Le président de l’Association des magistrats tunisiens (AMT), Anas Hmaidi était présent, samedi 18 mai 2024, à la célébration du 74e anniversaire de la création de la Ligue tunisienne pour la défense des Droits de l’Homme (LTDH).
A cette occasion, il a prononcé un discours, où il est revenu sur l’état des libertés et de la justice en Tunisie.
« La ligue commémore l’anniversaire de sa création au milieu d’une triste réalité. Une réalité où les droits et libertés sont violés, où les garanties sont violées, où le corps humain est violé, où les sièges sont violés… tout cela, après la violation du pouvoir judiciaire. Nous l’avons répété à maintes reprises : le pouvoir vise le pouvoir judiciaire afin d’achever tous les droits et libertés. La chute de la justice indépendante et sa réduction à une simple fonction présage de multiples dangers », a affirmé Anas Hmaidi dans son discours.
Le président de l’AMT a assuré que l’indépendance de la justice est l’unique garantie des droits de l’Homme, parce que personne n’est à l’abri de la tyrannie du pouvoir. Il a rappelé les injustices subies par les magistrats limogés depuis deux ans malgré une décision du Tribunal administratif en leur faveur. Il a, également, indiqué que le ministère de la Justice a mis la main sur les parcours professionnels des magistrats, à travers les mutations abusives, les limogeages… « Les magistrats n’ont plus de garanties leur permettant d’agir avec intégrité. Cependant, dans ces situations difficiles, j’appelle les magistrats à faire preuve de résilience ».
Anas Hmaidi a saisi cette occasion pour appeler à l’union. « Cette bataille touche à sa fin. Nous devons nous unir, tous, pour sauver le pays. Il n’y a plus de temps pour l’impartialité ».
Intervention de M. Hmaidi à partir de la 24e minute
S.H
Cette déclaration se fit dans un contexte insolite non pas parce que la demoiselle effarouchée venait juste de recevoir plusieurs tournioles d'un membre hirsute du parti Etahrir, mais que le gugus en question venait tout juste de remplacer l'humble drapeau Tunisien par son drapeau noir sur le bâtiment principal de ladite Université.
Il est vrai que les jeunes générations de la révolution Tunisienne contrastent quelque part avec celles de Mai 68.
Et les circonstances peuvent être perçues comme étant atténuantes.
Mai 68 avait comme ministre de l'?ducation du gouvernement De Gaulle l'écrivain Alain Peyrefitte, Enarque et qui deviendra membre de l'Académie Française.
En contraste, le ministre de l'?ducation Tunisien de cette sombre époque était Salem Labiadh membre du gouvernement de Hamadi Jebali et qui plus tard deviendra député à l'Assemblée des représentants du peuple de la circonscription de Médenine.
Une subtile différence.
« Ce siècle est grand et fort. Un noble instinct le mène » écrivait Victor Hugo à son époque.
Peut-on écrire de même après la révolution Tunisienne en lisant ses pionniers et poètes ?
Qui sont Meherzia Laabidi, Mabrouka popom, Mustapha Ben Jaafar, Rached Ghannouchi ?
Ou sont leurs '?uvres, que fut leur verve ?
Marzouki ce maitre de la néologie Arabe mérite-t-il l'Académie Française pour son mot « Safirat » qui désigne des femmes impies ayant déserté le hijab pour des sous-vêtements de genre string ?
Désespérément en la révolution Tunisienne je recherche un parfum de Mai 68 mais les slogans ne sont pas les mêmes.
La Sorbonne de Mai 68 a vu naitre des slogans qui tardèrent à s'estomper avec le temps comme « Soyez réalistes, demandez l'impossible. »
Les plus grands intellos de la révolution Tunisienne ont longtemps écrit en voyant leur pays devenir l'Afghanistan « on ne fait pas une omelette sans casser d'?ufs ».
A Nanterre, les étudiants de Mai 68 crièrent « Ne me libère pas, je m'en charge. »
A Sidi Bouzid et a la Kasbah les gueux de la révolution Tunisienne ont crié « digage » après avoir pillé tous les supermarchés et brulé 80 banques.
Ce soir je sirote comme a l'habitude mon Johny Walker dans ma vétuste villa coloniale du Bardo.
En pensant au Mai 68 Tunisien, trotte en mon esprit ce que Ambrose Bierce écrivit avant de disparaitre en pleine révolution Mexicaine :
« Une des grandes escroqueries de notre époque, c'est d'avoir fait croire à l'homme de la rue qu'il avait quelque chose à dire.'?'
JOHN WAYNE
Que le Tout Puissant, Allah Sobhanou wè Taâla, lui vienne en aide avec tous ses semblables.
Allah yostir Tounes.
Si tout le monde est à l'abri
=> IL suffit de ne pas utiliser des termes déplacés.
Vous, vous venez de le faire en usant le terme (déplacé) de tyranie au pouvoir.
...
@ Human Rights Watch :
Ne vous étonnez de rien, au cas où ...