte survenue , d'après tous les faits, que suite à des menaces de nahdha d'une part et des directives (anciennes et certainement suite à des influences erronées) à partir de l'étranger d'autre part.
Quoique les donnés et les variables sont complètement changées, par contre nahdha profite en ce moment de leurs propres faiblesses et des prémices évidents de leur propre dépérissement pour conserver l'avantage, comme ultime chance imaginaire, accordé par le président de la république, et ce après l'étonnante entrevue avec Barak Obama et celle organisée par Slim Riahi.
Autrement, il y a lieu de comprendre si Marzouk n'a pas été quant à lui influencé ou induit dans l'erreur.
Cependant, quoique de plus logique, que tant Hafedh ou Marzouk reviennent sur leur pas et résolvent cette mésentente passagère, pour le bien de la Tunisie afin de sortir de ce piège que veut matérialiser le plus possible nahdha, comme cette lettre caricaturale ci-dessus mentionnée.
Go Go Kamel Essoussi continue a rever
Le couple Caied Essebsi/Ghannouchi sont
bien conseilles et appliquent a la lettre les termes de leurs accords dictes par le Qatar,en partant par le choix de la constituante au lieu de porter les reformes indispensables a la democratisation de la constitution de Bourguiba,......etc.Vivement 2019 pour mettre fin a ce cauchemar.
Seulement votre écrit ne précise aucunement les présumés erreurs ou défauts de Hafedh le fils.défauts
Autrement Hafedh, à ce que mon sait, n'a jamais dépassé ses droits ni ses limites ; à moins de prouver le contraire.
D'ailleurs il faut que ce pro-nahdha (à l'évidence d'après ses propos et ses entre les lignes mis à part les implications devenues classiques, à savoir d'impliquer nida tounis avec nahdha (pour dévier les attentions graves contre nahdha), car que de fois il a été dit par tout le monde et partout, que l'alliance de misa tounis (vainqueur aux elections) est venue suite à des menaces et des directives à partir de l'étranger. Quoique les donnés et les variables ont complètement changées, par contre nahdha profite en ce moment de leur faiblesse et des prémices évidents de leur dépérissement pour conserver l'avantage (etonnant) accorde par le président de la république, ainsi que l'étonnante entrevue avec Barak Obama et celle organisée par Slim Riahi.
Autrement, il y a lieu de comprendre si Marzouk n'a pas été quant à lui influencé ou induit dans l'erreur.
Cependant, quoique de plus logique, que tant Hafedh ou Marzouk reviennent sur leur pas et résolvent cette mésentente passagère, est envisageable pour le bien de la Tunisie afin de sortir de ce piège..
ce texte devrait se transformer en petition
Bravo pour votre essai ..mme garrach pourra entre dans l histoire
De ce fait si beji a montre sa vrai nature royale souhaitant heriter son fils et son esprit egoiste en s alliant au diable pour se conserver...
Esperons qu en 2019 on ne nous sortira pas la chansonnette de mauvais gout :"allah wahad el beji ma kifou had.."